Bienvenu sur mon blog de fiction yaoi.

Si le fait de voir deux ou plusieurs beaux jeunes hommes ensemble dans de belles histoires d'amour vous choque,passez votre chemin.
Pour les autres...Bonne lecture ^^

N'hésitez pas à laisser des commentaires...Merci

Je suis pétrifié par son charisme,sa prestance et le sourire qu‘affiche son visage... Je dois m'enfuir mais je ne vois pas d'issue,il bloque la porte et moi qui,quelques temps auparavant,souhaitais mourir,j'ai peur de ce qui m'attends.

-Ne sois pas effrayé,je t'ai assez puni... C'est lui que j'aurai du détruire dès le dépars et j'en suis désolé... J'ai réussi,et malgré l'amour que je te porte,j'ai du me servir de toi.

Alors c'était bien de l'amour?Je ne veux pas entendre ces mots qui me brûlent de l'intérieur,je ne souhaite pas le voir approcher pourtant,ses pas le portent jusqu'à moi et,comme un animal apeuré,je me recroqueville contre le mur douteux.

-Ce n'est pas moi le pire de cette histoire,mais le sais tu?Victoire m'a volé ma vie Eden. Je sens encore son corps sur moi,je pensais qu'il me laisserai partir après ça et c'est-ce qu'il a fait... Mais maintenant,j‘attends de mourir.

-Et toi tu as volé la mienne...

Ma voix est rageuse. Pour la première fois,je hausse le ton sur mon maître alors que ses lèvres effleurent les miennes. Son souffle se promène sur mon visage et mon corps est parcouru de légers frissons,je sens ses lèvres bouger contre mon oreille et son souffle... Son souffle si doux dans lequel j'aimerai m'abandonner.

-Ta toile a disparue... Celle de notre première fois. Je suis sur que tu saurai me dire ou la trouver... Moi-même,je le sais mais je veux que ce sois toi qui me le dise,que tu me dise qui est rentré par effraction chez moi pour me voler ce en quoi je tiens le plus...

-Menteur!

Je ne doit pas le croire,surtout pas. Victoire m'attends,je lui ai promis de ne jamais le laisser...Victoire à volé cette peinture et à cette simple conclusion,je me sens défaillir alors que les bras solides de Sakki empêchent mon corps de rentré en contact avec le sol dur et froid.

-Tu sais Eden... Je me suis puni moi-même en te faisant du mal,te voir souffrir était douloureux...Mais tomber amoureux d'un homme aussi cruel que toi l'était davantage car sans cesse,ton visage se confondait avec celui de mon frère. Pourquoi devrais-je être le seul coupable? T'ais-je déjà forcé à descendre ici? Jamais tu ne m'as dit non,jamais tu n'as refusé de jouer,je t‘aurai laissé partir si tu me l‘avais demandé,contrairement à ton frère qui t'as dit non tant de fois...L'as-tu écouté? Ne te positionne pas toujours en victime Eden,car tu est autant bourreaux que moi et tes larmes me prouvent que tu en es conscient.

-Pourquoi es-tu partis Sakki?Je te dégoûtai à ce point?

Ma voix est fatiguée...Son étreinte se ressert et je ne veux plus m'enfuir,je prie pour qu'il me tue une bonne fois pour toute. Il a tellement raison,pourtant,je ne sens ni colère,ni haine dans le timbre de sa voix. Je l'ai attendu tellement longtemps et maintenant,je me laisse aller dans ses bras hostiles.

-Il t'a prit à moi...Il gagne toujours. Je suis tellement faible face à sa cruauté,je t'ais abandonné,pardonne moi Eden.

-Victoire n'est pas cruel...Il m'a sauvé car tu aurait fini par me tuer.

La respiration de Sakki s'accélère un peu plus et son cœur bat davantage à l'énonciation du nom de son frère. Jamais je ne l'ai sentis si apeuré.

-Je ne peux pas t'expliquer parce que nous n'avons pas le temps,il faut s'enfuir. Je te dirais tout...J'ai quelques choses à te montrer mais il faut faire vite. Fais moi confiance

Lui faire confiance...Mes cicatrices m'appellent, me souffle de ne pas le suivre. Ma mémoire me rappelle ses poings menaçants frappant mon corps affaiblit,aveuglé par l'amour...Mais ses yeux clairs m'offrent un regard suppliant,renfermant peur et culpabilité.

Je prends la main de mon tourmenteur et la sers afin de l'apaiser...

-Ou allons nous?Dépêche toi Sakki,ne me laisse pas le temps de changer d'avis.

Un sourire se dessine sur son visage éteint. Je ne m'étais pas aperçu,dans la pénombre de cette geôle,à quel point sa peau semble pâle...Malade

Sa main toujours dans la mienne,il m'entraine vers son ailleurs. Nos pas résonnent sur les escaliers de bois et quand nos yeux rencontrent enfin la lumière,sans même prendre le temps de s'habitué à cette lacinante lueur,nous courons...Je fuis avec lui loin d'un danger qui semble nous menacer sans que je puisse en avoir conscience.

Et,c'est trempé d'une épaisse et poisseuse sueur que nous arrivons enfin dans son antre...J'ai peur,peur de ce qui m'attends là haut,effrayer à l'idée de retourner au commencement de nos nuits fauves.

Pourtant,son bras me tire,et en quelques minutes,nous atteignons le 4 ème étage du vieux bâtiment de pierre. Alors que la porte s'ouvre enfin,mes yeux retrouvent toute la spendeur de notre amour assassin. Son odeur stagnant dans chaque pièces me rappelle la douceur de sa peau dans ses draps de satin.

Son visage souriant me sort de ma rêverie et j'ose imaginer qu'il lit mes pensés perverses à travers mes yeux.

-Sakki...Je...écoute,je vais partir maintenant... C'est pas une bonne idée

Son visage se fait doux,je sens une envie de rire s'emparé de lui dangereusement et alors que je le foudroies du regards,il me parle tendrement

-Je ne t'ais pas amené ici pour ça Eden. Je récupère des affaires et on part mais ne t'inquiète,je me rattraperai

Il me fais un clin d'œil et son sourire me paralyse.

-Je n'en ai pas envie,au cas ou tu ne le saurais pas,je vis avec ton frère et je ne serai pas là,encore une fois,pour apaiser ta vengence

Il me regarde et ses yeux me sourient toujours,ils brillent d'un éclat que je ne connaissais pas.

-Tes joues rougis me prouvent le contraire jeune homme et sache que Victoire,c'est de l'histoire ancienne car,moi,je ne me servirai pas de toi,mais lui si. Viens avec moi et laisse moi juste le temps de te le montrer...Victoire n'aime personne d'autre que lui.

Et c'est comme un automate que je l'aide à rassembler ses affaires. Ses doigts me frôlent parfois et mes jambes tremble en constatement qu'encore une fois,ma tête se remplis de leurs douceurs.

Les sacs prêts,nous redescendons rapidement puis je le suis à travers les ruelles humides de son quartier. Un frisson me parcours alors que,lisant la peur sur mon visage,il me prends la main et m'entraîne vers l'nconnu

La main serré sur la photo qu'il froissait encore quelques minutes avant mon arrivé,je presse le pas vers son lieu de refuge. Je me donne l'impression d'être un chasseur,mais je ne suis qu'un berger ayant perdu son meilleur agneau...Je me dégoûte moi-même,ce débordement de sentiments de me ressemble pas,je ne suis plus moi,je suis un homme paniqué à l'idée de perdre le chemin du paradis dans lequel il s'était réfugié...Pathétique,j'aurais du le détruire le premier jour...

Mes pieds foulent le sol de la route témoin de sa fuite et bientôt,alors que le froid me glace les os,j'arrive près du vieux bâtiment de pierre.

Ma tête se rappel la seule et unique fois ou je suis venu jusqu'ici... Combien de temps as-tu cherché ta fichu peinture...Voir ton corps nu et imaginer ses yeux le parcourant,emprisonnant le moindre détail de ta peau dans son esprit...Jamais je n'ai autant hais quelqu'un comme celui qui à immortalisé ton être offert...Si tu savais la volonté qu'il m'a fallu trouver en moi pour ne pas le tuer en revenant et en le trouvant dans mon lit...Dans le lit qui se souvient encore de notre nuit brûlante.

Je n'ose pas monter...Peur de trouver ton appartement vide. Je sais que je passerai ma vie à vous chercher. J'ai renoncé à ton corps mais je veux le sien en échange,son cœur malade...Comme le mien,son esprit fou d'avoir aimé la mauvaise personne. Je le veux...

Et alors que ma tête me fait mal,que mon cœur me malmène,je tombe à genoux sur le parvis,surmonté de quelques marches anthracite menant au hall de ton immeuble délabré.

Mon estomac menace et mes tempes me font mal,je pourrais aussi bien crever ici finalement,ne plus souffrir...Ne plus l'aimer,ne plus vous aimer au point de vous haïr

Mes cauchemars éveillé me poussent vers toi,vers lui...Toi si froid,si soumis face à cet amour souillé que je te portais. Lui si doux,si viril alors que son corps prenait possession du mien dans de langoureux coups de rein amoureux...

Comment l'idée même de le détruire ai pu effleurer mon esprit...

Je sombre et personne ne me sauvera,je suis seul,infiniment seul face au monde cruel dans lequel nous nous mouvons,dans lequel,sans même vous retourner vers mon âme meurtrit,vous m'avez abandonné...

-Monsieur...Vous ne vous sentez pas bien?

Une simple question et mes larmes me brûlent les joues,me lacèrent le cœur. Foutez moi la paix,laissez moi crever au moins...Je n'est plus rien car je sais,sans même prendre le temps de grimper les,interminable,quatre étages qui me mèneront chez toi,que je trouverai porte close...

Je me sens soulever du sol,quelqu'un me porte jusqu'à une voiture stationné non loin et je m'en fous royalement...

Les sièges en cuir froids me réveil un peu et un courant d'eau fraîche tapisse ma gorge brûlante alors que mes yeux s'écarquille sur l'homme qui m'observe. Une de ses mains s'aventure sur ma nuque,m'empêchant de m'étouffer avec le liquide frais qui peu à peu,m'apaise.

-Vous allez mieux? Vous m'avez fais une peur bleue. Je vous ai emmené dans ma voiture,il fait bien trop froid pour resté sur le sol froid de l'entrée du bâtiment.

Sa voix est bizarre,je crois que je l'ai vraiment effrayé ce type...Pauvre type. Je lève les yeux et je croise son regard remplis d'incompréhension et de peur. Mise à par son air de bourgeois façon balais dans le cul et sa coiffure ringarde,il est plutôt mignon le petit rouquin...Mes iris fous croisent les siens et je le sens paniquer mais je ne le vois plus...Au loin,deux silhouettes s'enfoncent dans une ruelle,caché par la lumière,par deux lourds immeuble étroitement serré...Deux corps que mes mains ont,à un moment ou à autres,parcouru...Je ne vois pas la peur dans vos yeux mais je l'a sens d'ici...Une douce odeur de souffrance et de triomphe s'insinue dans mes narines frémissantes.

Vous êtes tellement prévisibles et si mes yeux n'avaient pas eu le temps de rencontrer vos doigts entremêlés,j'aurais peut-être pu vous trouver mignon à courir comme des lapin...Tu avais peur du loups quand tu étais petit et tu te blottissais dans mes bras alors que,la nuit tombé te terrifiais...Le loup est de retour Sakki et ton agneau ne te protégera pas,je t'achèverai sous ses yeux doux et implorant.

-Comment tu t'appelles?Donnes moi encore un peu d'eau...

Sa main tremble un peu et d'un geste imprécis,il porte sa bouteille à mes lèvres que je m'empresse d'humidifier tant elles me semble sèches.

-Je m'appelles Kinsley...Excusez-moi,j'ai un rendez vous et maintenant que vous allez mieux je pensais que...

-Tu penses mal...As-tu peur de la mort Kinsley?

La bouteille tombe à mes pieds,éclaboussant mes chaussures,et je trouve Kinsley vraiment très drôle avec sa lèvre inférieur tremblante et ses mains devenu moites d'un coup...J'aurais presque envie de rire et de lui dire que je plaisante. Seulement,mes yeux froids le scrutent et je le sens sur le point de s'évanouir...Manquerais plus que ça.

-Que voulez vous...J'ai ma carte bleue dans ma sacoche,prenez la,je vous donne le code...Je vous en supplie...

Il me fatigue vraiment. Les hommes sont tellement hypocrites avec eux même. Kinsley,à en juger par sa carrure,doit être le genre de garçon à se rendre au sport 3 fois par semaine simplement parce que ça fait viril,à avaler,chaque vendredi soir,quelques scotch bien corsés,avec ses amis amateurs de cigares...Et à couiner comme une midinette effarouché à la moindre occasion.

-J'en veux pas de ton blé...Je te veux toi,j‘ai un longs voyage à entreprendre,un voyage entre le Paradis et l‘Enfer mais je mourrai de le faire seul...Et toi tu mourra si tu ne m‘accompagne pas...Belle voiture,je peux conduire?

Kinsley me donne les clef,des larmes de terreur roulant sur ses joues,je m'efforce de lui donner le plus apaisant de mes sourires,je pose mes lèvres sur les siennes et,malgré son dégoût il se laisse faire docilement.

Sa bouche tremble sous la mienne...

Mon voyage s'annonce amusant.

Peu importe la route que je prends,je me sens loin de toi...De lui. Je repense à son corps,à notre dernière fois,une nuit éclairé par le faible halo de la lune. Son corps tressaillant à chacun de mes assauts...Eden et son regard couleur argent,parcourant mon corps,remplit de désir. J'ai chaud soudain et mes yeux ce portent sur mon compagnon de voyage dont les pupilles,perdu dans la contemplation de nos routes sans issus,brillent d'une intensité que,jusque là,je n'avais su remarquer...Brillent de peur,d'envie,de joie et de tristesse...

Alors que nos Regards se croisent un instant,je sens mes joues s'empourprer et je décide de me concentrer une fois pour toute sur la route,le but n'étant pas de le tuer dans un vulgaire accident non prémédité.

Mes paupières se font lourdes,les ombres s'étirent déjà et luttant contre un sommeil tant désiré,je me laisse bercer par la respiration saccadé de Kinsley,seule ombre au silence pensant à l'intérieur de l'habitacle de la voiture.

-Tu pourrais me dire ou on va...Enfin j'aimerai juste...

Je ne le laisse pas finir bien que sa voix timide me fasse me sentir un peu moins seul dans mes rêves noirs.

-monsieur aimerait...Moi j'aimerais que tu la ferme. Tu te crois ou?

Je me gare sur le bas côté et je me tourne alors vers lui,qui comme pétrifié,ne bouge pas d'un pouce...Il lui suffirai de défaire sa ceinture et de courir...Des champs de maïs à perte de vue,il pourrai s'y réfugier,se cacher de moi...D'ailleurs,je n'aurais pas le cœur d'allé le chercher,il partirai,s'évaporerai dans la nature et peut-être n'en sortirai jamais et regrettera amèrement de ne pas être resté dans la douce chaleur de la voiture...Au lieu de ça,il me regarde avec méfiance après que toutes peurs ai quitté son visage.

-Je me crois dans la voiture de mon père...J'aimerai conduire,tu tombe de fatigue.

Un éclat de rire jusqu'alors coincé dans ma gorge manque de m'étouffer et c'est bruyamment que j'explose,mon rire emplissant la voiture d'une mélodie remplie d‘ironie,mais déplacé compte tenu de la situation.

-On est pas potes,je t'ai juste roulé une pelle,je ne t'ai pas accordé ma confiance. Mais je comprends que tu veuilles trouver un moyen de te tirer...Je compatis

Je l'imagine jubilant avec sa super idée...Qu'il est bête ce gamin...J'ai autre chose à faire que de m'endormir pendant que mon otage me ramène,pieds et poings liés,chez les flic à la première occasion. Cependant,je suis vraiment vexé à l'idée qu'il ai pu me prendre pour le genre d'imbéciles,capables de s'enfoncer tête baissé dans ce genre de pièges,mais sa naïveté me fais doucement sourire. J'ai embarqué avec moi un enfant perdu...Pour un peu,je me prendrais presque pour Peter Pan.

-Si j'avais voulu me sauver,je l'aurais déjà fais...J'ai pas envie...

Pas envie de quoi...Décidément il m'intrigue

-Pas envie de céder la merveilleuse voiture de papa?

Je l'entends souffler,à l'intérieur il bouillonne de rage,je le sens et j'ai hâte de voir ce que la colère peu bien faire d'un garçon aussi bien élevé que lui...

-La voiture de « papa » je m'en fiche...D'ailleurs,il y à de forte chance pour que mon père ai découvert ma « fuite » et je te conseillerai vivement de changer de véhicule au plus vite. Celle-ci possédant GPS et radars,il est fort possible que les hommes de mon père sois déjà sur ma trace.

Je ne veux pas...Partir.

La voix de Kinsley se brise et ses joues devenues roses me perturbent en haut point...Je ne m'attendais pas à m'en faire un allié mais après tout,tant pis pour lui,plus dur sera la chute.

-t'es tombé amoureux de moi ma parole. Dis moi mon beau,ce sois disant radars,il est ou?

L'entendre hoqueter me donne envie de le prendre là,tout de suite sur le capot de sa voiture luxueuse,j'imagine déjà son petit cul rose,vierge et serré contre ma verge gonflé...L'entendre crier de douleur puis de plaisir sous mes coups de rein puissants...

Un début d'érection me brûle le bas ventre et la bosse naissante dans mon jean moulant n'échappe pas à son regards fuyant.

Son visage rougit d'avantage et il me donne les indications en bafouillant quelques peu.

-Der...Derrière la plaque d'immatriculation devant...Je...Je les ai vu le mettre là.

Je lui souris et pose la paume de ma main sur sa joue brûlante,ses yeux insaisissables dérivent là ou mon regard ne se trouve pas...Mes doigts frôlent ses tâches de rousseur et je le trouve encore plus désirable tant j'aimerais pouvoir poser ma langue sur chacune de ses petites tâches excitantes.

Je me penche alors qu'il se tourne vers moi et je pose mes lèvres sur les siennes comme pour le remercier de ne pas me laisser. La peur d'être seul me vrille le ventre et alors que son audace lui permet de glisser sa langue sur mes lèvres entrouvertes,j'ouvre la bouche afin de la laisser caresser la mienne. J'ose laisser apparaître mon désespoir dans un baisers que je fais insistant. Ma langue explore sa bouche,sa salive au goût de sucre m'apaise...

Une de mes mains glisse sur sa nuque afin d'approfondir ce baiser déjà très entreprennent. Mes doigts glissent le longs de son cou,effleurant sa pomme d'Adam que je senti tressaillir sous cette caresse. Un léger tremblement vint s'emparé de son corps alors que ma main atteint son torse fin,frissonnant sous mes doigts.

Un faible gémissement s'échappe de sa bouche quand,les passant sous sa chemise,je frôle un téton déjà durci par le désir.

Comme s'il me suppliait de continuer,une de ses mains agrippe mes cheveux,les enroulant entre ses doigts...

Il embrasse divinement bien pour un gosse de riche mais perdant peu à peu le contrôle de la situation,alors qu'une de ses mains s'aventure dangereusement sur ma cuisse,je m'éloigne de lui dans un gémissement...

Sa bouche rougit et gonflé par nos baisers,le rendant davantage sexy,s'étirent en un rictus de mécontentement tandis que je lui souris.

-T'es sacrement gourmand...C'est choses là,quand on y goûte...En tout cas merci pour tes info et pour...ça

Je lui dépose un dernier baiser sur les lèvres,caresse sa bouche avec ma langue et prends la décision de sortir de la voiture avant de faire une connerie,parce que ça en serait une grosse.

Il a quoi ce gamin avec son putain de syndrome de Stockholm?ça serai une grossière erreur de le posséder...Je dois m'en tenir à mon plan et alors que les derniers détails germent dans mon esprit,le froid de dehors me glace. Je me glisse devant la voiture d'une démarche féline,mes cheveux emmêlé de ses mains retombent sur ma chemise réchauffant quelques peu mes épaules. A l'intérieur de la voiture,Kinsley me suis du regard,mordillant ses lèvres érotiquement alors que mon érection,nullement fatigué par le froid,me tenaille à m'en faire mal.

Je me baisse,cherchant à tâtons quelques chose qui me semblerai être un radars D'ailleurs pourquoi un radars? Jusqu'à présent,la question ne m'avait pas traversé l‘esprit,mais à présent,je me rends compte que quelque chose cloche. Un gamin de 18 ans,avec une grosse voiture équipé d'un radars...

« il est fort possible que les hommes de mon père sois déjà sur ma trace. »

Les hommes de son père?Je ne préfère pas y penser pour le moment et continue ma fouille sans succès.

Quand la portière de Kinsley s'ouvre et claque dans la seconde,je comprends que le moment de finir seul est arrivé,il doit déjà être en train de courir et moi,je cherche un radars imaginaire...Superbe diversion. Finalement,j'avais sous-estimé ma connerie ou son intelligence...Peut importe,je me laisse tomber par terre et repense à tes baisers,ceux d'Eden et à ceux de Kinsley encore tout frais dans ma tête...Pourquoi tout le monde fini toujours par me fuir...

Mon cœur se serre et je sens que la moindre bourrasque sera suffisante pour m'achever...Finalement,à force de courir après des chimères,je me perd dans mon propre désespoir.

Alors que mes yeux commencent à me brûler vivement,une lumière vive m'aveugle. J'entrouvre un œil et aperçois Kinsley,une lampe torche à la main...

-Il commence à faire sombre,mon père à toujours une lampe dans sa voiture...Enfin tu sais,un pneu ça éclate vite et si cela arrive la nuit...Enfin j'ai pensé que tu y verrai mieux

Un sourire vient illuminer son visage et,un bref instant,je cligne les yeux croyant avoir rêvé cette scène,l'espérant dans mon fort intérieur...

Soudain,Son visage se crispe et s'accroupissant face à moi,il m'observe. Bientôt,une main vient caresser ma joue et je réalise mon erreur,ma faiblesse,honteux,alors que ses doigts élimine le sel coulant le longs de mon visage.

-Pourquoi tu pleurs?J'ai dis un truc qu'il fallait pas?

Je ne sais quoi répondre,comment justifier mes larmes de solitude et celle de joie,comment lui dire que j'en ai marre...

-Tu aurais du partir...Kinsley,vas-t-en,cours bordel...Tu attends quoi pour te barrer. T'es vraiment à la masse ou quoi,je te kidnappe et toi,tu cherches même pas un moyen de te barrer...Pourquoi t'es encore là hein? Qu'est-ce que tu cherches?

Qu'est-ce que tu fuis pour ainsi te résigner face à un connard comme moi?J'aurai pu te baiser dans ta putain de voiture,te retourner et te ramoner à n'en plus finir parce tu me fais bander...Tu le sais ça?Dégage Kinsley...

Il ne frémit même pas,il reste là,m'écoutant hurler,une envie de le frapper me tiraillant la tête. kinsley s'assoit là,par terre à coté de moi,déguelassant son costume Armani à 2000 euro payé par papa,alors que je m'enfonce dans ma lassitude,las de ma vie,de nos vie à tous,noyé dans un flot quotidien de désespoir

-J'irai ou si je décidais de me sauver?Je suppose que l'idée de repartir à pieds est totalement exclus et vois-tu Victoire,je n'ai aucune envie de resté coincé là,à manger du maïs jusqu'à la fin de ma vie...Je préfère encore remonter dans la voiture,te laissé me prendre si tu le désire parce que de toute façon,je n'ai rien à perdre,je suis vierge et je sais que quand ton voyage sera fini,tu ne me laissera pas repartir...Je sais que tu vas certainement m'ôter la vie et quitte à mourir,autant le faire après avoir pris du plaisir avec quelqu'un qui me plait. Alors dépêche toi de trouver ce boîtier et fichons le camp d'ici parce que je ne donne pas cher de ta peau s'ils te retrouve

-Tu te fiche de mourir...Tu aurais pu les laissé me retrouver et tu aurais été sauvé...

Tu me laisserai te baiser si je le désire?

Son visage affiche soudain une mélancolie lointaine,effaçant son sourire doux...La peur S'insinue dans son regard alors que je sens que ces sentiments ne me sont pas destinés.

-Je préfère mourir rapidement après avoir vécu,vu des choses et jouis des plaisir de la vie plutôt qu'une longue vie ennuyeuse et toute tracé...ais-je tord?

Tu me veux?Prends moi...Tu me plais.

J'ai toujours marché dans l'ombre de mon père,refoulant ce que je suis,ravalant mes mots...Ma timidité maladive à pris le dessus et si tu me veux,c'est maintenant parce que tu vois,si je me sens à te dire tout ceci ce soir,l'obscurité m'y aidant,ce sera trop tard demain car je redeviendrai ce que j'ai toujours été...

Il se tais et je ne sais plus comment m'y prendre,ni quoi dire...Je me contente de chercher cette boite noire éclairé par la lumière de Kinsley.

Quand mes doigts la rencontre enfin,soulagé,je l'arrache et regardant attentivement l'objet que je tien alors en mains,j'ai comme l'impression que d'ici un instant,cette chose insignifiante risque de me péter dans les doigts.

Me levant,accompagné de mon compagnon de voyage,je regarde ce qu'il reste d'horizon,la nuit brouillant ma vue. Prenant mon élan,lançant ma main au loin...Le radars mangera du maïs cette nuit.

Nous nous regardons et dans un sourire,nous remontons en voiture et Après avoir balancé le GPS par la fenêtre,je redémarre...

-je ne te toucherai pas plus que ce que je t'ai déjà donné Kinsley...

-Je ne te plais plus...C'est...C'est pas grave,je comprends

Je soupire et alors qu'il se lamente sur l'intérêt que je ne lui porte plus,je me lance,attendant le rejet de ce garçon pourri,gâté,habitué à tout obtenir...

-Je suis séropositif...On prend une chambre cette nuit?