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Une semaine était passé depuis que mon corps s'était lié au sien sur sa colline aux souvenirs perdus. Je lui ai créé d'autres reliques qui peuplent depuis ce jour,ces rêves.
Je ne vais plus à la fac,je ne revis plus cette blessure permanente chaque jours,et chaque matin,à travers les rideaux de la chambre,la lumière du jour dévoile nos corps nus,entrelacés.
Je ne suis rentré qu'une fois chez moi,en suis ressortis une fois. Je n'y suis jamais retourné...Plus rien ne m'attend là-bas,juste mes vieilles chimères alors que je dormais peloté dans le lit de mon frère,dans ses draps que jamais je n'ai pu me résoudre à nettoyer.
Je ne pense plus à toi que quand je suis seul...Me remémorant toutes les humiliations,les blessures,les souillures que mon corps à du encaisser l'ors de tes jeux cruels.
J'ai d'ailleurs du mal à me servir d'un tisonnier ou d'une simple bouteille de bière tant ces objets me semble hostiles. Même si j'essais de lui camoufler,je vis encore dans la peur.
La maison de Victoire appartient à son frère,je l'imaginais fils uniques tant il semblait seul le jour de notre rencontre,je revois encore ses yeux rieurs mais ou,finalement,une profonde solitude s‘y était ancré au fil des ans. Son frère lui avait laissé la maison pour des raisons que je ne connaissais pas,d'ailleurs,je ne connaissais que peu de choses concernant mon ange,tout était obscure mais peut importe,cela n'altérait en rien notre bonheur.
J'ai rendez vous cet après midi pour un petit emplois dans une toute proche galerie d'art au centre ville.
Tout semble aller tellement bien ces jours-ci...Pourtant au fond de moi,mon estomac se tord,mon cœur se sert,je ressent comme un proche cataclysme sans expliquer ce ressentiment. Je t'entends approcher...Tu me fais penser à un prédateur lâche et sournois et je t'imagine rôdant à la nuit tombé,vampire amateur de douleur...Combien de temps n'as-tu vu mon sang couler le long de mes joues tel des larmes couleur grenade?
Il me reste du temps avant de partir vers le reste de bonheur qu'il me reste à trouver. Victoire est sortit,papillonnant vers ses diverses occupations. Je ne sais jamais quand il part,ni quand il revient mais il est là au moment ou mes yeux se ferment le soir et le matin,je peux observer les traits de son visage,pendant de longues minutes,à l'instant ou je les ouvrent,le reste m'importe peut,car ma plus grande peur,est de me réveiller seul et de l'être tout autant le soir,vulnérable,ton visage dans la tête.
J'arpente la maison,je ne fouille pas,j'apprends à le connaître. Parfois,je trouve une photo jaunis d'un ou deux bébés à la peaux roses et aux gencives édentés,d'autres fois,une lettre,une carte ou un objet caché au fond d'un tiroir. Je me nourris de ses souvenirs qu'il refuse de me donner,et même si je sais que je me conduit sans grande honnêteté,je n'en ressens aucune culpabilité.
Au fond,je sens que je cherche quelques chose sans vraiment savoir quoi et que je ne serais satisfait,que quand j'aurais mis la main dessus.
Mes doigt caressent les tissus des vêtements qui ne semble pas lui appartenir mais que j'ai pourtant l'impression de connaître,peut-être les ais-je vu en rêve...
Cette demeure paraît remplis de mystères que je n'arrive pas à éclaircir et, bien que n'ayant pas une âme de Sherlock Holmes,je persiste à en découvrir les secrets.
Je me sers un café que Victoire à préparé,avant de partir,à mon intention. L'arome du nectar revigore mon corps fatigué par nos nuits moites.
J'ai trouvé en cet Ange,un amant insatiable,demandeur et gourmand. Il découvre chaque jours,à mes côtés,la luxure comme un adolescent perdu au fin fond de ses rêves érotiques et de ses caleçons souillés et je me surprends à sourire à cet idée.
Nous utilisons,à présent,des préservatifs à la fraise ou au chocolat,de toute les couleurs,aux formes et aux structures aphrodisiaques...Des capotes vibrante rendant l'éjaculation précoce aux plus lents des jouisseurs. Nous rions,nous amusons en nous rendant chaque soirs vers les ébats les plus orgasmiques que nous puissions nous offrir. Nous nous écoeurons parfois à penser que nos semence viciés pourraient peut-être nous rendre encore plus malade que nous le sommes déjà...Pourtant,Une possible « double contamination »,qui me semble d'ailleurs impossible,ne m'effraie pas et quand je sens son liquide chaud au fond de ma gorge,je me sens au contraire revivre. J'aime goûter l'essence de la vie.
Je finis par boire une gorgé de café afin de combattre mon érection naissante et repars à la découvertes de ce lieu mystérieux. Mon mug,offert par Victoire,ou un gros cœur souriant me dit « je t aime » à travers une boule de bande dessiné,me réchauffe les mains.
J'approche du bureau,Je n'y suis jamais entré et j'ai un peu peur de trouver cette chose que je cherche. J'ai donné toute ma confiance à Victoire,je l'aime,mais paradoxalement,quelque chose me pousse à chercher je ne sais quoi,je ne sais ou...
La pièce n'est pas très grande,bien rangé,mais la poussière recouvrant les meubles et les feuilles posé sur le grand bureau en pin vernis démontre que Victoire ne rentre plus ici depuis longtemps et,à cette constatation,j'ai l'impression de profaner un lieu saint. La bibliothèque renferme monts et merveilles,quelques ouvrage sur la peinture et des recueil de poésie raffinée,illustré par des maîtres du pinceau,ainsi que des chefs d'œuvre de littérature française et étrangère. Je me sens comme un gosse arpentant un magasin de jouet en période de fête.
Je n'ose pas toucher ces ouvrages,comme si la poussière les recouvrant faisait partie intégrante de leurs beautés. Je me tourne alors vers le bureau,humant l'odeur du vernis emplissant la pièce de sa saveur âcre. Mes yeux trouvent rapidement les tiroirs ou,une petite serrure argenté se distingue sur le bois ambré.
Je ne me souviens plus comment j'ai parcouru les deux mètres qui me séparais de mon but,je ne me rappel pas non plus,comment la serrure fermé du tiroir à fini par céder entre mes mains...Je me souviens juste du regard de Victoire sur le pas de la porte et de son regard sur la photo qui s'offrait à mes yeux...Son sourire identique au tien alors qu'il te tient tendrement par le bras,le regard brillant
Alors qu'il me regarde toujours,les larmes roulant sur ses joues,les yeux me suppliant,mes main retourne le papier glacé et je sombre.
La brûlure du café bouillonnant coulant sur mes cuisses après que mes mains,trop faibles pour supporter son poids ai lâché le mug...Le laissant s'écrasé au sol dans un bruit sourd,sous le regard attristé de l'ange diabolique se tenant à quelques mètres de moi.
Juste quelques mots écrits d'une écriture soigné,que j'aurais pu reconnaître entre milles...quelques mots annonciateurs d'un amour brisé,fané,violé par le mensonge...
« à mon frère sakki que rien ni personnes de pourra remplacer,revient moi vite
Signé : Victoire »
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