Présentation

Profil

  • shanyah
  • Le blog de shanyah
  • Femme
  • 26/04/1984
  • Amour Yaoi Fiction Homosexualité Rêve
  • Je suis une demoiselle de 24 ans aimant les beau garçon...qui s'aiment ^^ j'aime écrire sur eux...

Créer un Blog

Recherche

Fiction Yaoi

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Texte Libre

Derniers Commentaires

Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 09:45

Coucou mes chéries... Aujourd'hui, je ne vous offre pas une suite mais un petit one shot que j'avais en tête depuis un moment déjà. Je vous laisse découvrir mon oeuvre (enfin si on peut dire ^^) Ce n'est pas la meilleure mais je l'a trouve assez mignonne. J'aime faire dans la naiveté.

Je vous préviens, ça dégouline de guimauves lol 


Merci a tous pour touts vos commentaire, ça me vas droit au coeur 



Je suis un garçon tout ce qu'il y a de plus banal. Étudiant en médecine... Banal je vous assure. Physique agréable? Peut-être, je n'en sais rien, mon apparence m'importe peu. Des yeux marron, des cheveux noirs, négligés, des vêtements classiques... Rien en moi n'attire l'attention. Enfin si, quelque chose à vrai dire. Quelque chose de beau, de drôle et d'élégant... Mon frère.

 

 

J'ai eu la chance de partager le ventre de ma mère avec cet individu. Enfin, la chance, façon de parler, même dans mon cocon maternel, il avait tendance à prendre toute la place, si bien que même là, je suis passé inaperçu. Jusqu'à son huitième mois de grossesse, ma mère n'a eu conscience de ma présence tant il s'accaparait mon espace... Déjà à cette époque, j'étais caché par son ombre.

 

 

Je vous entends déjà murmurer. Non, je ne me plains pas, je ne le hais pas plus. Au contraire, cette paix qu'il me fournit en attirant tous les regards dont je ne sais que faire m'arrange.

 

Mon nom est Noa et je ne suis personne.

 

 

Mon frère, lui, c'est quelqu'un. Bizarrement, il ne me ressemble pas du tout. Ses cheveux sont forcément plus brillants et ses yeux plus grands. Son sourire surtout, son sourire si lumineux et enchanteur. Moi, je ne sais pas sourire, je suis ce que l'on appelle une tête pensante. Entre les études, le travail, l'ambition et l'avenir, je n'ai pas le temps de sourire. D'ailleurs, la désinvolture, je ne connais pas.

 

 

Lui, il sait rire et surtout, il est le seul à être capable de me faire sourire. Il se joue de la vie et joue des tours au monde. Il fait tourner les têtes et aime quiconque arrive à faire raviver la flamme du désir dans ses yeux.

 

 

C'est les vacances. Il sort, s'amuse, rentre pour dormir et se réveille pour repartir à l'assaut du bonheur... Et moi, je travail. Je ne suis pas sûr de savoir faire autre chose. Sortir? Grand Dieux non, vous n'y pensez pas. Sortir au travers de ses rues bruyantes et illuminées. C'est à en perdre toute sa concentration et ma concentration, c'est sacré.

 

 

Enfin, ça c'était avant aujourd'hui. Avant que je décide de m'asseoir sur mes lunettes... Ah oui, je vous entends rire d'ici, moi, je trouve ça beaucoup moins marrant parce que sans lunettes, pas de travail...

 

 

Maintenant, me reste plus qu'à prendre mon courage à deux mains et à sortir pour me rendre chez un opticien. Moi asocial? Non, vous vous trompez. J'ai juste une trop forte appréhension du monde extérieur.

 

 

Les gens m'effraient, d'ailleurs, il ne me semble pas avoir déjà été touché, même brièvement, même par accident par quelqu'un d'autre que mon frère et mes parents, et si je suis en fac de médecine, ce n'est nullement pour voir du monde, c'est pour finir ma vie, tranquillement, dans un laboratoire, à l'abri du monde et de la lumière...

 

 

Mais revenons à nos moutons... C'est en traînant les pieds que je me rends dans la rue, l'hiver est glacé et les journées sont courtes. C'est avec angoisse, qu'en cette fin d'après-midi sombre, je me faufile entre les gens. J'imagine bien mon frère dans ce genre de situation, bombant le torse pour attirer le plus de minettes possible... Moi, je regarde mes chaussures. Elles sont assez jolies, quoiqu'un peu vieilles et défraîchies... Je ne pense pas que ce soit important.

 

 

J'ai la veste de mon frère sur le dos, ça me rassure, elle sent bon l'after-shave, j'ai l'impression de ne pas être seul au milieu de ce terrain hostile... Après tout, je suis peut-être ce que l'on appelle un asocial.

Mes pas sont rapides et réguliers, plus que le petit parc à traverser et j'y suis. Parfois je m'arrête ici quand il n'y a personne. En haut d'une colline, une petite cabane en fer forgé dans laquelle se trouvent quelques bancs, rend le lieu paradisiaque.

 

 

Ayant besoin de me remettre de mes émotions trop excessives, je décide justement de m'y arrêter. Je ne pense pas qu'avec ce froid, je puisse être dérangé par qui que ce soit, pourtant en arrivant à hauteur de la maisonnette, une silhouette se dessine dans la pénombre alors que je poursuis mon chemin sans m'arrêter... La pause au paradis, ça sera pour plus tard.

 

 

Il suffit d'un tout petit rien, d'un pas qui diffère des autres pour que tout bascule... Je n'ai pourtant rien demandé, j'aime ma vie monotone et mes journées que certains pourraient trouver tristes... Le hasard en a voulu autrement.

 

 

- Gwen? Tu es en avance pour une fois... Tu pourrais m'attendre tout de même.

 

 

Je reconnais bien cette voix, cette tonalité chantante que j'entends parfois aux travers des murs de ma chambre. Je ne sais plus son prénom, mais lui et mon frère sont comme les deux doigts de la main.

Encore une fois, je ne comprends pas vraiment comment il arrive à me confondre avec mon frère, mais je me retourne alors qu'il approche.

 

Je ne sais plus quand j'ai commencé à avoir peur. Si c'est quand il a rapproché mon corps du sien d'un geste tendre ou si c'est quand ses lèvres ont rencontré les miennes, m'entraînant dans une danse sensuelle.

 

 

Sa langue caresse ma bouche, me demandant l'approfondissement du baiser et je ne sais même pas pourquoi j'abdique et ouvre la bouche, me délectant de la saveur douce de sa salive.

 

 

Et je comprends enfin, ce n'est pas moi qu'il embrasse, ce n'est pas le premier baiser que je vis, c'est un de ceux de mon frère. C'est lui que le garçon désire et c'est à contre cœur, alors que pour la première fois de ma vie je souhaite la chaleur d'un autre, que je le repousse et me recule, plantant mes yeux dans les siens.

 

 

- Excuse-moi... Je ne suis pas Gwen... Salut !

Et j'avance, déjà prêt à essayer d'oublier cet incident, à oublier que mon frère est un peu différent... Je me suis juste trouvé au mauvais moment, au mauvais endroit, rien de plus.

 

 

- Gwen, si c‘est une blague elle n‘est pas drôle.

 

 

Il résiste, calque ses pas sur les miens et me prend la main, entrelace ses doigts autours des miens alors que je continue de marcher... Sa douceur m'enveloppe mais je ne veux pas y penser.

 

- Je ne suis pas Gwen, je suis...

 

Et sa bouche, encore, qui me dévore, qui se joue de moi. Pour la première fois de ma vie, j'envie mon frère, j'aimerai être lui, pouvoir m'abandonner aux bras de cet homme mais je ne peux me résoudre à la trahison, alors, je me débât et échappe à son étreinte.

 

 

- Ecoute-moi, euh... Qui que tu sois ! Je suis pressé, j'ai cassé mes lunettes et le magasin va fermer ! Désolé, salut.

 

- Je t'accompagne

 

 

Nous marchons ensemble et la situation me met mal à l'aise, j'ai froid mais ses doigts qu'il glisse à nouveau entre les miens me réchauffent. Pour la première fois, la folie me gagne.

 

 

Le chemin me semble trop long et je ne fait même pas attention à mon environnement. Je me souviens juste avoir dévié un peu, mais ça n'a plus d'importance alors que je me retrouve devant la porte blanche d'une grande maison en briques rouges.

 

 

Tout autour, un parterre de fleur s'offre à mes yeux et je me demande à cette instant comment elles ont pu ne pas flétrir devant le froids hivernal. Des roses magnifiques dont le parfum chatouille mes narines et toute une multitude de variétés végétales différentes.

 

 

Je succombe sans oser poser la moindre question, j'avance en baissant les yeux, et, évitant son regard, je pénètre dans un véritable havre de paix.

 

-J'ai pensé qu'il ferait meilleur chez moi.

 

 

Une douce odeur d'encens m'envoûte, me ravit alors qu'il m'entraîne un peu plus loin dans la découverte de son monde.

Quelques bougies, une ambiance feutrée, rien ne me permet plus de reculer alors que d'une simple pression, mon dos percute un mur, son corps se pressant contre le mien.

 

- Sois à moi... Noa.

 

 

Je n'ai à peine conscience d'avoir été appelé par mon prénom, et non par celui de mon frère, ma peur s'envole et je goûte une nouvelle fois ses lèvres charnues. Mes pulsions, jusqu'alors inconnues, me bouleversent mais je me délecte de leur goût divin.

Ses mains se posent sur moi et je renonce à le repousser, ma raison ne me répond plus. Je suis là, entre ses bras et j'attends le moment où l'explosion de mon bonheur prendra possession de mes entrailles.

Sa langue glisse sur ma mâchoire, redessine la forme de mon visage alors que je rejette ma tête en arrière, lui laissant ainsi le passage à la découverte de ma peau.

 

 

Je me suis toujours demandé ce que ressentait Gwen dans ce genre de moment et maintenant, je le comprend. Je déguste une oreille qui se présente à ma bouche tandis que ma veste tombe à terre.

 

- Je t'aime Noa...

 

 

Je réagis enfin et redresse son visage face au mien, il est grand tant de lire dans ses yeux. Ses grandes pupilles grises me fixent de leur lueur brillante. Je me souviens à présent de son prénom... Gavin.

 

 

- Gavin...Tu... M'aimes? Tu savais que je n'étais pas mon frère depuis le début...

 

 

- Je le savais, je te l'ai laissé croire sinon, m'aurais-tu suivi?

 

 

J'ai très chaud. Ses doigts s'emmêlent dans une de mes mèches de cheveux. Je n'ose admettre cette vérité qui enflamme mon cœur en à peine quelques secondes.

 

 

- Comment... Je veux dire...

 

 

- Je t'ai aperçu une fois. Je venais voir ton frère et tu étais à ta fenêtre, l'air rêveur. Tu regardais la magie des nuages dans le ciel... Je t'ai aimé. Je sais que tu aimes regarder le monde du haut de la colline, je t'y ai vu et chaque soir, je m'y arrête, espérant te voir avancer vers moi.

 

Dans mon trouble, j'approche mes lèvres tremblantes des siennes et remercie les nuages, et tout ces gens que je fuis, que je regarde de la petite maison en fer forgé.

 

 

Contre ce que je croyais être une méprise, je reçois des palpitations, une chaleur frémissante, et ses lèvres. Oui, ses lèvres qui me donnent des frissons et qui m'offrent des papillons dans le ventre.

Je ne suis pas allé chercher mes lunettes ce soir-là, je n'en ai pas eu besoin alors que nos peaux se frôlaient langoureusement.

 

Asocial moi? Jamais de la vie...

 

 

Par shanyah - Publié dans : OS - Communauté : Shiteki Yoku
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Retour à l'accueil
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus