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Alors aujourd'hui,la deuxième partie de ce prequelle.
Je tenais à remercier toute mes
lectrices. Merci pour l'attention que vous portez à mes histoires et pour vos commentaires. Je suis plus que touché par vos petits mots.
Je l'ai toujours vu comme un frère...Mon moi qui,pendant de longs mois de gestation,a partagé mon espace,mon oxygène et la texture de nos deux peaux
presque soudées l'une dans l'autre. J'ai toujours vu en lui mon modèle,celui qui me fut supérieur en tout sans même qu'il puisse l'imaginer.
Tout petit déjà,je prenais exemple sur lui,sur ses gestes,sa voix pourtant si semblable à la mienne,sur tout ces petits riens qui m'ont façonné à son image constante,présente dans mon esprit comme une perfection.
Son prénom au sonorité de paradis roulait d'entre mes lèvres comme une plainte silencieuse alors qu'il s'éloignait,troublant notre monde,notre intimité.
Je me souviens alors de mes frayeurs d'enfant et de ses bras qui m'enlaçaient alors que je grelottais,implorant les monstres de mon imagination de quitter la chaleur de ma chambre...J'étais dans les bras du monstre le plus terrifiant sans même en avoir idée.
Ses lèvres...douces et chaudes,interdites et sa langue saliveuse caressant la mienne comme jamais elle n'aurait du le faire...Je ne peux plus réfléchir,ne plus penser parce que j'ai aimé ses lèvres,je les ai laissé me dévorer...Je n'avais pas le droit. Je n'ai jamais désiré cet amour,pas comme ça...Juste sa main dans la mienne alors que j'ai peur,que je n'ose regarder le monde en face,que je me recroqueville et que j'espère disparaître...Mais pas comme ça.
Le perdre et m'égarer ensuite. Je ne vois plus que notre destin foutu,bousillé dans cette étreinte tabou sans pouvoir espéré obtenir le pardon...Mais le pardon de qui?
Mon corps est pur,sa bouche fut la première à frôler la mienne...Un baiser écoeurant et doux à la fois,une caresse nauséeuse et délicieuse. Mon cœur se brise alors que mon corps imagine plus. Je ne mérite plus rien car je sais que s'il me fait sien,il ne restera plus rien de moi,une carcasse vide de tout ce qui fait l'homme...Un corps vicié et un cœur atrophié.
Le laissé partir et le perdre serait comme une petite mort,une agonie lente et douloureuse,un châtiment face à l'amour prohibé. Je subis cet étalage de sentiment alors que j'ai tant envie de le vivre,de m'abandonner...De toute façon,mon corps ne m'appartient plus car,peu importe mon choix,je suis mort...Ais-je au moins envie de m'éteindre sans avoir goûté ses bras?
J'ai perdu mon autre,mon frère et cette constatation m'arrache les entrailles...J'ai gagné un amour dont je ne sais que faire pourtant,je voudrais qu'il m'apprenne les délices du goût de sa peau,oui,je ne souhaite rien d'autre que l'achèvement,le déraisonnement de ses frôlements et,le souffle court,la fin de tout.
Je me déshabille lentement,je ne suis pas fatigué,Eden dors derrière ce mur que je caresse,si près de moi et si éloigné...Ma tête me tourmente,me rend las de toute ses réflexions inutiles,sans intérêt. Mon corps me brûle et me fait honte,se contracte et m'immobilise quand,sans un bruit,la porte de ma chambre s'entrouvre lentement. Les yeux clos,j'imagine sa présence et je frissonne alors qu'un petit vent caresse ma peau dénudé. Je sais son regard sur mon corps éclairé par la faible lueur de la lune,je comprends ses pas,son corps qui s'avance dangereusement vers le mien et je ne vois pas d'issus...Juste une paisible défaillance qui s'empare de moi alors que mon lit s'affaisse un peu sous le poids de son corps.
Garder les yeux clos,toujours,ne pas être complice de l'inadmissible...Ne pas voir mes yeux dans les siens,son visage que je connaît trop bien...Mon visage...Faire l'amour avec moi-même et laisser mon esprit s'enfuir vers la folie.
Sa main effleure mon visage et mes paupières papillonnent alors que ma peau s'hérisse...J'ai peur alors qu'il souffle dans la chair de mon cou. Il est trop près,bien trop de moi....Il sais que je ne dors pas mais je ne peux me résoudre à ouvrir les yeux,croiser son regard et y lire le désir,le même que le mien.
-Sois à moi Andy...Je t'aime.
Sa voix me bouleverse,me trouble et je ne peux le repousser alors que je goûte à nouveau à la chaleur de ses baisers...Ses Lèvres humides consument mon corps,mon entrejambe se dresse,je deviens soumis à ses plaisir...Le plus beau de ses fantasmes s'offre à ses yeux alors qu'il laisse glisser le draps qui me recouvre,dévorant du regard mon anatomie tendu.
-Tu me veux aussi Andy...Laisse moi te faire du bien. Serais-je ta première fois? Tu es tellement timide,tellement mignon...
Sa mains se pose sur moi et je tremble,je ne peux pas...Je le veux mais je ne peux pas le laisser me voler ce que je suis. Le silence,encore et toujours et juste le froissement de ses vêtements qui tombent un à un...Ses mains qui reprennent leurs positions sur ma peau et qui me parcourent un peu...Pas trop,juste l'attisement de mon désir,un peu plus.
-Arrête Eden...C'est interdit...Je t'en supplie...
Ses doigts entravent mon intimité,l'enserre,me font gémir un peu alors qu'il me touche. Mon corps s'emballe et mon bassin s'engage dans une danse endiablé...
-Tu parle sans grande conviction,regarde dans quel état tu es...Tu es si beau,ta peau si douce...Tu ne pourra pas résister longtemps...Sois à moi Andy.
En effet,je ne résiste plus,me perdre moi-même plutôt que son dépars,que l'achèvement de notre histoire,de nos jeux d'enfant,de mon autre dont je ne pourrais me passer. Ses mains entament de long vas et viens sur ma verge et je me cambre,ignorant mes larmes et mes lamentations de l'esprit. Plus rien ne vis mise à part nous.
-Je te veux Andy,est-ce que je peux?
J'ouvre enfin les yeux et je croise ses prunelles grise,les mienne,les notre...Son regard humide me surplombe et je n'ose esquisser le moindre geste.
-Oui...
Un mot,un seul et la fin,l'accord...La plus grande décision de ma vie tient en un seul petit mot,insignifiant,ridicule. Son sourire me glace,m'attire,et je redoute son corps au moins autant que je ne l'attends alors qu'il se glisse près de moi,attirant mon corps contre le sien et c'est le mélange des peaux,des fluide qui commence.
Je ne sais pas comment l'aimer,je ne connais pas cette amour là mais j'agrippe ses épaules tandis que ses caresses redoublent de ferveur et que mes plaintes jouissives emplissent la pièce.
Je presse mon corps contre le sien car je sais qu'après cette étreinte,la seule,l'unique je toucherais le fond,il n'y aura plus rien,le vide et le néant insondable.
Ma peau est moite,il fait si chaud contre lui,je me sens bien et si mal à la fois,je ne suis que la marionnette d'un amour impossible et douloureux.
Son érection me frôle,me fait frémir. Mes larmes ne coulent plus,c'est trop inutile...Il faut seulement faire de ce moment un instant unique,une luxure sans nom et il comprend ma requête silencieuse alors qu'il roule sur mon corps et s'allonge sur mon être. Ses doigts entremêlent quelques une de mes mèche de cheveux doré et ce contact me rend un peu fébrile...J'abandonne les armes et ne sens alors plus que sa douceur et le goût de ses lèvres...La sensation de sa langue qui me parcoure.
Et la danse,celle de la passion,celle de deux corps qui,n'auraient jamais du se rencontrer,qui se découvre à présent dans une lenteur insoutenable. La tendresse de deux être qui se connaissent plus que n'importe qui et qui franchissent la dernière limite,la ligne rouge de leur amour irrationnel...Deux hommes qui ont faim,trop affamé pour comprendre l'absurde,la douleur...Juste la tendresse,rien d'autre.
Et c'est de cette tendresse dont je me nourris alors que nos corps se percutent,que notre sueur se mélange,que ses muscles s'encastrent dans les miens...Nous sommes un puzzle,deux pièce manquantes qui se retrouvent,s'assemblent bien trop facilement.
Sa langue glisse dans la moiteur de mon cou et goûte la saveur salé de ma peau. Je ne pense plus à rien...Juste cette humidité qui me dévore un peu plus,de plus en plus bas. Un sillon humide se dessine sur mon torse tandis que mes doigts rencontrent la fraîcheur de ses cheveux blonds.
Et quand ses dents se referment sur un de mes mamelons durci,je suis loin. Mes râles de plaisir s'intensifient tandis que sa langue joue avec mon bouton de chair. Ses mains se délecte de moi,sa bouche est affamé.
La descente,encore et bientôt,après avoir englouti chaque parcelle de ma peau,ma verge bute contre ses lèvres,mon corps se tends quand son souffle me cajole...Son regard ancré dans le mien me fait chavirer,m'emporte vers un bonheur que je sais pourtant éphémère. Sa bouche me touche,humidifie mon sexe près à exploser...Ses lèvres s'entrouvrent et m'accueillent. La chaleur de sa cavité buccale s'enroule autour de moi,me brûle.
J'ai honte...Voir ce visage pareil au mien dans cette situation me blesse,je n'ose m'abandonner à ce délice,pourtant,le plaisir de ses caresses contracte mes reins.
Ses vas et viens m'échauffent et alors qu'un de ses doigts s'insinue en moi,la douceur me font oublier la douleur de ce viol. Mes râles de plaisir deviennent de plus en plus puissant,de plus en plus essoufflé...Cette sensation jamais ressenti auparavant me font perdre pieds et bientôt,tandis qu'il s'active de façon rapide,m'avale un peu plus à chaque aller-retour,mon corps se tends et des milliers de papillons s'emparent de mon ventre alors qu'un dernier coup de langue me font jouir violement entre ses lèvres...
Quelques filet de semence glissent le long de son menton,je le vois les ramener à sa bouche d'un geste habile...Je ferme les yeux,je ne peux plus rien voir,continuer encore un peu,ne pas le laisser partir...J'aime ses étreintes et je les déteste. Après l'orgasme,vient la honte...Le dégoût de moi-même alors que son doigt,bientôt rejoint par un deuxième,continue de s'enfoncer en moi. Je ne ressent plus la douleur,Juste cette envolé vers un ailleurs qu'il me fait découvrir...
Ses doigts me fouillent et ma verge se dresse de plus belle malgré la jouissance qui vient de me terrasser. Il remonte vers moi,me surplombe et ses lèvres au goût acre et salé se posent sur les miennes...J'ai mal à l'intérieur de moi,mon cœur explose...Ma haine se transforme en amour...L'ais-je déjà hais?
Son sexe se presse contre le mien et cet attouchement me transporte...Je comprend la tournure que prenne les choses et j'ai peur,peur de cet acte irréversible.
-J'ai envie de toi Andy...Laisse moi te faire mien. Oublie toutes ses filles qui n'ont servis qu'à te sortir de ma tête.
J'acquiesce...Que faire d'autre,quoi dire alors que ce bonheur me tue,qu'il n'aurait jamais du m'envelopper? Que je meurs à chacune de ses caresse,que chacun de mes gémissements m‘assassine,lui qui semble si heureux,que j'aime plus que tout...Comme un frère,à présent comme un amant. Je n'ais pas sa force,je ne peux vivre avec ce secret inavouable...
À l'entré de ma cavité,son sexe force un peu...Il me blesse alors que son gland passe la barrière interdite de mon corps,je cris de douleur et je me crispe...Je n'existe plus,je ne suis plus rien alors qu'il entre en moi de plus en plus profondément...La limite est franchi,plus rien ne peux me sauver,ni ses mots,ni le plaisir qu'il peut me procurer...Je sais que c'est la fin,la fin d'un tout que nous nous sommes créer. Mes larmes de douleur se mélangent avec celles de mes peines...De ce choix que je viens de faire.
Il me serre tendrement...La brûlure de son intrusion m'achève un peu plus.
-Ne t'inquiète pas,ça va aller mieux...Je vais te faire beaucoup de bien. Nous sommes enfin unis...Je t'aime Andy,je t'aime...
-Je te hais autant que je t'aime Eden...
Mes mots n'ont plus d'importance,il ne les écoute plus alors qu'il commence à bouger à l'intérieur de moi...
La douleur s'estompe de plus en plus et je gémis alors que sa verge bute contre ma prostate...Le plaisir me prend aux tripes. Je me fond dans cette sensation nouvelle,dans la luxure de ses coups de rein.
Ses mouvements sont de plus en plus rapide et bientôt...Alors que nos corps ne sont plus qu'un amas en sueur,alors que ce qui n'a duré qu'une vingtaine de minute m'a parut une éternité,je le sens se déverser en moi dans un grognement de plaisir. Je jouis à mon tours,tapissant son ventre bronzé de semence chaude.
Il retombe sur moi...Voilà,l'impardonnable viens de se produire...J'ai accepté cet acte inacceptable et je ne suis déjà plus alors que ses lèvres dessinent un somptueux sourire sur son visage. Il me sert fort et,passant mes bras autour de son cou,je lui rend son étreinte...La dernière.
-Tu es si bon Andy...C'est la première fois que c'est si bon.
-Je n'ai rien fais...J'ai juste accepter de recevoir ton corps...Rien d'autre. Dors Eden...Je n'ais pas envie de parler maintenant.
Nous n'essuyons pas le fruit de notre amour...Il roule un peu et,en un instant,il s'endors après avoir murmuré quelques mots d'amour alors que mes larmes ne m'apaisent plus.
Je le regarde un peu,je suis troublé par sa beauté...Il ne semble pas me ressembler alors que ses lèvres gonflé me narguent,ses cheveux en bataille retombent sur ses yeux. Je les dégage...Effleurant son visage,imprégnant mon esprit de cette expression d'apaisement qui m'offusque...Je crois que je l'aime trop pour changer d'avis.
-Adieux Eden...Pardon.
Il ne m'entends pas,évidement,je suis bien trop lâche...Trop cruel,je lui donne et je lui reprend aussitôt...Je ne souhaite pas imaginer sa douleur quand il découvrira ma fuite éternelle...Je pourrais changer d'avis,être heureux,car c'est aussi ce que je souhaite...Son bonheur. Mais je ne peux m'y résoudre. Jamais une relation comme celle-ci ne pourrait calmer nos cœur meurtries...La mort plutôt que la honte...Le dépars plutôt que l'observation de son visage transporté par le plaisir de notre enlacement...Trop cruel.
Je me dégage de son corps chaud,j'ai du mal à m'y résoudre...Je voudrais rester encore mais je n'y arrive pas...Je l'ai déjà dis,je n'ai pas sa force et je ne pourrais vivre avec « ça »...Un viol consenti,partager...Quelques chose que je n'ai pas voulu mais que j'ai apprécié. « ça » plutôt que son dépars...Finalement,c'est moi qui pars,c'est aussi bien.
Mes pas me portent loin de lui aussi vite que possible...Je rentre machinalement dans sa chambre,respire encore les effluves de sa peau qui se collent encore un peu plus sur la mienne...Je n'ai même pas peur en me rendant compte que c'est dans cette pièce,celle ou tout à commencé,que cela se termine enfin...
Le lit ou je m'allonge,le corps nu,serein,serrant entre mes doigts le métal de ce qui volera ma vie...Je m'emporte,je tremble,je repense à nos effleurements,à nos baisers et je sombre un peu...Pas assez,il m'en faut plus. Ma fuite est là,enfin alors que la lame ne fait plus qu'un avec ma chair,me rappelant nos deux corps soudé...Le sang et l'étourdissement qui me prend alors que j'attend la délivrance. Et la fin,la dernière image dans ma tête...Son sourire et le vide.
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