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Lundi 9 juin 1 09 /06 /Juin 23:42

La consécration de l'amour

 

Emmanuel court en cette après-midi d'été. Les cours sont finit et les vacances promettent d'être agréable parce qu'aujourd'hui,il à l'intention de lui demander.

 

Il n'est pas très sociable mais il n'aime pas la solitude,s'il est seul,c'est qu'il ne sait pas faire autrement. Sa timidité l'empêche irrémédiablement d'allé de l'avant. De toute façon,il se sent trop peu intéressant pour communiquer avec les garçons de son age. Il n'aime pas le foot,encore moins la violence et son plus grand plaisir et de s'assoire au pied de la rivière qui passe non loin de chez lui,un livre à la main. Seulement voila,il se sent seul et ce mal-être ne cesse de lui serrer le cœur,jalousant les autres,tout ceux qui rient,qui s'amusent...Qui s'embrasse.

 

C'est pour cette raison que ce jeune homme d'à peine 18 ans s'est retrouvé un soir sur un chat. Pas de rencontre,non,il n'est pas assez entreprenant pour ça. Non,un chat sur la littérature,espérant ainsi,savoir si d'autres gens connaissent ce qu'il vit chaque jours qui passe. Puis il aime les livre,il les aime beaucoup. Il en prends soin alors que ses mains caressent les pages délicatement,comme il aurait pu le faire à un animal blessé. Il a choisi un pseudo...Paradise.

 

Il est tombé sur elle...

 

Comme un ange,elle est venu à lui. Lui le garçon le moins intéressant que ce siècle ai connu.

Ils peuvent parler des heures,de tout,du temps qui court,des mots qui défilent dans leurs tête,qui enflent leurs cœur,quand après avoir lu le mot « fin » ils s'imaginent ailleurs,dans la peau de ces personnages à la vie palpitante,amoureuse.

 

Et puis son pseudo...Sam.

Il a pensé que c'est l'abréviation de Samantha,mais il n'a pas osé lui demander.

Son cœur bat de plus en plus vite quand vient le moment de ce connecter parce qu'il sait qu'elle sera là,à l'attendre et son cœur se réchauffe.

Jamais personne ne l'a aimé un tant sois peu pour l'attendre,même un peu,et elle, elle est toujours là.

 

Il angoisse un peu parce que ce qu'il veut lui demander le rend mal à l'aise,pourtant,il le faut. Il ne peut plus résister parce chaque soir,c'est à elle qu'il pense au moment de s'endormir et elle imprègne son esprit quand,au matin,il se lève.

 

Il ne connaît rien à l'amour,il ne sais même pas pourquoi son cœur bat aussi fort quand il prononce son prénom. Il sait juste que ça le fais se sentir bien.

Il arrive chez lui et il s'assoie à son ordinateur,la peur au ventre et le cœur en bataille

 

 

Lucas rentre chez lui en courant,il a l'impression d'avoir le cœur au bord des lèvres. Comme chaque jours,il va lui parler comme jamais il n'a parlé à personne. C'est fou,mais bien que qu'étant dans le même lycée que lui,il se contente de l'observé de loin et pourtant chaque soir,il lui ouvre son cœur non sans une pointe de culpabilité.

 

Lucas est devenu Samantha et il repousse sans cesse le moment de lui dire la vérité. Il le trouve intéressant,beau et gentil,sensible et doux et quand un jour il est tombé sur son prénom sur ce chat,il ne pu vraiment y croire...Sam est né et après s'être suffisamment renseigné,il comprit bien vite qu'il parlait depuis des jours avec l'objet de toute ses pensées.

 

Il a beaucoup d'amis et,étant très populaire, il n'a jamais osé avouer ses attirances et ses préférences,que ce sois pour les autres garçon ou pour les livres qui le font un peu plus rêver chaque jours.

 

Alors,il s'assoie devant son grand prénom et devient Sam le temps d'une soirée...

 

 

-Paradise?es-tu là?

 

 

-Oui,j'avais hâte de te parler

 

Et voila le cœur de Lucas qui s'emballe avant que son regard ne se perdent dans les mots qui s'alignent...C'est Sam que qu'Emmanuel veut,pas lui.

 

-Moi aussi j'avais hâte. J'ai commencé un nouveau livre aujourd'hui.

 

-De quoi parle t-il?Raconte moi Sam

 

Et Lucas raconte,fais un peu rêver Emmanuel par ses mots qu'il choisi avec attention,espérant ainsi,faire passer un peu d'amour dans ses discours

 

 

-C'est l'histoire d'un homme amoureux. Mais il hait cet amour qui lui fait mal au cœur,qui ne devrait pas exister...

 

 

-Pourquoi il ne veux pas aimer?

 

Lucas déglutit et poursuit à la recherche des paroles qui puisses faire réagir son autre.

 

-Il pense que c'est un amour immoral...Il aime un de ses semblable,un autre homme et quand cet homme passe devant lui chaque jours,il sent son cœur lourd et léger à la fois. Il est triste parce qu'il ne sera jamais heureux,avec cet homme ou avec un autre...Il se le refuse.

 

Les larmes de Lucas coulent sur ces joues car il sait que cet homme,c'est lui...Il ne pourra jamais se blottir dans les bras de celui qu'il aime,il sait que d'ailleurs,quand le moment tant redouté arrivera,il devra l'abandonner,l'oublier.

 

Emmanuel pleure doucement sur sa chaise car le destin de cet homme est triste. Il pense que l'amour,peut importe sa nature devrait être assouvi...Il se sent lui-même trop seul pour pouvoir juger ses hommes et ces femmes un peu « différents »

 

 

-Qu'arrive t-il à cet homme ensuite?

 

 

-il disparaît parce qu'il n'y a que ça à faire...Il disparaît le jours ou l'objet de ses désir s'approche de lui. Il est lâche et quand le moment qu'il attendait arrive,il n'ose avouer ses sentiment qu'il juge anormaux. Alors il disparaît.

 

-C'est triste...L'amour est quelque chose de trop merveilleux pour passer volontairement à côté. Chacun est libre d'aimer qui il souhaite.

 

-Comment sais-tu que l'amour est merveilleux toi qui n'a jamais aimé.

 

Lucas sait tout d'Emmanuel,ses peurs,ses passions,ses envies...et sa solitude. Il n'ose espérer qu'il ai pu lui faire découvrir l'amour,au travers de Sam,mais il le redoute aussi,il redoute ses larmes quand il disparaîtra de sa vie...Parce que,oui,il est lâche.

 

-J'ai envie que l'on se rencontre...J'ai tellement de choses à te dire,d'endroits à te montrer...

 

Et voila,les mots ont été dit...Les mots meurtriers que jamais Lucas n'aurait voulu lire...Il aurait du arrêté quand il en était encore temps...Ne jamais commencer cette mascarade qui rend sa vie à la fois rayonnante et triste.

 

-Sam...J'ai eu du mal à te demander cela,j'ai du me maltraiter le cœur pour oser te dévoiler que tu compte autant dans ma vie...Répond moi.

 

Et les mots tueur...Lucas a envie de ce laissé mourir plutôt que de lui avouer son mensonge...Emmanuel est amoureux d'une femme,pas d'un homme responsable de sa future descente au Enfer

 

-Je ne t'aime pas. Je dois partir ,salut.

 

Et la rage dans ses geste quand il clique encore et encore,s'abîmant les doigts,la tête,le cœur.

Il a fuit...Son Paradis ne sera jamais plus et jamais son âme ne connu pareil douleurs

 

 

Je ne sais pas combien de temps Emmanuel est resté là à attendre avant de comprendre,que son amie ne reviendrait plus...Plus jamais. Il n'a pas sentit ses larmes,il n'a pas entendu son cœur meurtrit battre de moins en moins vite...Mais il comprit que l'amour avait refusé de lui ouvrir ses portes.

Il ne voulait pas savoir pourquoi parce qu'il n'était pas assez combatif pour cela...non,il voulait juste que cette douleur cesse...

 

La douleur d'amour et pire que celle de la solitude...Une blessure chasse l'autre. C'est ça la vie?Sa vie...Cette impression de mourir un peu plus chaque seconde qui passe,scrutant son écran à présent vide de mots.

 

Plus d'amour,plus de solitude...Plus de vie. Voila ce qu'Emmanuel comprit. A peine 18 ans et déjà mort.

 

 

 

Lucas ne voulait pas succomber à son envie de mourir car une seul image venait dans sa tête,encore et toujours...Emmanuel et sa solitude,et ses larmes qu'il imaginait comme de nombreuse coulé de diamant brute. Emmanuel et son envie de mourir semblable à la sienne...Son envie de partir là ou la douleur n'existe pas.

Il savait que son Paradis n'aurait pas sa volonté et un élan de panique parcouru alors son corps.

En un bond il fut dehors.

Courir,le plus loin,le plus vite possible et ne pas tenir compte de l'épuisement de son corps,ni des crampes vrillant ses mollets...Courir comme les héros des livres dont il parlait avec Emmanuel.

 

 

Emmanuel a tout préparé,minutieusement. Il a toujours été perfectionniste. Toute ces pilules aligné scrupuleusement l'une à côté des autres,parfaitement droite et semblable.

La porte qui s'ouvre à lui peu à peu semble sa seule issus parce que,si même l'amour se refuse à lui,rien ne peut plus lui arriver de bien...et il se sens mort.

 

Lucas est à bout de souffle mais il continu. Il finira sur ces genoux si ces pieds ne peuvent plus le porter.

Enfin,il reconnaît la bâtisse ou vit Emmanuel.

Il s'est renseigné depuis longtemps,il est même déjà venu traîné par ici,espérant l'apercevoir ne serait-ce qu'une seconde.

Au deuxième étage de la maison,sur la gauche,il sait que c'est sa chambre,que c'est d'ici qu'il lui parlait chaque soir. Il imagine sa chambre remplit de livre de toute les couleurs...Un peu comme la sienne.

 

Arrivé en bas,il est perdu,et ne sais plus quoi faire...Alors il l'appelle...Il crie son prénom aussi fort qu'il le peu,il se brise la voix mais ça n'a pas d'importance.

 

 

 

Emmanuel attrape la première pilule et la gobe dans un rictus de dégoût...Finalement,mourir n'est pas si facile. Il entend dans sa tête,quelqu'un crier son prénom...Dans sa tête,de toute façon,qui pourrait bien prêter attention à lui,il n'a jamais eu d'amis...Enfin si,juste une fois,mais ça,il aimerai l'oublier...Partir sereinement.

La deuxième pilule prend le même chemin que la première rapidement. Il n'est pas habitué et sa tête lui tourne déjà un peu. C'est bon signe,peut-être n'aura-t-il pas besoin d'avaler les vingt-cinq cachet finalement.

Son prénom résonne encore dans sa tête et il aimerait bien savoir à qui appartient cette voix qui prends possession de son esprit,avant de mourir.

 

 

 

Lucas voit Emmanuel au travers des rideaux mais il semble bien que ce dernier n'entend pas...Ne veux pas entendre,alors,il joue sa dernière carte...celle qui le tuera lui mais qui sauvera celui qui compte tant,celui qu'il est en train de tuer...

 

-PARADISE!

 

 

 

 

Emmanuel Laisse glisser le quatrième cachet dans sa gorge. Il pensait qu'il irait plus vite,les mangeant tous d'un coup et qu'il irai s'allonger en attendant sa délivrance...Finalement,il laisse passer du temps entre chaque pilule,savourant la sensation divine de sa vie qui lui échappe peu à peu. Il prend le temps de penser à tout les livres qu'il à lu et à la rivière qui continuera de couler sans lui. A ses parents qui ne remarqueront rien avant un moment...Trop absent,autres choses à faire.

Il pense au livre de Sam...Il aurait au moins aimé le lire,rien qu'une fois caresser les mots que ses yeux ont parcouru...Il ne connaîtra jamais la fin de l'histoire...Qu'arrive t-il à cet homme,fini t-il par accepté d'aimer? Il aimerait beaucoup être à sa place...Avoir le choix. Son nom résonne encore et se tait enfin...

 

-PARADISE

 

Sa main lâche la pilule qu'il tenait,chamboulant tout son équilibre,percutant les autres pilules rangé en rangs d'oignon,les déplaçant,semant le désordre,sur la table et dans sa tête.

 

 

Sam

 

Les quelques petit carrés blanc qu'il a déjà ingurgité,l'empêche de marché droit et c'est en titubant qu'il atteint la porte,l'ouvre et s'effondre.

 

 

Lucas regarde son ami tomber...Il hurle et dans un élan d'espoir,il le prends entres ses bras,le berce,lui parle alors qu'il voit ses yeux papillonner avant de s'ouvrir et de poser des yeux humides dans les sien.

 

 

-Emmanuel pardonne moi...Je connais la fin de l'histoire. Reste réveillé,il faut que tu écoute.

 

-Raconte moi...Je veux savoir avant....

 

Il l'enlace de plus en plus fort,lui donnant sa vie. Son Paradis perd pied doucement...Lucas N'essuie pas les ruisseau d'eau salée qui coule sur ses joues...Rien ne peut l'empêcher de parler...

 

 

-L'homme,il était lâche et il à fait la chose la plus horrible du monde,il à mentit et ensuite...Il à fuit comme un imbécile. Mais il à finit par se rendre compte que c'était une erreur...Pardonnes moi Emmanuel...Je ne suis pas Sam,je ne serait jamais elle mais ne meurs pas...Pardon.

 

 

-L'amour n'a ni forme,ni sexe...J'accepte ce dernier sous toute ses formes...Je t'aurais accepté,et j'aurais continué de t'aimer très fort...L'autre homme meurt-il dans ton histoire?

 

-Non...Il se bat de toute ses forces

 

Lucas se pense doucement sur Emmanuel et pose ses lèvre sur les siennes. La bouche de son vis-à-vis a un goût acide mais peut importe. Un baiser est un baiser,qu'importe sa saveur.

 

 

 

Je ne connais pas la fin de cette histoire . J'ai juste aperçu Deux beau garçon souriant près d'une rivière ce matin. Ils semblait heureux...Peut-être étaient-ce eux...Ou pas.

Quoi qu'il en soit,le bonheur fini toujours par frapper à toute les porte...Je laisse toujours la mienne ouverte...Au cas ou.

Par shanyah - Publié dans : OS - Communauté : Les Romances Explosives
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Mercredi 11 juin 3 11 /06 /Juin 16:55

L'obscurité.

 

 

.

Comme chaque soir,j'ouvre ma porte,à la recherche d'un peu de fraîcheur. Il ne fais pas chaud,non,c'est mon corps qui brûle.

 

Comme chaque soir,j'attends que le ciel tombe de fatigue,dévoilant sa lune brillante après avoir bercé son soleil pendant un temps,pour ouvrir cette porte qui me dévoilera les ténèbres de la nuit.

 

Les rues sont désertes et j'aime beaucoup cette sensation de vide qui m'enveloppe alors que seuls mes pas résonnent sur le parvis.

 

Oh,j'ai failli oublier,je m'appel Elliot,j'ai 19 ans. Fils d'un patron de multinationale et d'une grande dame du monde,courant de gala en repas de bienfaisance...Je suis seul. On dit que l'argent ne fais pas le bonheur et je crois que c'est la vérité.

 

Je suis seul alors,j'offre chaque soir ma solitude à la nuit parce qu'il faut bien que je fasse quelque chose de ce sentiment inutile.

Je ne cherche pas la compagnie de mes semblable,je parcours juste les détales de rue,touchant les murs,humant l'odeur du monde,m'imprégnant de tout les bruits qui effleurent mes oreilles.

 

Le vent souffle un peu dans mes cheveux blonds et mes yeux verts s'habituent un peu plus à l'obscurité à mesure que j'avance.

On me dit souvent que je suis bel homme mais je ne comprends pas vraiment ce que cela signifie,je me fiche d'être beau ou laid,j'ai juste envie de continuer à tenir compagnie à la nuit...J'attends un signe de sa part,quelque chose qui changera ma vie mais qui n'arrive pas...

 

Je prends appuie à un mur en pierre,il a plu hier,le sol est humide sous mes pieds et le mur froid me glace les doigts.

Je me sens bien contre cette parois gelé...Certains pourrait me trouver fou,mais voyez vous,on fini toujours par chercher le contact là ou il y en a pas.

 

« je suis trop seul »

 

Je parle seul,je parle au mur,à la nuit...Au silence et je n'entends pas ce silence troublé par l'inconnu qui observe ma solitude d'un œil gourmand.

Je fini par sentir son souffle sur ma nuque,mais je ne me retourne pas,je continu à fixer la pierre,je n'esquisse aucun geste quand ses mains chaudes se posent sur mes hanches,m'attirant un peu contre lui...C'est un homme,et j'aime son odeur,j'aime ses doigts qui frôlent ma peau alors qu'il soulève un peu mon pull.

 

-Je peu t'aider à être moins seul

 

Sa voix est suave,sexy,et je gémis au simple contact de ses lèvres contre mon oreille,de sa langue en effleurant le lobe doucement,de ses dents mordillant un peu ma chair.

 

Je n'ai jamais été attiré par les hommes...Ni par les femmes. Je n'ai aimé que la nuit,mais ce soir,j'ai envie de goûter à la volupté de son corps inconnu.

J'ose me retourner un peu,espérant voir si,dans ses yeux,se trouve le même désir que dans les miens mais il m'en empêche...

Sa main se pose sur mon regard,m'obligeant à regagner cette obscurité que j'affectionne tant.

 

-Garde tes yeux fermé.

 

Le ton est un peu dur,autoritaire et je me laisse allé à la tentation quand,les yeux toujours fermé,il tourne mon visage vers le sien et presse sa bouche contre la mienne.

Sa langue essaie de passer le barrage de ma bouche,caressant mes dents avant que je consente à les entrouvrir,satisfais du goût de sa salive. Goût de tabac,de bière et de désir.

 

Ses mains balayent mon corps de leurs doigts experts et je me laisse à pensé que j'ai enfin reçu le cadeau de la nuit.

Mon pull passe au dessus de ma tête en même temps que mon t-shirt et je garde les yeux fermés très fort,résistant à la tentation de les ouvrir quand,après avoir quitté ma bouche,je sens son regard sur moi. Je ne sais pas de quel couleur sont les yeux qui semble me transpercer,mais je constate la douceur de ses doigts quand il caresse mon torse imberbe,s'immobilisant soudainement sur un téton pointé qu'il pince un peu sous mes quelques gémissement de contentement.

 

Je me sens fébrile,son corps se sert un peu plus contre le mien et je sens ses envie à travers son pantalon alors que je me surprends à frotter mes fesse contre lui doucement. Ses doigts se crispent sur ma peau et sa langue goûte mon cou offert,traçant un sillon humide sur ma peau,fraîcheur accentué par le vent.

 

Il me retourne,redoutant sans doute de s'offrir à mon regard mais je garde les yeux clos,j'aime cette sensation d'inconnu,fantasme vicieux qui occupe mon esprit,décuplant mes autres sens alors qu'une de ses mains détache peu à peu les boutons de mon jeans déjà trop serré. Il m'embrasse encore un peu,m'insufflant de l'amour à travers son haleine torride et quitte ma bouche pour savourer mon tout...Sa langue glisse sur ma peau,serpent d'amour,titillant à présent mon mamelon jusqu'à présent maltraité par ses doigts.

 

Ma respiration s'active tandis qu'il embrasse mes deux petit bout de chair rose l'un après l'autre pour ensuite continuer sa route vers mon ventre plat et musclé.

 

-Tu es magnifique

 

Je ne répond pas,qu'aurais-je pu dire? Je me contente de glisser mes doigts dans ses cheveux fins dont je découvre la texture d'une incroyable douceur. Je ne saurais deviner leur couleur mais je les imagine retombant sur ses épaule tel un voile soyeux...

 

Et alors qu'il passe sa langue sur mon nombril offert,mes doigts s'enroulent un peu plus dans ses longue mèches,je sens un frisson parcourir son corps. Il embrasse avec plus de fougue,lèche chaque parcelles de ma peau nue,caresse mon torse de ses mains,offrant à mon être un moment d'extase.

 

-Encore...Plus

 

Je ne reconnais plus ma voix transformé par le plaisir d'une peau,d'une bouche sur mon corps. Je sais comment cela va se terminer et j'en tremble d'excitation. Il souris contre mon ventre et descend encore un peu,je l'imagine alors face à mon pantalon ouvert,sa langue passant sur ses lèvres d'envie.

 

Je me sens durcir encore quand ses doigts quitte mon torse,se dirigeant vers mon entrejambe,l'effleurant à peine alors que je gémis,mélange de plaisir et de frustration. Mon inconnu est cruel,sa langue caresse le tissus de mon boxer et contemple ma réaction,celle qu'il attend.

Mes doigts caressant ses cheveux se font plus pressant,appuyant un peu sa tête vers la protubérance que forme ma verge emprisonné.

 

Il ne se fais pas prier et d'un coup,d'un seul,il libère mon bâton de plaisir de sa prison,descendant pantalon et sous-vêtement le long de mes jambes. Je me sens fiévreux à présent alors qu'il souffle un peu sur mon intimité,douce brise de luxure entourant mon membre brûlant. Un râle s'échappe de ma gorge et je me surprend à attendre patiemment la sensation de sa mains sur mon sexe. C'est sa langue que je sens et je rejette ma tête en arrière alors qu'il en déguste de goût,me léchant sur toute ma longueur.

Je gémis et sans même m'en rendre vraiment compte,je donne des petits coups de rein en direction de sa bouche que j'imagine chaude et accueillante.

 

Quand il me prend enfin entre ses lèvres,enfonçant mon sexe toujours plus loin dans sa gorge,une explosion de plaisir s'empare de moi. Sa bouche commence de longs vas et viens alors que sa langue s'enroule sur ma verge. Je ne me soucis plus de l'endroit ou je me trouve,je gémis bruyamment,mon corps se consume sous ses caresses délicieuses. Mes reins me brûlent,esquivent quelques mouvement sec entre ses lèvres et je fais l'amour à sa bouche,doucement,puis plus vite...J'en veux toujours plus. L'inconnu laisse échapper un grognement de satisfaction alors qu'il immobilise mon corps contre le mur,me suçant de plus belle,m'offrant une vision d'étoile scintillantes au travers de mes yeux fermés.

 

Deux de ses doigts se présente contre ma bouche que j'ouvre volontiers,les léchant avec avidité,suçant de façon gourmande ses phalanges délicieuse contre mon palet.

 

Il me les retire et je pousse malgré moi un râle de frustration bien vite oublié quand,sa bouche s'activant toujours sur moi,je sens un de ses doigts pénétrer mon corps. Je me crispe,me tends,la douleur s'insinue dans ma tête comme le plus mauvais des présage. Pourtant,bientôt,je le laisse se mouvoir en moi,m'empalant presque de moi-même sur son doigts,me laissant aller à la sensation de possession qu'il à sur mon corps. Un deuxième doigts s'empare de moi,et je sens mes bourses se contracter,mon sexe tressaillir et mon ventre me brûler. Entre ses lèvres,je jouis alors,savourant ses dernières sucions alors que j'entends ma semence glisser le longs de sa gorge.

 

Je me sens tomber mais il me rattrape,se relevant,se serrant contre moi alors que ses doigts me fouillent,me touchent de plus en plus profondément. Mes mains frôlent son corps,se posent sur sa poitrine d'où je peux sentir son cœur battre la chamade. Il porte une chemise et je détache un à un les boutons de son vêtement,laissant ainsi mes doigts toucher sa peau nue,ses muscles délicats. Sa chemise tombe sous mes caresses alors que dans ma tête,je l'imagine,son corps,ses yeux,sa bouche sensuelle et gourmande qui m'embrasse,me laissant savourer un arrière goût de mon fluide.

 

J'aimerai le découvrir encore mais il me retourne encore,caresse ma croupe alors que ses doigts quittent mon antre. Je me frotte à lui alors que j'entends distinctement le bruit de son pantalon,de sa ceinture,de sa fermeture éclaire...Du froissement du tissus qui glisse au sol.

 

Je me recule un peu plus,les mains plaqué sur le mur,témoin de notre union insolite.

 

-te sens tu encore seul?

 

Je frémis alors que son souffle sur ma nuque me bouscule le cœur,Sa voix virile mais tellement douce me bouleverse...

 

-Encore un peu.

 

-alors je t'en offrirai « encore un peu »

 

Et sur ses mots,il prend possession de moi,me pénétrant brusquement de son dard tendu alors que je hurle,sans m'en rendre compte,alliance de douleur vive et de plaisir consumé.

Une de ses mains retrouve la sensation humide de ma bouche et j'embrasse chacun de ses doigts alors qu'il s'active dans ma cavité offerte. Je le laisse se mouvoir en moi et,bientôt,un plaisir immense s'empare de moi. Il me plaque contre lui et nos deux corps nus esquivent un ballet amoureux des plus excitant. Ses hanches claquent contre mes fesses que je bouge alors dans un déhancher explicite. Son membre imposant en moi,je me sens revivre...Moins seul.

Sa deuxième main rejoint mon sexe de nouveau tendu,et commence à le branler doucement

 

Des grognements s'échappent d'entre ses lèvres,se mêlant au gémissement que je pousse à chaque fois qu'il me pénètre,toujours plus profondément que la fois précédente. Ses coup de butoir se font de plus en plus rapide,de moins en moins doux et je mords un peu ses doigts quand,dans un dernier râle de plaisir,je me déverse sur sa main au moment ou je sens la chaleur du fruit de notre plaisir couler dans mon corps.

 

Nous restons là un moment,contre lui je suis bien,contre son corps moite de sueur,nu.

Puis viens le moment ou il se détache et je ne me retourne pas,je ne dois pas,au risque que cela vous semble bizarre,je ne peux pas connaître son visage...Je sais qu'il ne le veux pas.

 

Je l'entend se rhabiller lentement puis,il pose un baiser sur mes lèvres,un baiser tendre

 

-Il n'y a rien de plus beau que la solitude à travers l'obscurité.

 

Ses pas résonnent dans la ruelle puis plus rien. Ses derniers mots emplissent mon esprit alors que j'ouvre enfin les yeux. Il a fort raison,ce soir,j'ai aimé ma solitude et je ris au paradoxe de cette nuit magique. Je contemple l'unique vêtement sur le sol...Une chemise noire,nulle trace de mon pull...Plus de t-shirt.

Je ramasse le tissus,le portant alors à mon nez,respirant les effluves de sa peau...je n'ai même pas pu le remercier pour cette danse...Pour son dernier cadeau,qui me permettra de me souvenir de son odeur demain matin.

 

 

Deux jours se sont écoulé et je suis retourné chaque nuit dans cette ruelle...Je suis rentré bredouille les deux fois.

Je n'ai pas lavé sa chemise,la peur de ne plus jamais pouvoir sentir son parfum me vrille le ventre.

 

J'aime à imaginer qu'il me cherche aussi et je me suis mis à sortir le jours,à la lumière,parcourant les rues bondés comme s'il allait apparaître devant mes yeux comme par enchantement.

 

La chaleur m'épuise,je m'assoie sur un banc face à une étendu d'herbe verte. Les cris des enfants m'apaise,le lac non loin,rafraîchi l'air de quelque degrés...

M'abandonnant un peu à l'observation des gens,je laisse mes yeux vagabonder vers celui qui s'assoie en face de moi alors que ses yeux gris ne me quittent pas.

Ses cheveux châtains,mi-longs,épousent parfaitement la forme de ses épaules. Ses lèvres divinement bien dessinés esquissent un sourire alors que mes yeux brillants le détaillent.

 

Je l'observe un moment,mes yeux ancré dans les siens,je me sens bien...Et bientôt,je m'approche de lui,prenant place à quelques centimètre de son corps,mon nez se délectant de son odeur tant apprécier. Je le regarde encore une fois et je lui parle enfin,brisant un peu la magie de notre histoire

 

-Merci...

 

Je ne saurais quoi dire d'autre et tandis que ses lèvres prennent possession de ma bouche,me refaisant redécouvrir leur saveur,je me promet alors de ne plus jamais lâcher sa main,parce que c'est probablement ensemble,à présent,que nous découvriront les secret de l'obscurité de la nuit

Par shanyah - Publié dans : OS - Communauté : Les Archanges de Sade
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Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 12:58

Je poste ce petit OS Suite de "La consécration de l'amour" . Dédicace à Hana-chan,ma première lectrice,qui n'aime pas les fin ouverte...Je t'offre ce petit texte parce que je t'aimeuuuuuh fort ^^








La consécration de l'amour

Le bonheur qui frappe

 

 

Aujourd'hui Lucas court comme chaque jours...Il sait qu'il est attendu. Il aurait aimé le toucher,l'embrasser mais les choses sont différentes. Il laisse alors le temps guérir les blessures de celui qui compte pour lui autant que sa propre vie. Au lycée,ils ne se parlent pas,se regardent de loin,se sourient un peu parfois.

 

Il court toujours,bousculant un peu les gens,qui le regarde alors d'un air renfrogné. Mais il s'excuse toujours malgré sa hâte.

 

Il arrive chez lui et sans même retirer son sac qui lui fait mal au dos,il s'assoie devant son ordinateur,celui qui a vu naître leur amour.

 

Il se souvient de ce jour ou,il a failli le perdre...Il l'aurait sûrement rejoint vers un ailleurs et c'est ensemble qu'ils auraient franchi la porte de lumière les emmenant vers l'autre monde.

 

Maintenant,il sait que l'autre l'attend,certainement assis devant son bureau trop bien rangé,son ordinateur devant les yeux...Son cœur se remplit de joie quand,à peine connecté,il reçoit ses premiers mots.

 

-bonjour Lucas.

 

De simple mots...Juste une salutation d'usage,étrange,qui arrive en fin de journée malgré leurs multiple regards insistants dans la journée,mais qui réjouissent Lucas,qui,les joues rouges,répond aussi vite qu'il le peut. Ses doigts courent sur le clavier.

 

-Bonjour Emmanuel. Tu m'as manqué.

 

Et voilà,la conversation s'engage,relation insolite,magique,lien qui unit deux garçons solitaires.

 

-Tu m'as manqué aussi...Je n'ai cessé de te regarder aujourd'hui. Je t'ai trouvé très beau...

 

Le corps de Lucas s'enflamme,chaque nouveau mot le met en émois.

 

-J'attends patiemment que tu viennes vers moi...Je suis beau à travers tes yeux,tout comme toi tu l'es au travers des miens.

 

-Comment pourrais-je osé?

 

-en attrapant la main que je te tends

 

Et les phrases défilent,les heures passent et ils restent là,derrière leurs écrans,caressant le clavier comme ils caresseraient leurs corps de leurs doigts fins...Si seulement ils osaient.

 

-Que ferais tu si je venais te parler?

 

-Je prendrais soin de toi...Je prendrais ta main dans la mienne et je l'a serrerais fort.

 

-Et les gens...Tu n'as pas peur Lucas?

 

-qui as dit un jours

« L'amour n'a ni forme,ni sexe...J'accepte ce dernier sous toute ses formes... »?

 

Lucas sais que son vis-à-vis hésite,mais il essaie de croire que bientôt,ses lèvres se poseront sur les siennes...Encore.

 

-Je dois partir Lucas...A bientôt.

 

Et voilà...Emmanuel fuit encore,laissant Lucas dans un désarrois bancal,menaçant de le faire tomber tant il tremble de frustration.

Il se sentait si prêt du but...Il aurait presque pu sentir les bras de son autre autour de son cou. Alors seulement,il se relève et tombe sur son lit,les larmes glissant doucement le long ses joues. Il mérite certainement ce qu'il lui arrive,pourtant,chaque soir,quand il se retrouve seul,il sens son cœur se serrer,saigner un peu à l'intérieur de son corps gelé.

 

 

Il ne se souvient pas s'être endormit, mais quand enfin il se réveille,ses joues sont encore humide,la lune observe son chagrin alors que la porte d'entrée semble vibrer sous les cou régulier que quelqu'un lui inflige,seulement,Lucas n'a envie de voir personne,sauf lui...

 

La sonnette retenti à ses oreilles,sa tête encore épuisé lui fait mal.

Il peste à voix basse contre son visiteur qui le dérange,insiste...

 

Des larmes...Voila ce qu'il entend,des larmes et une main grattant faiblement la porte...Alors enfin,il se redresse et cours...Courir,encore et toujours comme un quotidien qui le poursuit continuellement.

 

Il ouvre enfin la porte et les larmes se taisent alors qu'il le regarde,hébété...

 

-Je t'aime Lucas...tu as raison...J'accepte l'amour sous toute ses formes.

 

Et alors que la porte se referme sur leurs deux corps enlacés,il me semble apercevoir la passion d'un tendre baiser...Deux langue s'entrelacer et le bonheur dans les yeux de deux êtres liés...

 

Bientôt,près de leurs rivière...Leur corps s'uniront sous une pluie de pétale de fleur de cerisier...Le printemps,témoin de leur amour continuera de faire fleurir la douceur de leur baiser.

Par shanyah - Publié dans : OS - Communauté : Les Romances Explosives
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Mercredi 27 août 3 27 /08 /Août 17:08

Aujourd'hui, je ne vous propose pas une suite, mais un petit One shot. L'histoire entre un homme et un ange Mais pas n'importe lequel...Bonne lecture.

Je tiens aussi encore une fois à remercier les personnes m'ayant laissé des commentaires. ça me touche profondément, merci à vous toutes .

Je recherche toujours une bêta-lectrice/correctrice. Si cela vous interesse, laissez moi au moins vos adresses mail que je puisse vous contacter. (Bonne maîtrise de la langue française, conjugaison,orthographe...exigez ^^)






C'est un jour comme tant d'autre, enfin, pas tout à fait.

Le soleil s'infiltre dans ma chambre à l'allure masculine et je contemple le corps échoué près de moi. Comme chaque vendredi soir, je suis sorti et comme chaque vendredi soir, j'ai complété un peu plus mon tableau de chasse. Comme la plupart du temps, je ne me souviens pas de son prénom mais qu'importe, je sais la douceur de sa peau, la brutalité de ses coups de rein alors qu'il me faisait l'amour, ses sourires et l'expression d'un plaisir non feint sur son visage alors que l'orgasme prenait possession de nos deux corps entremêlés.

J'ai un peu froid, mon corps nu implore un peu de chaleur alors que ma conquête d'hier soir ouvre deux grand yeux vert et observe ma peau parcouru de frissons.

- Je m'appelle Sven.

Sa voix est chaude et sensuelle. Je n'ai pas pris le temps d'y faire attention cette nuit. Et puis nous avons peu parler... Nos corps se sont exprimé mais c'est tout, rien de plus.

- Sven...

Je répète son prénom sous son regard interrogateur, juste pour le laisser glisser sous ma langue. Ses cheveux blonds éparpillé sur l'oreiller immaculé forme une auréole autour de sa tête, comme celle d'un ange.

- Moi c'est Niels.

Ses doigts frôlent ma peau et viennent s'emmêler dans mes cheveux ébouriffés alors que ses lèvres m'offrent un sourire des plus divins.

Il est beau, c'est incontestable, je ne me rappel pas avoir déjà effleuré un homme aussi parfait.

Hier soir, alors qu'il attirait ses prétendant comme un aimant, c'est moi qu'il a choisi et je ne comprend toujours pas pourquoi. Je ne suis pas le plus séduisant, ni le plus sérieux, d'ailleurs, ma réputation d'homme « très ouvert » à déjà dû faire le tour de la ville. Pourtant, il semble si pur... Un envoyé du ciel je vous dit.

Pour une fois, je n'ai pas envie de faire dégagé celui qui partage mon lit. J'aimerai l'enchaîner et l'obliger à rester ici toujours parce que son contact m'électrise.

C'est une sensation étrange, j'ai 26 ans et je n'ai toujours eu foi qu'aux relations physiques, pensant peut-être à tord que le moindre attachement pourrait m'être tout simplement... Chiant. Aujourd'hui, son regard m'envoûte et m'appelle à lui à chaque fois que je tente de détourner les yeux. Je n'ose envisager son départ.

Sa mains se fait plus câline encore, redessinant les traits de mon visage du bout des doigts, lentement, tandis que je tombe un peu plus amoureux de lui à mesure que les secondes passent. Mon corps se rapproche du sien, je n'ai plus vraiment froid car sa chaleur m'enveloppe rapidement alors qu'il m'entoure de ses bras musclés.

- Pourquoi moi... Tu n'avais que l'embarra du choix.

Je ne sais pas pourquoi je brise le charme de notre silence, c'est juste que je sens que, pour la première fois depuis que je suis rentré en âge des expériences, c'est moi qui vais souffrir. Mes sentiments se croisent, s'entrechoquent alors que je savoure la chance d'avoir été l'heureux élu et le regret d'être celui qu'il brisera à coup sur.

- Parce que nul ne peut mourir sans avoir connu l'amour.

Mourir? Je n'envisage pas de mourir et l'amour, je m'en balance, pourtant, je me blottis un peu plus contre son torse alors que son souffle chaud se mêle au courant frais qui progresse depuis la fenêtre ouverte.

- je ne compte pas mourir tout de suite... Alors peut-être que l'on pourrait se revoir?

Son petit rire résonne dans la pièce baigné de soleil. Je prends sa réaction comme un refus, et malgré moi, mes yeux se perlent de fines gouttes salées... Mais que m'arrive t-il? Je ne me reconnais plus, je ne suis plus celui que j'étais encore la veille. Je suis perdu...

Sa langue glisse sur ma peau et me procure un instant de bien-être alors qu'il boit mes quelques larmes, se délectant visiblement de leur saveur...

- Pourquoi?

- Parce que nul ne peut mourir sans avoir au moins une fois pleuré d'amour.

Bientôt, son corps se presse d'avantage sur le mien, épousant mes formes à la perfection. Ses hanches ondulent contre les miennes alors que son entrejambe me frôle langoureusement.

Son être tout entier s'offre de nouveau à mon regard, et sans même une once de préparation, son sexe tendu s'infiltre dans ma chair. J'ai mal, mais je ne crie pas et déjà j'entends ses mots, étranges et enivrants

- Niels...Nul ne peut mourir sans avoir connu la douleur d'un amour...

La douleur laisse bientôt sa place au plaisir et c'est dans de nombreux gémissements étouffé par la douceur et la passion de ses lèvres que je me laisse transporter par l'ivresse de la jouissance qui prend possession de mon corps.

Son esprit semble se mélanger avec le mien et bientôt, une multitude de mots tendres viennent étourdir mes oreilles alors que sa bouche reste scellé à mes lèvres rougis par nos baisers.

L'ardeur de mon compagnon me ravis et dans, un dernier coup de butoir davantage profond que les précédents, ses doigts se crispent dans mes cheveux et son corps retombe sur moi, épuisé.

Une douleur dans ma poitrine me ramène à la réalité et j'étouffe un cris, le souffle court alors que remplir mes poumons devient de plus en plus laborieux. Mon partenaire me regarde et me sourit, alors seulement, je comprend...

- Oui, je le savais... Je suis juste une âme égaré, un ange de la mort... Je le savais. J'aurais dû t'emmener il y a plusieurs heures de cela mais tu me semblais trop vide... à quoi bon prendre la vie d'un homme déjà mort... Tu devais apprendre le coût de la vie. Niels, Pardonne moi, il faut partir maintenant...

Une souffrance intolérable s'empare de moi alors que j'enregistre les informations... Mourir, mais pourquoi alors que la vie me semble soudainement si belle... Moins triste. Je regarde l'ange s'approcher de moi une dernière fois avant de fermer les yeux. J'entends encore faiblement les battements de mon cœur alors que la douce voix de la mort me berce encore un peu

- Je t'ai choisi parce que je devais t'emmener... Prend ma main et ne la lâche plus jamais Niels...

J'arrive à articuler quelques mots qui me semblent insignifiant...

- Tu va rester avec moi?

Et alors que ses lèvres froides se posent sur mon front, sa mains enserre la mien davantage.

- Rester avec toi? Mais pour l'éternité... Nul ne doit oublier son premier amour Niels.

C'est avec un sourire que je me suis éteint, emporté par l'ange alors que les sensations de ma dernière fois me ravissent...Reste à découvrir toute celles d'après, mais ça, c'est une autre histoire...

Par shanyah - Publié dans : OS - Communauté : Les Archanges de Sade
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Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 09:45

Coucou mes chéries... Aujourd'hui, je ne vous offre pas une suite mais un petit one shot que j'avais en tête depuis un moment déjà. Je vous laisse découvrir mon oeuvre (enfin si on peut dire ^^) Ce n'est pas la meilleure mais je l'a trouve assez mignonne. J'aime faire dans la naiveté.

Je vous préviens, ça dégouline de guimauves lol 


Merci a tous pour touts vos commentaire, ça me vas droit au coeur 



Je suis un garçon tout ce qu'il y a de plus banal. Étudiant en médecine... Banal je vous assure. Physique agréable? Peut-être, je n'en sais rien, mon apparence m'importe peu. Des yeux marron, des cheveux noirs, négligés, des vêtements classiques... Rien en moi n'attire l'attention. Enfin si, quelque chose à vrai dire. Quelque chose de beau, de drôle et d'élégant... Mon frère.

 

 

J'ai eu la chance de partager le ventre de ma mère avec cet individu. Enfin, la chance, façon de parler, même dans mon cocon maternel, il avait tendance à prendre toute la place, si bien que même là, je suis passé inaperçu. Jusqu'à son huitième mois de grossesse, ma mère n'a eu conscience de ma présence tant il s'accaparait mon espace... Déjà à cette époque, j'étais caché par son ombre.

 

 

Je vous entends déjà murmurer. Non, je ne me plains pas, je ne le hais pas plus. Au contraire, cette paix qu'il me fournit en attirant tous les regards dont je ne sais que faire m'arrange.

 

Mon nom est Noa et je ne suis personne.

 

 

Mon frère, lui, c'est quelqu'un. Bizarrement, il ne me ressemble pas du tout. Ses cheveux sont forcément plus brillants et ses yeux plus grands. Son sourire surtout, son sourire si lumineux et enchanteur. Moi, je ne sais pas sourire, je suis ce que l'on appelle une tête pensante. Entre les études, le travail, l'ambition et l'avenir, je n'ai pas le temps de sourire. D'ailleurs, la désinvolture, je ne connais pas.

 

 

Lui, il sait rire et surtout, il est le seul à être capable de me faire sourire. Il se joue de la vie et joue des tours au monde. Il fait tourner les têtes et aime quiconque arrive à faire raviver la flamme du désir dans ses yeux.

 

 

C'est les vacances. Il sort, s'amuse, rentre pour dormir et se réveille pour repartir à l'assaut du bonheur... Et moi, je travail. Je ne suis pas sûr de savoir faire autre chose. Sortir? Grand Dieux non, vous n'y pensez pas. Sortir au travers de ses rues bruyantes et illuminées. C'est à en perdre toute sa concentration et ma concentration, c'est sacré.

 

 

Enfin, ça c'était avant aujourd'hui. Avant que je décide de m'asseoir sur mes lunettes... Ah oui, je vous entends rire d'ici, moi, je trouve ça beaucoup moins marrant parce que sans lunettes, pas de travail...

 

 

Maintenant, me reste plus qu'à prendre mon courage à deux mains et à sortir pour me rendre chez un opticien. Moi asocial? Non, vous vous trompez. J'ai juste une trop forte appréhension du monde extérieur.

 

 

Les gens m'effraient, d'ailleurs, il ne me semble pas avoir déjà été touché, même brièvement, même par accident par quelqu'un d'autre que mon frère et mes parents, et si je suis en fac de médecine, ce n'est nullement pour voir du monde, c'est pour finir ma vie, tranquillement, dans un laboratoire, à l'abri du monde et de la lumière...

 

 

Mais revenons à nos moutons... C'est en traînant les pieds que je me rends dans la rue, l'hiver est glacé et les journées sont courtes. C'est avec angoisse, qu'en cette fin d'après-midi sombre, je me faufile entre les gens. J'imagine bien mon frère dans ce genre de situation, bombant le torse pour attirer le plus de minettes possible... Moi, je regarde mes chaussures. Elles sont assez jolies, quoiqu'un peu vieilles et défraîchies... Je ne pense pas que ce soit important.

 

 

J'ai la veste de mon frère sur le dos, ça me rassure, elle sent bon l'after-shave, j'ai l'impression de ne pas être seul au milieu de ce terrain hostile... Après tout, je suis peut-être ce que l'on appelle un asocial.

Mes pas sont rapides et réguliers, plus que le petit parc à traverser et j'y suis. Parfois je m'arrête ici quand il n'y a personne. En haut d'une colline, une petite cabane en fer forgé dans laquelle se trouvent quelques bancs, rend le lieu paradisiaque.

 

 

Ayant besoin de me remettre de mes émotions trop excessives, je décide justement de m'y arrêter. Je ne pense pas qu'avec ce froid, je puisse être dérangé par qui que ce soit, pourtant en arrivant à hauteur de la maisonnette, une silhouette se dessine dans la pénombre alors que je poursuis mon chemin sans m'arrêter... La pause au paradis, ça sera pour plus tard.

 

 

Il suffit d'un tout petit rien, d'un pas qui diffère des autres pour que tout bascule... Je n'ai pourtant rien demandé, j'aime ma vie monotone et mes journées que certains pourraient trouver tristes... Le hasard en a voulu autrement.

 

 

- Gwen? Tu es en avance pour une fois... Tu pourrais m'attendre tout de même.

 

 

Je reconnais bien cette voix, cette tonalité chantante que j'entends parfois aux travers des murs de ma chambre. Je ne sais plus son prénom, mais lui et mon frère sont comme les deux doigts de la main.

Encore une fois, je ne comprends pas vraiment comment il arrive à me confondre avec mon frère, mais je me retourne alors qu'il approche.

 

Je ne sais plus quand j'ai commencé à avoir peur. Si c'est quand il a rapproché mon corps du sien d'un geste tendre ou si c'est quand ses lèvres ont rencontré les miennes, m'entraînant dans une danse sensuelle.

 

 

Sa langue caresse ma bouche, me demandant l'approfondissement du baiser et je ne sais même pas pourquoi j'abdique et ouvre la bouche, me délectant de la saveur douce de sa salive.

 

 

Et je comprends enfin, ce n'est pas moi qu'il embrasse, ce n'est pas le premier baiser que je vis, c'est un de ceux de mon frère. C'est lui que le garçon désire et c'est à contre cœur, alors que pour la première fois de ma vie je souhaite la chaleur d'un autre, que je le repousse et me recule, plantant mes yeux dans les siens.

 

 

- Excuse-moi... Je ne suis pas Gwen... Salut !

Et j'avance, déjà prêt à essayer d'oublier cet incident, à oublier que mon frère est un peu différent... Je me suis juste trouvé au mauvais moment, au mauvais endroit, rien de plus.

 

 

- Gwen, si c‘est une blague elle n‘est pas drôle.

 

 

Il résiste, calque ses pas sur les miens et me prend la main, entrelace ses doigts autours des miens alors que je continue de marcher... Sa douceur m'enveloppe mais je ne veux pas y penser.

 

- Je ne suis pas Gwen, je suis...

 

Et sa bouche, encore, qui me dévore, qui se joue de moi. Pour la première fois de ma vie, j'envie mon frère, j'aimerai être lui, pouvoir m'abandonner aux bras de cet homme mais je ne peux me résoudre à la trahison, alors, je me débât et échappe à son étreinte.

 

 

- Ecoute-moi, euh... Qui que tu sois ! Je suis pressé, j'ai cassé mes lunettes et le magasin va fermer ! Désolé, salut.

 

- Je t'accompagne

 

 

Nous marchons ensemble et la situation me met mal à l'aise, j'ai froid mais ses doigts qu'il glisse à nouveau entre les miens me réchauffent. Pour la première fois, la folie me gagne.

 

 

Le chemin me semble trop long et je ne fait même pas attention à mon environnement. Je me souviens juste avoir dévié un peu, mais ça n'a plus d'importance alors que je me retrouve devant la porte blanche d'une grande maison en briques rouges.

 

 

Tout autour, un parterre de fleur s'offre à mes yeux et je me demande à cette instant comment elles ont pu ne pas flétrir devant le froids hivernal. Des roses magnifiques dont le parfum chatouille mes narines et toute une multitude de variétés végétales différentes.

 

 

Je succombe sans oser poser la moindre question, j'avance en baissant les yeux, et, évitant son regard, je pénètre dans un véritable havre de paix.

 

-J'ai pensé qu'il ferait meilleur chez moi.

 

 

Une douce odeur d'encens m'envoûte, me ravit alors qu'il m'entraîne un peu plus loin dans la découverte de son monde.

Quelques bougies, une ambiance feutrée, rien ne me permet plus de reculer alors que d'une simple pression, mon dos percute un mur, son corps se pressant contre le mien.

 

- Sois à moi... Noa.

 

 

Je n'ai à peine conscience d'avoir été appelé par mon prénom, et non par celui de mon frère, ma peur s'envole et je goûte une nouvelle fois ses lèvres charnues. Mes pulsions, jusqu'alors inconnues, me bouleversent mais je me délecte de leur goût divin.

Ses mains se posent sur moi et je renonce à le repousser, ma raison ne me répond plus. Je suis là, entre ses bras et j'attends le moment où l'explosion de mon bonheur prendra possession de mes entrailles.

Sa langue glisse sur ma mâchoire, redessine la forme de mon visage alors que je rejette ma tête en arrière, lui laissant ainsi le passage à la découverte de ma peau.

 

 

Je me suis toujours demandé ce que ressentait Gwen dans ce genre de moment et maintenant, je le comprend. Je déguste une oreille qui se présente à ma bouche tandis que ma veste tombe à terre.

 

- Je t'aime Noa...

 

 

Je réagis enfin et redresse son visage face au mien, il est grand tant de lire dans ses yeux. Ses grandes pupilles grises me fixent de leur lueur brillante. Je me souviens à présent de son prénom... Gavin.

 

 

- Gavin...Tu... M'aimes? Tu savais que je n'étais pas mon frère depuis le début...

 

 

- Je le savais, je te l'ai laissé croire sinon, m'aurais-tu suivi?

 

 

J'ai très chaud. Ses doigts s'emmêlent dans une de mes mèches de cheveux. Je n'ose admettre cette vérité qui enflamme mon cœur en à peine quelques secondes.

 

 

- Comment... Je veux dire...

 

 

- Je t'ai aperçu une fois. Je venais voir ton frère et tu étais à ta fenêtre, l'air rêveur. Tu regardais la magie des nuages dans le ciel... Je t'ai aimé. Je sais que tu aimes regarder le monde du haut de la colline, je t'y ai vu et chaque soir, je m'y arrête, espérant te voir avancer vers moi.

 

Dans mon trouble, j'approche mes lèvres tremblantes des siennes et remercie les nuages, et tout ces gens que je fuis, que je regarde de la petite maison en fer forgé.

 

 

Contre ce que je croyais être une méprise, je reçois des palpitations, une chaleur frémissante, et ses lèvres. Oui, ses lèvres qui me donnent des frissons et qui m'offrent des papillons dans le ventre.

Je ne suis pas allé chercher mes lunettes ce soir-là, je n'en ai pas eu besoin alors que nos peaux se frôlaient langoureusement.

 

Asocial moi? Jamais de la vie...

 

 

Par shanyah - Publié dans : OS - Communauté : Shiteki Yoku
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