Bienvenu sur mon blog de fiction yaoi.

Si le fait de voir deux ou plusieurs beaux jeunes hommes ensemble dans de belles histoires d'amour vous choque,passez votre chemin.
Pour les autres...Bonne lecture ^^

N'hésitez pas à laisser des commentaires...Merci

Je tiens,avec ce premier article à vous présenter ma première fiction originale Yaoi.

"Mon rêve empoisonné"


Eden à 21 ans,il est beau,il est intelligent,pourtant,tout le monde le fuis car il a un lourd secret...Tout le monde sauf Victoire qui le prendra sous son aile afin de lui apprendre l'amour...Pourtant,Victoire cache un secret encore plus lourd...

Alors,ça vous dit?

Dans ma tête,mon rêve de lui resurgi brutalement alors que je sens ma main balancer au loin mon réveil. j'entends ce dernier s'exploser bruyamment contre ma porte,rendant le silence à ma nuit agité.

Je ne vois ni le jour,ni les minutes qui défilent peu à peu dans mon esprit,je ne sais plus qui je suis,ni ou je me trouve. je m'embrouille.

Je m'attendais sûrement à le trouvé là,contre moi,son visage paisible,ses cheveux en batailles,esquisse de notre nuit moite et brûlante.

Je m'attendais probablement à sentir cette odeur de corps en fusion,cette odeur crasseuse mais délicieuse que mon odorat demandait encore et toujours.

J'ouvre les yeux doucement,gardant le plus longtemps possible ce rêve perdu. Je suis seul,je me souviens alors,comme chaque matin,que tu es parti. disparu de ma vie tel une poussière de fée inexistante,comme un nuage chassé par le vent...

Tout ce qu'il me reste de toi me font te haïr un peu plus chaque jours.

Je ne sais plus l'heure qu'il est,certainement l'heure de me lever,c'est un jour comme les autres. Je me rappel alors que nous sommes le lundi 8 octobre...déjà deux mois,deux putains de mois depuis le jour de ma mort. Si seulement je pouvais te détester et ne plus faire semblant de ne plus t'aimer.

Je me sens vaseux,fiévreux...J'ai peur d'aller a la fac,peur d'affronter encore les regards,comme si ,sur mon front,était écrit les vestiges d'un amour passé,tumultueux,assassin. Je n'ai plus de cœur après tout,peu importe...Comme toujours,je les toiserai de mes yeux prétentieux,je dessinerai un sourire suffisant sur mes lèvres,je ferais semblant. Tout ira bien...Il le faut,sinon,je ne suis vraiment plus rien.

-Eden?Eden ??il serait temps de te lever,tu dois partir dans 10 minutes!

La voix de ma mère me ramène peu à peu la vie alors que ma tête se trouve encore ailleurs. Je ne réponds pas,je ne gaspille plus ma salive,je sais maintenant que les mots ne servent a rien,les désillusions s'y accrochent peu à peu pour les salir. Je le sais,tu me l'a appris

Je me traîne jusqu'à la douche et je laisse l'eau froide glisser sur mon corps. Il y a encore deux mois,tes mains auraient remplacé ce froid,ta langue aurait parcourue mon être me plongeant dans une jouissance sans fin,brûlant chaque parcelles de ma peu...Tu me dégoûte...Je te désir,si tu savais comme je te désir,toi qui m'a tué.

Le miroir me renvoie mon image,mes cheveux blonds ont un peu poussés,je préfère car moi aussi,je cache mes yeux tant que je le peux. Mes yeux gris acier,tu les aimais tant...Mais étais-ce vrai?des mots encore des mots...Mon corps d'homme me fais honte,je voudrais disparaître,alors que mon reflet m'expose l'image de mon sexe dressé alors que mon esprit vagabonde vers toi. Mes mains glissent sur mon corps que tu disais bien dessiné,j'ai tellement chaud sous cette fine pluie artificielle glacé...Mes doigts atteignent ma verge gorgée de sang et je frémis,j'imagine ton sourire,ta langue glissant sur tes lèvres alors que ton regard ne cesse de me regarder m'activé sur mon être,je me souviens comme tu aimais ça. Mes vas et viens me remplissent de doutes alors que je dois t'oublier,alors que tu as orchestré ma mort,je me mords les lèvres semblables à un goût de métal,mon sang que je déteste tant...Ton poison coule dans mes veines et pourtant,j'aime cette saveur de honte...

Il ne me faut pas beaucoup de temps pour jouir,goûter à ma semence chaude et salée,léchant chacun de mes doigts,c'est toi qui m'a appris a aimer ce goût de péché...

10 minutes plus tard,je suis en route,je suis en retard comme toujours,les joues encore rouges,le sang encore chaud tapant contre mes tempes...La journée commence comme chaque jours,pareilles aux autres. Au loin,je sens déjà leurs regards,leurs chuchotements,ils s'écarteront sur mon passage,je le sais. Je suis pareil à un chien galeux,réclamant quelques caresses...Les larmes me viendront au yeux car cette main que l'on ne me tend pas,j'aimerai tant pouvoir la saisir...

Je m'appel Eden,j'ai 21 ans et je suis séropositif

J'ouvre les yeux sur un monde que je pensais avoir quitté,je me sens déçu...Mais qui suis-je pour rêver du paradis,ses portes me sont définitivement fermées,c'est toi qui me l'as dit le jour de ton dépars...Encore toi,partout...Dans mes songes,dans mon sang et mes déceptions de plus en plus nombreuses...

-Rends moi ma vie...Dis-je dans un murmure

-Hein?à qui parles tu?

Je sursaute à cette question...Cette voix...Celle à qui j'ai offert mon sourire. Je lève les yeux et je les vois. Des yeux malicieux,rieurs...Mon antre a été violé,je me sens honteux d'avoir espéré. Je ne suis qu'un rebus de la société,je n'ai le droit à rien,juste aux mépris,aux moqueries de celui qui se tient devant moi.

Je ne peu m'empêché de le trouver beau. Il ne te ressemble pas,ses yeux noirs brillent alors qu'il me regarde...Ces longs cheveux ébène retombent sur ses épaules en un éventail de douceur.

Il est debout,les mains sur les genoux,il me scrute...Ses yeux me brûlent me percent,me font mal. Je veux qu'il parte,qu'il ne se ris plus de moi,de mon mal. Je ne comprends pas ce qu'il souhaite,moi je veux mourir,Pourquoi ne le vois t-il pas a la vu de mes yeux vides?

-Je ne parle a personne. Je ne te connais pas,vas t-en.

Je hurle presque,j'en deviens ridicule,mais il ne faut pas qu'il sente ma voix trembler

-ça n'a pas d'importance,tu dors depuis deux heures,te souviens-tu ou tu te trouve?

Sa voix ne change pas,son sourire est toujours là...Je ne le laisserai pas me faire du mal,pas comme toi,pas comme eux en bas qui attendent que je me jette dans la cage aux fauves. Mon rêve me reviens en mémoire et je sombre,je ne vois plus l'être en face de moi...Je ne vois plus rien,pourquoi je ne meurs pas...Et J'entends encore cette voix,celle de l'ange.

-Je m'appel Victoire. Je peu m'asseoir?

Ne pas répondre,ne lui laisser aucune chance...Tu as pris toute mes chances,toute mes espérances. J'ai peur,j'ai froid,il s'approche et je me recroqueville ,il ne peut pas me toucher,il en deviendrait répugnant à son tour. Il ne faut pas,il semble si pur.

Mon acte du matin me reviens à l'esprit et j'ai envie de vomir...Mon sperme dans ma bouche,ma langue lapant avidement mes doigts comme l'homme en mal d'amour que je suis...Ma bouche aspirant mon propre venin.

-Je m'appel Eden,je suis un ange déchu.

Ces mots,sorti d'entre mes lèvres malgré moi,le font réagir.

Il s'arrête,il va partir,je voudrais lui crié de rester,de m'apprendre à sourire de façon si angélique...

-Dit moi Eden,je peu m'asseoir un moment dans ton jardin?

-Les fleurs y sont fanées

Mes yeux me brûles,ma voix fade est une offense à ses oreilles,je sombre un peu plus vers le vide que tu as créé dans ma vie. Mon sang meurtri pulse dans mes veines comme le son agressif de l'orage qui menace à présent le ciel

- Les fleurs sont comme tes ailes brûlées,elles repousseront...

Il s'assoit près de moi,il est trop près et alors que son genoux frôle ma cuisse,je soupire...Je ne veux plus qu'il parte

Et sur le toit de cette école,sur le toit de mon monde,levant les yeux au ciel, je fus lavé de ma crasse par une douce pluie fine,s'imprégnant dans mes cheveux,sur mon visage,supprimant mes doutes,effaçant ton visage impure que mon esprit redessine trop souvent,me faisant oublier,le temps d'un orage,ton corps que j'ai tant aimé parcourir. Sous le regard de Victoire,je ris...Encore et encore,mon rire résonne dans ma tête,fais vibrer mon corps qui se sens revivre à chaque nouvel éclat...