Bienvenu sur mon blog de fiction yaoi.

Si le fait de voir deux ou plusieurs beaux jeunes hommes ensemble dans de belles histoires d'amour vous choque,passez votre chemin.
Pour les autres...Bonne lecture ^^

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Je suis pétrifié par son charisme,sa prestance et le sourire qu‘affiche son visage... Je dois m'enfuir mais je ne vois pas d'issue,il bloque la porte et moi qui,quelques temps auparavant,souhaitais mourir,j'ai peur de ce qui m'attends.

-Ne sois pas effrayé,je t'ai assez puni... C'est lui que j'aurai du détruire dès le dépars et j'en suis désolé... J'ai réussi,et malgré l'amour que je te porte,j'ai du me servir de toi.

Alors c'était bien de l'amour?Je ne veux pas entendre ces mots qui me brûlent de l'intérieur,je ne souhaite pas le voir approcher pourtant,ses pas le portent jusqu'à moi et,comme un animal apeuré,je me recroqueville contre le mur douteux.

-Ce n'est pas moi le pire de cette histoire,mais le sais tu?Victoire m'a volé ma vie Eden. Je sens encore son corps sur moi,je pensais qu'il me laisserai partir après ça et c'est-ce qu'il a fait... Mais maintenant,j‘attends de mourir.

-Et toi tu as volé la mienne...

Ma voix est rageuse. Pour la première fois,je hausse le ton sur mon maître alors que ses lèvres effleurent les miennes. Son souffle se promène sur mon visage et mon corps est parcouru de légers frissons,je sens ses lèvres bouger contre mon oreille et son souffle... Son souffle si doux dans lequel j'aimerai m'abandonner.

-Ta toile a disparue... Celle de notre première fois. Je suis sur que tu saurai me dire ou la trouver... Moi-même,je le sais mais je veux que ce sois toi qui me le dise,que tu me dise qui est rentré par effraction chez moi pour me voler ce en quoi je tiens le plus...

-Menteur!

Je ne doit pas le croire,surtout pas. Victoire m'attends,je lui ai promis de ne jamais le laisser...Victoire à volé cette peinture et à cette simple conclusion,je me sens défaillir alors que les bras solides de Sakki empêchent mon corps de rentré en contact avec le sol dur et froid.

-Tu sais Eden... Je me suis puni moi-même en te faisant du mal,te voir souffrir était douloureux...Mais tomber amoureux d'un homme aussi cruel que toi l'était davantage car sans cesse,ton visage se confondait avec celui de mon frère. Pourquoi devrais-je être le seul coupable? T'ais-je déjà forcé à descendre ici? Jamais tu ne m'as dit non,jamais tu n'as refusé de jouer,je t‘aurai laissé partir si tu me l‘avais demandé,contrairement à ton frère qui t'as dit non tant de fois...L'as-tu écouté? Ne te positionne pas toujours en victime Eden,car tu est autant bourreaux que moi et tes larmes me prouvent que tu en es conscient.

-Pourquoi es-tu partis Sakki?Je te dégoûtai à ce point?

Ma voix est fatiguée...Son étreinte se ressert et je ne veux plus m'enfuir,je prie pour qu'il me tue une bonne fois pour toute. Il a tellement raison,pourtant,je ne sens ni colère,ni haine dans le timbre de sa voix. Je l'ai attendu tellement longtemps et maintenant,je me laisse aller dans ses bras hostiles.

-Il t'a prit à moi...Il gagne toujours. Je suis tellement faible face à sa cruauté,je t'ais abandonné,pardonne moi Eden.

-Victoire n'est pas cruel...Il m'a sauvé car tu aurait fini par me tuer.

La respiration de Sakki s'accélère un peu plus et son cœur bat davantage à l'énonciation du nom de son frère. Jamais je ne l'ai sentis si apeuré.

-Je ne peux pas t'expliquer parce que nous n'avons pas le temps,il faut s'enfuir. Je te dirais tout...J'ai quelques choses à te montrer mais il faut faire vite. Fais moi confiance

Lui faire confiance...Mes cicatrices m'appellent, me souffle de ne pas le suivre. Ma mémoire me rappelle ses poings menaçants frappant mon corps affaiblit,aveuglé par l'amour...Mais ses yeux clairs m'offrent un regard suppliant,renfermant peur et culpabilité.

Je prends la main de mon tourmenteur et la sers afin de l'apaiser...

-Ou allons nous?Dépêche toi Sakki,ne me laisse pas le temps de changer d'avis.

Un sourire se dessine sur son visage éteint. Je ne m'étais pas aperçu,dans la pénombre de cette geôle,à quel point sa peau semble pâle...Malade

Sa main toujours dans la mienne,il m'entraine vers son ailleurs. Nos pas résonnent sur les escaliers de bois et quand nos yeux rencontrent enfin la lumière,sans même prendre le temps de s'habitué à cette lacinante lueur,nous courons...Je fuis avec lui loin d'un danger qui semble nous menacer sans que je puisse en avoir conscience.

Et,c'est trempé d'une épaisse et poisseuse sueur que nous arrivons enfin dans son antre...J'ai peur,peur de ce qui m'attends là haut,effrayer à l'idée de retourner au commencement de nos nuits fauves.

Pourtant,son bras me tire,et en quelques minutes,nous atteignons le 4 ème étage du vieux bâtiment de pierre. Alors que la porte s'ouvre enfin,mes yeux retrouvent toute la spendeur de notre amour assassin. Son odeur stagnant dans chaque pièces me rappelle la douceur de sa peau dans ses draps de satin.

Son visage souriant me sort de ma rêverie et j'ose imaginer qu'il lit mes pensés perverses à travers mes yeux.

-Sakki...Je...écoute,je vais partir maintenant... C'est pas une bonne idée

Son visage se fait doux,je sens une envie de rire s'emparé de lui dangereusement et alors que je le foudroies du regards,il me parle tendrement

-Je ne t'ais pas amené ici pour ça Eden. Je récupère des affaires et on part mais ne t'inquiète,je me rattraperai

Il me fais un clin d'œil et son sourire me paralyse.

-Je n'en ai pas envie,au cas ou tu ne le saurais pas,je vis avec ton frère et je ne serai pas là,encore une fois,pour apaiser ta vengence

Il me regarde et ses yeux me sourient toujours,ils brillent d'un éclat que je ne connaissais pas.

-Tes joues rougis me prouvent le contraire jeune homme et sache que Victoire,c'est de l'histoire ancienne car,moi,je ne me servirai pas de toi,mais lui si. Viens avec moi et laisse moi juste le temps de te le montrer...Victoire n'aime personne d'autre que lui.

Et c'est comme un automate que je l'aide à rassembler ses affaires. Ses doigts me frôlent parfois et mes jambes tremble en constatement qu'encore une fois,ma tête se remplis de leurs douceurs.

Les sacs prêts,nous redescendons rapidement puis je le suis à travers les ruelles humides de son quartier. Un frisson me parcours alors que,lisant la peur sur mon visage,il me prends la main et m'entraîne vers l'nconnu