Le blog de shanyah
Voici enfin la dernière partie du prequelle d'Eden (Oui,je sais,il à mis du temps à arriver mais je vais raconter ma tite vie ^^
pendant l'été,j'ai un deuxième boulot lol,je suis serveuse dans une restau tout les soirs alors forcement,j'ai un peu de mal...Vive les w-end ^^) Bref,pour en revenir à ce texte,il est narré par
Eden et se poursuit jusqu'à sa première rencontre avec Sakki (Chapitre 2 de "Mon rêve empoisonné" ) Bonne lecture ...
Une odeur,une effluve divine qui s'insinue dans mes narines. L'odeur de sa peau et la moiteur des draps qui m'enveloppent...
Mes souvenirs me reviennent en mémoire,son corps et ses soupirs...Enfin la volupté de sa peau...Et sa douceur semblable à de la soie.
Mes yeux s'entrouvrent et la lumière des premiers rayons de soleil s'infiltre dans notre havre d'amour. Pourtant,j'ai froid,beaucoup trop, et je constate que mon autre n'est plus contre moi...La fraîcheurs de la literie m'abîme.
Je ne me pose pas milles questions car je sais son cœur,je le connais,l'apprivoise un peu plus alors que je comprends sont désarroi. J'imagine la pudeur de mon frère et sa frustration quand,au petit matin,les joues rosies par le désir et la honte,il est parti,m'abandonnant à son odeur pénétrante.
Mon nez se cale entre les draps et je m'enivre avec délectation de sa flagrance entêtante,je ressens alors,à nouveau sa peau contre mes lèvres brûlantes et avides de plaisirs interdits. Chaque bouffé d'air me transporte aux portes de la jouissance et je consens enfin à sortir de mon alcôve avant de connaître la frustration de son absence.
Après avoir fais quelques pas,me glaçant ainsi les pieds sur le parquet gelé,je fais demi tour et arrache les draps du lit... Je veux tout,tout de suite et la perspective de respirer ce parfum grisant chaque nuit que le ciel m'offre m'excite.
Je sors nu alors que mes yeux s'attardent encore quelques minutes dans cette pièce,témoin de notre amour intouchable...Je suis heureux mais je n'arrive pas à déceler d'où me viens cette angoisse imperceptible qui me vrille le ventre tandis que je passe la porte. Une peur féroce s'empare de moi...Le vide,le néant de son absence que je comprend douloureuse...
Mes pas me guident à présent plus rapidement. Je ne sens ni le froid,ni l'amour...Plus rien ne me touche mis à part la crainte qui me bouffe,qui m'achève un peu plus à mesure que j'avance,à mesure que mes doigts se resserrent sur le tissus fin de son odeur. Mon nez le viol encore,se raccroche à sa seul présence,à son souvenir fiévreux...la preuve de ce qu'il m'a offert.
La porte de ma chambre m'attire et me repousse,je sens son corps à travers la cloison de bois qui nous sépare. Je sens son être si proche et si loin...Je sais alors que j'ai perdu avant même d'ouvrir cet accès qui me mènera vers l'enfers...Le pressentiment que la vie me reprend ce que j'ai mis tant de temps à obtenir...Ce que j'ai de plus cher ne m'appartient plus alors que j'ouvre doucement l'entré du cauchemar qui s'offre à mes yeux.
La lumière vive m'aveugle...C'est cela,perdre la vue et ne jamais voir le désastre...L'amour volé,disparu.
Je ne pleure pas et malgré son corps que je ne sens plus...Je renie l'évidence...Le sang n'existe plus,sa peau blafarde,presque grise,je l'a rêve...Une farce,un mensonge...Je ne peu concevoir ses muscles raidit...
Je m'approche encore et je constate son sourire,celui que j'aurai tant voulu apercevoir hier soir alors que nos deux corps enlacé enchaînaient une danse des plus érotique...Puis plus rien,juste son sourire de ce matin,figé...Presque invisible. Peut-être serais-je le seul à entrevoir cette lune bleui par les ténèbres? Sa dernière offrande,mon dernier bonheur...
Ses paupières semblent s'agiter...Comédie psychique de mon esprit malade,meurtrier. Le tragique de la scène me tu...Quel ironie,moi qui suis là,bien vivant et pourtant condamné pour le restant de ma vie à payer mon obstination...à rembourser la dette de ma perversité.
Je ne me demande pas pourquoi...Juste mon corps qui sombre,qui ne supporte plus mon poids et des cris alors que,ma peau dénudé rencontre la fraîcheur du sol...Des cris quand,à quelques centimètre de mon visage,le sang à peine séché,m'effleure et m'entoure de son parfum âcre...
Des larmes alors que les yeux de ma mère se pose sur moi et sur lui en même temps...Le drame et le hurlement déchirant qui me transperce davantage
le cœur...Ressentir toute une vie les effets dévastateurs de cette plainte assassine...
La vie peut être cruel...Pourquoi nous avoir conçu double si cela se résume à connaître un jours la douleur de n'être plus qu'un?
Je ne me souviens plus sa douceur...Oublier ! Pourquoi m'offrir ce qui doit m'être repris?
Je ne me vois plus en lui...Perdu l'innocence de nos visage semblables.
Mon costume noir m'emprisonne dans les ténèbres de ma vie massacré.
Je ne veux plus voir,je ne veux plus entendre les râles d'agonie de ceux qui sont resté. Ma culpabilité me ronge alors que les dernières pelletés de terre finissent de recouvrir mon âme...
Demain sera un autre jours...Oui,demain sera la fin de l'enfance. Pour toujours,enfermer dans une boite les remémorations d'un passé blessé que je souhaite oublier. Je n'ai plus d'âme,je suis atrophié alors que je perdure dans cet envie de vengeance...Trouble qui me pousse à me punir,m'assassiner un peu plus à chaque fois que,d'un poids presque imperceptible,je m'allonge dans son parfum,dans la rudesse de ces tissus qui,aveugle,nous ont accueilli en son antre juste une fois...Parfum de meurtre.
Je vient d'avoir 20 ans et j'ai juste reçu en cadeau une envie récalcitrante de mourir tandis que mes pas me pousse encore un peu...Juste un peu,à la recherche d'une main,d'une aide...Du souffle de vie qu'il me manque.
j'ai 20 ans mais ,sans lui, je pourrais aussi bien en avoir 50...
Et alors qu'une partie de mon être me manque,je passe cette porte,la musique me vrille les tympans,la piste de danse est noire de monde,noire comme mon cœur...Je prendrais un bain de foule plus tard,quand mon esprit sera embrumé par l'alcool. Comme d'habitude,je me dirige vers le bar,j'ai soif de vie...
Je ne vois rien,ni personne,j'avance juste sans savoir ou je vais. Pour la première fois je lève les yeux et je te vois...Je ne te connais pas mais tu me souris,depuis combien de temps me regardes-tu?Pourquoi?J'aime ton sourire... Tes lèvres remues mais je ne t‘entends pas...
je me rapproche et ta main tendue m‘apaise déjà. Qui es-tu...Sans m‘en rendre compte,mes larmes dessinent un sillon humide sur mes joues rougies par le froid de dehors,par la chaleur de dedans...Les as-tu vu mes peines,de là ou tu te trouve?Je peux lire sur tes lèvres roses un mot,un seul...Celui qui me fera sombrer davantage,même si je ne le sais pas encore...
-VIENS...