Présentation

Profil

  • shanyah
  • Le blog de shanyah
  • Femme
  • 26/04/1984
  • Amour Yaoi Fiction Homosexualité Rêve
  • Je suis une demoiselle de 24 ans aimant les beau garçon...qui s'aiment ^^ j'aime écrire sur eux...

Créer un Blog

Recherche

Fiction Yaoi

Calendrier

Mai 2025
L M M J V S D
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
<< < > >>

Texte Libre

Derniers Commentaires

Mon rêve empoisonné(FINI)

Dimanche 8 juin 7 08 /06 /Juin 22:40

Les paysages se suivent et se ressemblent,les arbres chancelant sous le vents,Les toits des rares fermes emplis de jardins potagers et d'animaux divers dormant sous la lueur de la lune.

Kinsley n'a pas répondu à ma question,d'ailleurs,je n'attendais pas de réponse,il m'a regardé et m'a souris,le rouge aux joues et une chaleur diffuse s'émanant de son corps.

Je n'ai pas compris,et je ne comprends toujours pas. J'avais prévu qu'il me haïsse,et à présent,ce voyage me semble futile,je pourrais aussi bien faire demis tour et garder ce rouquin avec moi,avoir une belle vie,jusqu'à que la merde qui coule dans mes veines me fasse crever. Kinsley pleurera ma mort pendant un temps et il vivra vieux auprès de quelqu'un d'autre...A moins bien sur que je lui offre mon venin. Crever avec moi,par amour...N'est-ce pas romantique...Pathétique...Comme moi et mes rêves qui s'envolent comme une hirondelle au plumage charbon.

Je ne suis plus fatigué et mon compagnon somnole doucement près de moi,son souffle régulier me parvenant aux oreilles comme le son hypnotisant d'une vieille pendule.

Nous nous sommes arrêté il y à un petit moment à une station service à la demande de kinsley et cette fois,je n'ai pas eu peur qu'il parte quand,me regardant une dernière fois,il est descendu de la voiture pour se diriger vers ce qui semblait être l'unique distributeur de billets à des kilomètres à la ronde...

Je n'arrive vraiment pas à cerner ce gamin...Dévaliser ses comptes en banque à trois heures du matin. Son père aurait certainement bloqué toute transactions de ses comptes dès l'ouverture de la banque,rendant les cartes dorées du jeune homme inutilisable...Trop tard papa.

Il est rentré dans la petite boutiques ouverte malgré l'heure avancé de la nuit et je le remercie d'avoir anticipé la faim qui nous tenaillerai un peu plus tard. Quand il revient enfin,c'est les bras chargés de vivres,nous permettant de pouvoir tenir encore un moment dans cette campagne vide.

Je ne me souviens pas avoir déjà aperçu autant d'argent liquide en même temps et je me sens presque dans la peau d'un casseur de banque quand il dépose sur mes genoux plus que je n'aurais su en gagner en cinq mois de travail acharné,gardant l‘autre moitié dans ses poches de veston. Son sourire illumine la voiture et je ne vois que lui,ses billets de toutes les couleurs ne rivalisent pas avec l'éclat de son sourire

 « pour l'essence .»

C'est tout ce qu'il m'a dit avant de remplir le réservoir, de payer le plein et de revenir pour s‘endormir d‘un sommeil du juste...Nous pourrions bien aller au bout du monde avec ça,parcourir le pays en long,en large et en travers,manger à notre faim et vivre comme des princes...Disparaître et t'oublier,Cracher sur votre amour complètement tordu,cruel.

Pourtant,je continu de rouler vers vous,ne refoulant plus vos gémissements d'agonie s'insinuant dans ma tête quand j'imagine vos vies s'échapper sous mes mains vengeresses.

Kinsley soupire dans son sommeil et quand je me tourne un bref instant vers lui,je découvre avec plaisir qu'il ne dors plus. Un œil fatigué m'observe,contrarié par mon air soucieux.

Il se redresse et continu de me reluquer comme si...

Non,je dois certainement me faire de fausses idées,personne de suffisamment sain de désirerai quelqu'un comme moi.

-Bien dormis? Faut pas se gêner après tout,j'adore conduire des heures sans dormir et sans compagnies...

Le ton ironique que j'emploie le fait rire timidement mais il ne relève pas mon agacement et se contente de me regarder encore un moment avant de se tourner vers le jours qui se lève...

-Tu crois que la ville est encore loin?

Il trouble le silence...Je n'ai pas envie de répondre,je suis crevé et facilement irritable. Son air supérieur,digne d'un petit gosse de riche m'horripile à cet instant alors que...Je le veux.

Nous désirons toujours ce que l'on ne peut posséder...C'est propre à l'être humain d'être envieux. Moi,j'envie celui qui lui mettra son dard bien au fond...C'est la vie.

J'ai promis de ne pas le tuer vierge et je ne peu prendre son pucelage...Je ne peu commettre deux fois la même erreur. La culpabilité que je n'ai jamais ressenti après avoir jouis en toi me viens soudainement,et j'ai mal,je m'en veux...C'est à cause de toi,tu aurais du m'aimer...Je te hais.

Finalement,j'ai besoin de parler,d'entendre la voix de Kinsley,encore et encore,je n'aurais pas son corps,il ne frémira pas sous mes doigts alors...Je lui vole sa voix et la chaleur qu'elle donne à mon cœur glacé

-Je ne sais pas,d'ici une heure probablement...Pourquoi?Enfin tu aura tout le loisir de te sauver une fois arrivé en ville...

-Je ne veux pas me sauver,je voudrais juste que l'on change au moins les plaques de ma voiture et je souhaiterai également dormir dans un bon lit,j'ai mal au dos...

Il rougit et je n'ose imaginer ce qu'il se passe dans sa tête. C'est le mec le plus barré que je n'ai jamais rencontré.

Et comme rien n'arrive jamais sans rien,les lumières de la ville s'offrent à nos yeux alors qu'un sourire divin s'étire sur son visage fatigué.

Nous roulons,cherchant un refuge ou nous cacher,ou oublier que finalement ma fuite,notre fuite ne sert pas à grand-chose,et je me rends compte que je ne connais pas les motivations du jeune homme.

-Là,un hôtel...Arrête toi Victoire,on pourrais cacher la voiture un peu plus loin au cas ou?

Kinsley et l'art de se jeter dans la gueule du loup. Malgré les recommandations que je me suis faite à moi-même,mon esprit s'échauffe et mon corps commence à me brûler...Le goût de ses lèvres me revient en mémoire...Prendre une chambre avec ce mec serait une mauvaise idée...Pourtant,j'arrête la voiture dans une ruelle non loin et je le regarde intensément avant d'effleurer ses lèvres une dernière fois,je descends,laissant les clés sur le tableau de bord.

L'hôtel est à trois rues et je l'atteins à peine quand il me rejoint enfin...Un sac remplis de ce qui semble être de la nourriture...J'ai faim mais un simple sandwich risque de ne pas me satisfaire...Je me branlerai sous la douche ce soir.

Il est encore tôt,personne ne se trouve à l'accueil,les portes sont d'ailleurs fermé mais,une machine non loin nous permet de réserver rapidement.

Il ne reste qu'une chambre et là,je me dit que j'ai vraiment la poisse...Je dormirai par terre.

L'hôtel est minable et Kinsley ne semble pas à sa place...Je souris quand son regard se pose sur la chambre miteuse ou nous nous apprêtions à dormir et son sourire,finalement,me déçois...J'aurais aimer qu'il rechigne à s'asseoir sur le lit déglingué,qu'il refuse de poser ses pieds sur la moquette crasseuse. Au lieu de ça,il a sourit,a ouvert la fenêtre et s'est jeté sur le lit après avoir déposé ses sacs sur le bureau branlant...Je le regarde,complètement hypnotisé par cet homme,qui,sans une once de peur ou de dégoût,me regarde,un sourire évocateur au lèvres...Laissant une place sur le lit étroit,il me tends la main que je saisi sans même me poser davantage de questions.

Je m'allonge dans ses bras fins alors qu'il m'enlace. J'ai beau jouer les durs,mon cœur me torture et quand ses lèvres dessinent un sillon humide sur mon visage,s'arrêtant près de mes lèvres demandeuses,je le laisse prendre ma bouche doucement avant de le repousser violement...

-Je vais dormir par terre cette nuit. Bonne nuit Kinsley

Une larmes jailli d'un de ses œils et ne souhaitant pas m'attendrir,je m'éloigne,cherchant la salle de bain qui forcement,est inexistante dans cette chambre pourrie,je maudit ma lâcheté.

 

-Pourquoi tu pars...Tu voulais une chambre,nous y sommes. De quel droit te permet tu de me laisser tel un moins que rien,alors que j'ai accédé à ta demande?

Ma tête me lance et je ne sais que répondre. Il me veut et il m'aura,je le sais et j'ai mal...C'est douloureux,mon cœur,mon corps,mon esprit...Plus rien ne m'aide à résister à son corps qu'il commence déjà à dénuder,se moquant des conséquences...Mon sexe se tend quand,regardant sa chemise ouverte,je me rappelle de ses mamelons durcit sous mes doigts.

-T'es cinglé ou quoi? Je suis malade,tu entends?Malaaaade...t'es suicidaire?tu sais qu'il y a des moyens moins douloureux et plus rapide de crever?

Tu veux que je te montre les putains de cachetons que je prends chaque jours?Je ne te baiserai pas...Tu comprends?

Il se lève et alors que je me plaque davantage contre la porte,son attention se porte sur un des sacs sur le bureau...

-Tu ne me baisera pas Victoire. Tu sais aussi bien que moi que tu me fera l'amour,parce que tu sais que je suis vierge,tu aurais bien trop peur de me faire mal...Parce que je veux croire que tu commence à m'aimer un peu.

Sur ces mots,il me lance une boîte que mes mains tremblantes attrapent,que mes yeux reconnaissent. Eden utilisait cette marque parfois. Le simple fait que Kinsley ai déjà entendu parler de capotes me fais sourire. A vrai dire,il semble tellement pur que je n‘aurais pas été surpris qu‘il imagine les bébés arrivant sur le dos des cigognes.

Alors que la ceinture de son pantalon s'écarte,laissant glisser le tissus sur ses jambes blanches. Il me tend une nouvelle fois la main et je souris quand il me tire vers lui,me laissant tombé lourdement sur son corps délicat.

Mes main explorent sa peau quasiment nue,douce et fraîche.

Il se cambre quand,passant sur son torse,je frôles ses tétons...Ses yeux renferment un trésor de bonheur et moi,j'ai juste peur d'être maladroit,je voudrais que tout sois parfait...Sa voix me parvient diminuer,le souffle court,il me regarde et avec ses simple mots,mes dernières barrières se brisent...

-Victoire,aimes moi...

Par shanyah - Publié dans : Mon rêve empoisonné(FINI) - Communauté : Les Romances Explosives
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Dimanche 8 juin 7 08 /06 /Juin 22:42

Une peau douce contre la mienne,saine,qui ne tremble pas face à mon être malade.

Je vais l'aimer et laisser une trace indélébile dans son cœur,pour qu'à chaque instant de sa vie,il se souvienne de mon nom.

Mes mains visitent toute parcelles de peau s'offrant à ma vue,découvrant un peu plus son corps qu'il m'offre comme un cadeau du ciel. La blancheur de son corps m'apaise et ses muscles fin lui donne un air androgyne délicat.

Il me regarde et alors que je vois ses yeux briller d'une lueur malicieuse,je prends sa bouche et c'est avec violence que ma langue la pénètre,sans douceur et il me suit divinement bien,sa langue rose dansant avec la mienne dans une rage que je ne lui connaissais pas. Un goût de désespoir me parcours alors,quand une de ses mains s'agrippe à mes longs cheveux.

Et quand mes lèvres lui dévoilent douceur et amour,il sourit contre ma bouche et gémit un peu quand mes doigts habiles agacent tendrement un de ses mamelons roses durcit par le frisson qui court sur son corps brûlant.

Je n'en peux plus,je suis à bout et mon sexe se fait douloureux alors que ses mains audacieuses partent à leurs tours à la conquête de ma peau excité.

Sa bouche quitte mes lèvres et je crois rêver quand il entreprend de me goûter,de mordiller mon cou de ses dents blanche. Sa langue gourmande trace une empreinte luisante sur mes épaules alors qu'il m'enlève ma chemise lentement...Bien trop. Sa langue suit de près chaque nouveaux bouton ouvert et je m'énerve alors qu'il me fais languir...S'attardant trop longtemps sur la dernière fermeture,qu'il m'arrache après m'avoir sourit langoureusement.

Je n'ai jamais été autant excité de toute ma vie à la vue de la fine pellicule de sueur qui borde l'arête de son nez,recouvrant ses taches rousses pendant qu'il entreprend de me mordre le ventre,de le lécher de la plus paradisiaque des manières. Il m'enivre,son regard est planté dans le mien tandis qu'il déboutonne mon jean d'un geste sur et rapide,laissant apparaître alors,le renflement de ma verge emprisonné douloureusement dans mon boxer blanc.

Ou ce gamin a t'il pu apprendre autant de savoir faire? ses mains caressant mon torse,mes bras,mes cuisses par-dessus le tissus encombrant de mon jean...Partout à la fois mais évitant scrupuleusement mon entrejambe tendu...

Sa salive chaude recouvre ma peau peu à peu et je me délecte de cette caresse entêtante que,ni toi,ni Eden ne m'ait jamais fait découvrir...

J'aurais presque envie que ce sois lui qui me prenne,m'envoûte,possède mon corps,remplisse ma cavité de sa raideur...Mon entrejambe palpite,Brûle et je gémis de soulagement quand ses doigts glissent brutalement dans la ceinture de mon pantalon afin de le faire descendre le long de mes jambes musclés alors que je l'aide,d'un coup de pied assuré,le laissant choir à terre...

Je me délecte de ses doigts qui me caressent à travers mon boxer,qui me torturent parfaitement alors qu'un râle brute de plaisir s'échappe de mes lèvres quand,au travers du fin tissus,sa langue taquine rapidement mon sexe près à explosé.

Un sourire érotique se dessine sur son visage d'adolescent quand je sens mon boxer descendre doucement sur mes cuisses musclés. Je surprends ses yeux se poser sur l'objet de sa convoitise et c'est sans gène ni pudeur qu'il détaille ma virilité qui s'offre à ses yeux océans.

-Elle te plait?

Ma voix se veux moqueuse et les rougeurs qui gagnent ses pommettes me font frissonner. Son regard se plante dans le mien,et j'y découvre le désir qui parcourt ses rein alors qu'il sort de la boite posé près de moi,la protection nécessaire à notre amour.

Il ne répond d'ailleurs pas à ma question,mais dépose,délicatement,un baiser sur la base de mon sexe,dévorant mon pubis alors que sa main déroule le latex sur ma longueur imposante,me branlant doucement,sa langue goûtant à présent mes bourses pleines et lourdes.

Mes gémissements remplissent la pièce,excitent ses oreilles et augmentent sa faim...

Doucement il remonte,et,alors que mes mains glisse dans son caleçon,dernière barrière à notre étreinte,il se tortille contre mon entrejambe,se déhanche alors que son sexe,que je sens dur et colossal,frotte contre le mien de façon libidineuse.

Mes mains entraînent son dernier vêtement rejoindre les autres au sol et nos deux virilité se rencontrent et se caressent dans une danse sensuelle. Ses coup de rein m'obsède. Il s'assoit sur mes cuisse,branlant nos verge gorgé de sang l'une contre l'autres de ses mains,mais d'un coup de butoir,je le retourne,me retrouvant sur son corps chaud,le dévorant de mon regard de prédateur.

Ma bouche retrouve la sienne,et quand ma langue demande l'ouverture de ses lèvres,la sienne pénètre instantanément ma bouche. Le goût de sa salive me rends dingue et tandis que son corps ondule contre le mien,j'emprisonne ses mains au dessus de sa tête,le voulant à ma merci alors que je décide de dévorer son corps. Ma langue dessine la bosse de sa pomme d'Adam alors qu'il déglutit sous cette caresse humide. Je le libère, et mes mains se déposent sur ses hanches,l'attirant un peu plus contre moi pendant que mon nez s'enivre de l'odeur suave de sa peau au goût sucré. Ma bouche apprend son corps,mordant son être,cherchant ses points sensibles que je découvre nombreux,de la naissance de son cou à la pointe de ses tétons duveteux.

Mes dents pince un de ses bouts de chair tendre alors que sa voix clair pousse de petits gémissements qui me font gonfler un peu plus contre son entrejambe.

J'ai faim de sa peau,et je titille encore un moment ses mamelons,les léchant énergiquement avant de descendre afin de découvrir un peu plus son corps,le bout de ma langue tendu esquissant un chemin mouillé sur son ventre.

Ses mains se posent sur ma tête,caressant mes cheveux du bout des doigts et s'y agrippent agressivement quand mon souffle chaud se dépose sur son sexe. Je le regarde,les yeux fermé,il semble attendre la douce chaleur de ma bouche sur son intimité et je souris a l'idée de le faire languir,soufflant encore un peu sur son excitation. Il se cambre,se tortille et me supplie de ses yeux étincellent qui me regarde à présent d'une manière tendre et douloureuse

Je le lèche doucement sur toute sa longueur,enroulant ma langue autour de lui alors que mes doigts caressent ses bourses,le branle doucement,lui arrachant quelques cris de plaisir non dissimulé.

-S'il te plais...Prends moi dans ta bouche,je n'en peux plus...

J'adore qu'il me supplie,j'adore le sentir trembler alors que d'un geste certain,j'alterne les mouvements lents et les branlements dynamiques sur sa queue prêtes à exposer...Déjà.

Il ondule,essaye,d'un coup de rein,d'entrer dans ma bouche...Que je lui laisse pénétrer après avoir respiré les effluves âcre de son intimité.

Il me baise la bouche et les succions que j'exerce sur son gland rougis lui volent quelques gémissement sourd,emplissant la pièce de sa mélodieuse voix. Le goût de sa verge hante mon palet,ravis ma langue et je me délecte des quelques goutte de liquide salé qu'il m'offre à chaque coup de rein...

Je l'immobilise et le suce profondément sa chair tapant contre ma gorge. Mes vas et viens se font de plus en plus rapides alors que ma langue caresse le bout de son sexe rapidement. Mes mains frôle son corps dans de douces et lente caresses,contrastant avec la tendre violence de la fellation que je lui offre.

Son corps se tend et je sens sa jouissance proche. Ma bouche s'active de plus en plus vite,les succions sur son gland le rendre davantage fébrile et ses main agrippent les draps alors qu'il se déverse dans ma gorge dans un cris puissant et excitant.

Son souffle est court et son corps transpirant glisse sous mes doigts alors que remontant le long de sa peau je me frotte à lui,mon érection douloureuse touchant sa cuisse,frôlant son sexe encore juteux,qui,au contact de cette caresse torride,se gonfle une nouvelle fois.

-Veux tu sentir mon cœur battre en toi Kinsley

Ma voix est perverse,dominatrice mais nulle peur n'effleure son cœur quand dans un sourire esquivé timidement,les cheveux plaqués sur son front,il me souffle à l'oreille des mots qui me portent dans un havre de plaisir

-Je veux te sentir pulser en moi...Aimes moi comme jamais tu n'as aimé

Son cœur bat à tout rompre alors que dans un geste lent,il porte mes doigts,à sa bouche,humant au passage l'odeur de son propre sexe. Sa langue humidifie mes phalanges dans une caresse vicieuse,l'enroulant entre les chairs. Ses yeux remplis d'amour et d'innocence naïve plonge dans mon regard,me faisant défaillir,tandis que je retire mes doigts de sa bouche,les remplaçant par le doux effleurement de ma langue qu'il s'empresse de sucer entre ses lèvres avides de plaisir.

Mes doigts redessinent les courbes fine de son corps alors qu'à mesure que j'approche de son autre intimité,sa respiration s'accélère,son corps se cambre et son baiser devient plus profond quand,retraçant la ligne de sa raie,un premier doigts le déflore doucement.

Un gargouillis de douleur s'échappe de sa gorge et j'interromps tout mouvement,le laissant s'habituer tout doucement à cette intrusion soudaine,nouvelle à son corps pur.

Ses hanches se mettent en mouvements malgré elles,s'empalant sur mon doigts que je fais bouger dans son corps,de plus en plus vite tandis que la douleur laisse peu à peu place à de divin râle de plaisir. Un deuxième doigts accompagne rapidement le premier et je m'active dans sa caverne déjà humide alors que ces gémissement sont de moins en moins discret,remplissent la chambre de cris de passion.

-Fais moi l'amour Victoire...Je t'offre mes premières fois,viens en moi...

Sa voix et si douce,si tendre alors qu'il me caresse tendrement la joue. Je me place entre ses cuisses et,le faisant rouler sur moi-même, je le positionnant doucement contre ma verge rougis par le sang qui la gonfle,la fait palpiter,le latex l'entourant comme une seconde peau.

Le voir assis sur mes cuisses m'excite,réveille mes instincts animales que je m'empresse de calmer,m'empêchant alors de l'empaler sur mon sexe tendu...

Il me regarde...Me souri et d'une main assuré guide ma queue puissante contre son entrée tant convoité. Son sexe encore dur frémir quand mon gland perce,de son initiative,son trou délicieux alors qu'un rictus de douleur déforme son joli visage.

Des larmes perlent à ses yeux angéliques,me brisant le cœur alors que je me redresse,le serrant fort,buvant chacune de ses eaux salés,offrant à ses oreilles les mots les plus doux.

D'un coup de rein violent,il fini de m'avaler à l'intérieur de lui,m'enserrant de sa chair humide,m'arrachant un cris de plaisir intense.

Nous restons là,sans bouger alors que je résiste à le pilonner,l'habituant à ma présence encore douloureuse.

Ses lèvres dévorent mon cou,ses dents se plantent dans mon omoplate alors qu'il commence doucement à bouger,gémissant de douleur,bientôt remplacé par du plaisir. Quand il cris qu'il en veut plus,j'aide ses hanches dans une cadence folle,le pénétrant de plus en plus profondément,le faisant hurler par mes coups de butoir de plus en plus rapide...

Ma main se glisse entre nous alors que j'attrape son sexe palpitant contre mon ventre chaud. Je l'enserre,le masse doucement et fini par le branler vivement alors qu'il rejette sa tête en arrière sous le poids du plaisir charnel qui s'empare e son corps.

Je le sens se tendre,activer la cadence et bientôt il jouit bruyamment dans ma main. Son regard explicite me perce de toute part alors que dans un geste langoureux,il porte mes doigts à la bouche,lavant son sperme de sa langue,se délectant de son propre goût...

-Si je ne peux te goûter,laisse moi goûter à mon propre plaisir...

Ses paroles finissent de m'achever et dans un dernier coup de hanche,appuyant sur ses reins,le prenant le plus profondément possible,je me déverse dans ma douce prison de latex,sentant la chaleur de ma semence envahir mon sexe.

Je me laisse tomber,l'entraînant dans ma chute,nos corps luisant continuant de s'aimer dans une tendre étreinte amoureuse tandis qu'il m'aide à me retirer de sa chaleur.

Son souffle régulier me tire de ma léthargie,m'invitant à contempler son visage paisible,son sourire innocent entourant ses lèvres...

Retirant le doux plastique poisseux de mon sexe,je regarde mon venin qui ne l'a pas touché,qui l‘a laissé pur et je lui ris au nez à cette merde...Je suis si heureux que mon cœur me fait mal...

Me dégagent de son corps,encore brûlant,à contrecoeur,je me débarrasse de mon poison dans les toilettes,regardant le tourbillon de la chasse d'eau l'emporter loin de moi...De nous.

Je retrouve vite ma place,après une rapide toilette au minuscule lavabo pisseux des toilette,et à peine à t-il sentit ma présence,qu'il se colle à mon corps,m'enlaçant de ses bras blanc,me berçant de son souffle...

La nuit sera douce et je sais que je ne rêverai pas cette nuit...J'ai vécu trop de rêve en me noyant dans l'intensité de ses yeux...

Par shanyah - Publié dans : Mon rêve empoisonné(FINI) - Communauté : Les Romances Explosives
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Dimanche 8 juin 7 08 /06 /Juin 22:45

Te rappel tu de ton départ après notre seule et unique nuit? Je me souviens de ma déception,après avoir enfin consentis à ouvrir les yeux,la pluie frappant les carreaux,quand j'ai ressenti le froid des draps,mon corps gelé alors que la place que tu occupais près de moi était désespérément vide.
Me souvenir de ta chaleur ne me réchauffais en rien,me broyais le cœur. Je me suis remémoré tout ce que nous étions,de notre enfance jusqu'à ce point de non retour ou je t'ais entraîné . J'avais,pourtant vainement,espéré que tu finirai par m'aimer. Je ne souhaitais plus être ton frère,puisqu'à quoi bon,cet amour fraternel,je n'en voulais pas...

J'ai eu mal,J'aurais juste aimé te voir partir mais je te dégoûtais certainement trop pour que tu puisse affronter mon regard...Tu me haïssais,toi qui avais jouis de mes mains,de ma bouche...Et j'ai sombré dans cette douce folie...Je t'ai cherché,partout et quand je t'ai enfin retrouvé,je t'ai vu près de son corps meurtrit,j'ai vu sa peau marqué par tes coups...Voilà ce que tu étais devenu et je t'ai détesté parce que ce garçon,il avait mon regard...

Je voulais que tu souffre à ton tours,je voulais voir ton cœur saigner quand peu à peu,tes gestes se faisaient plus doux...Tu avais fini par l'aimer...Tu lui avais donné cet amour que je convoitais tant. J'ai aimé ces yeux plein de larmes quand,enfin,tu prenais son corps fragilisé par tes main,dans tes bras...Je voulais qu'il m'appartienne,prendre ta raison de vivre,te laisser crever seul...

Quel ironie du sort tu ne trouve pas? Jusqu'à hier,c'est moi qui étais sur le point de crevé seul,toi qui,encore une fois étais partis,emportant mon trésor...C'est pour tout cela que je suis sur cette route,le vent soulevant mes cheveux par la fenêtre ouverte. C'est pour cela que malgré mon bonheur,je te détruirai après l'avoir broyé de mes doigts,sous tes yeux...


Ce matin,je me suis levé difficilement,peur d'ouvrir les yeux et d'apercevoir mon amant absent,ne pas vouloir revivre la même scène,la même vie...
Mais son corps chaud blottit contre le mien dans une douceur féerique a eu raison de moi. Mes yeux l'ont aimé,quand après s'être entrouvert,ils l'ont trouvé,la peau luisante,les rayons de soleil éclairant son visage,le sourire au lèvres,heureux de notre corps à corps divin.
Mon cœur s'est peut-être arrêté de battre un instant,je ne m'en souviens plus,je sais juste qu'à cet instant,j'ai cru être quelqu'un d'autre. J'ai pensé que j'étais heureux et cette constatation m'a rendu un brin confus,ne sachant pas comment me comporter dans le bonheur.
J'ai toujours pensé que c'était pour les autres,les gens bien et j'ai hésité quand ses yeux se sont ouvert,ne sachant pas comment lui sourire...Les sourires de bonheur,je n'ai jamais su en offrir.

Malgré la chaleur ambiante,il s'est davantage serré contre moi,et quelques petits baiser papillons furent déposés sur mon ventre et là,j'ai remercié le ciel,je t ‘ai même remercier toi,car sans toi,je n'aurai pas croisé sa route...

Ses doigts ont glissés dans mes cheveux,et après avoir respiré leur effluves,il les a porté à ses lèvres,désirant capturé mes longues mèches ébènes...
Ce geste simple,inutile pourtant,mais remplit de toute la sensualité qu'il puisse m'offrir,fît réagir mon corps qui,sous les fines caresses qu'il entreprenait sur mon torse,mon ventre,du bout des doigts,s'est tendu,a réclamé ses lèvres,ses mains...son tout,juste pour moi,sa voix dans mes oreilles et son corps sur le mien.

J'ai souhaité qu'il me possède,lui offrir mon être,qu'il me prenne et sentir à l'intérieur de mon être,son sexe tendu de désir pour moi,se mouvoir,encore et encore...

Il à été un peu maladroit,pourtant,je ne me souviens pas avoir autant aimé offrir mon corps...Ses gestes presque trop calculés,mécaniques m'ont fait sourire mais j'ai joui...Oh Dieu que j'ai jouis une première fois, quand ses lèvres ont effleuré mon oreilles alors que ses coups de rein frappaient dans mon corps. Sa voix emplissait ma tête doucement et mon deuxième orgasme vint rapidement sous le coup de son endurance. Ses mains sur mon corps apprenaient ma peau,sa douceur et ses blessures.

Quand il eut enfin jouis,le visage déformé par le plaisir,il s'est effondré sur moi,sur mon ventre tapissé de ma propre semence et j'ai appris à sourire de joie.

J'ai lavé son corps,frotté chaque endroit ou mon virus avait pu le toucher,son ventre poisseux de s'être frotté au mien.
J'ai été soulagé de constater qu'il s'était protégé,je ne l'avais pas vu faire et je m'en suis voulu de mon manque de vigilance...Je ne veux plus qu'il meurt

Nous étions partis avant que le soleil sois assez haut pour voir notre fuite et c'est en tenant sa main,que j'ai atteins la voiture juste pour récupérer nos quelques effets et nous sommes partis...nous avons marché,nos mains toujours liés malgré les gens,malgré les regards réprobateurs. Quand son regard s'est posé sur moi,j'ai cru apercevoir de la honte dedans alors je me suis éloigné un peu de lui,ne souhaitant pas l'incommodé mais il est revenu,les yeux brillant et sa main à une nouvelle fois rejoint la mienne.

Nous avons acheté une vieille voiture à un petit concessionnaire de quartier et nous sommes partie vers ma vengeance dont Kinsley n'avait pas idée.

A présent nous roulons,et il ne sait toujours pas vers avenir nous courons et je n'ose quoi lui répondre quand alors,il me pose la question.

-Victoire?Tu vas me le dire...Enfin?

Sur le moment je ne comprends pas,lui dire quoi? Que je l'aime,que j'ai passé la plus belle nuit de ma vie? Je ne sais pas ce qu'il attends de moi alors que j'étais si bien à me souvenir de son corps...De ses tâches de rousseur un peu partout sur son corps...
Je freine une érection quand son regard interrogateur se pose sur moi.

-Te dire quoi?

Je lui parle sèchement,mais dans mon esprit,je sais enfin ce qu'il veux savoir et j'angoisse vraiment. Que lui dire? Que je l' emmène tuer mon frère qui fut mon amant que j'ai contaminé,que je veux aussi voir crever son amant qu'il à d'ailleurs contaminé à son tours,qui fut aussi mon amant à moi...Je m'embrouille moi-même et mon cœur s'emballe quand il me demande de me garer quelque part...
Je freine,et me retrouve sur le bas côté près à subir le flot de ses questions...

-ou va-t-on Victoire...Est-ce que tu fuis quelque chose?

-Je ne fuis rien,qu'est-ce que tu vas imaginer...

Il respire fort,de rage,pas de peur malgré mon regard noir. Comment lui faire comprendre que de ne pas savoir est mieux pour lui...Que je veux qu'il m'aime. Je n'ai pas de solutions et je vais le perdre,peu importe la nuit que nous avons passé ensemble,peu importe mon cœur qui s'emballe et qui voudrait tant le retenir,il va partir et je lâcherais sa main parce que c'est tout ce que je mérite. Je retiens mes larmes,les sanglots coincés dans la gorge parce que je ne veux pas l'apitoyer,je ne désire pas qu'il reste par pitié...

-Dis moi Victoire,tu as peur de quoi? As-tu fais quelques chose de si atroce pour refuser de m'en faire part?

Je ne le pensait pas si perspicace et pourtant,mon corps se crispe,mon cœur s'emballe car je sais que je ne saurais dire un mots sans exploser,sans lui montrer les larmes qui menacent mon être. J'autorise quelques ondes salées lécher mes joues,le regard vers la route,la honte rougissant mon visage.

-Va t-en...Tu partira quand tu saura,mieux vaut que tu parte,alors,sans savoir.
-Je ne partirais pas...Tu ne me connais pas,tu n'as pas le droit de me juger. Alors quoi,on a couché ensemble et tu cherches un moyen de te débarrasser de moi?C'est à moi de décider si je souhaite partir ou non,tu comprends?

Alors qu'il hurlais,sa voix se fait plus douce et je comprends qu'il est triste. Il pense que je veux me séparer de lui et j'ai honte parce que la vérité,c'est que je suis assez égoïste pour décider de le garder près de moi malgré ce que j'ai fais,malgré le dégoût qu'il ressentira pour moi quand il saura. Les palpitations qui entraînent mon cœur dans une course folle me réveillent de ma léthargie et je commence à lui conter ma vie,notre histoire,je n'omets rien car de toute façon,je n'ais plus la force de mentir.

Chaque mots qui sort de ma bouche est un supplice et je ne cache plus mes larmes,j'assume enfin le monstre que je suis.
Avec Eden,j'avais embellis la réalité,je voulais qu'il me crois assez bon pour regretter mes actes et à vrai dire,je ne regrette rien du tout et je lui dit.
Pourvu que mes pleurs n'engendrent pas sa pitié parce que ça serai la fin de tout,je ne désire que son amour mais je n'ais pas le droit de lui exiger quoi que ce sois. Son corps se contracte davantage à mesure que l'histoire sort d'entre mes lèvres . Son corps que j'ai touché,que j'ai pris de mon sexe puissant,que j'ai léché et bu de tout mon soul,le dégoûte à présent. Se sent t-il sale alors que tout chez lui reflète la pureté? Je l'ai probablement souillé et ma honte décuple alors qu'il pose un long regard déçu sur moi.

-Pourquoi tu ne m'as rien dit avant? Crois-tu que maintenant que nous avons fais l'amour je n'oserai pas partir?C'est ça que tu pense?

Ses paroles sont dures mais je sais qu'il à raison,car au fond de moi,j'espérais que cette nuit pourrait le retenir...Je l'ai tant aimé,je lui ais tout donné. J'ai besoin d'une cigarette,j'ai arrêté il y à longtemps mais j'en meurs d'envie alors que ses yeux ne me quittent pas,me jugent,ma honte coulant par tout les pores de ma peau.

-Maintenant tu sais,tu sais que je suis assez malade pour avoir baisé mon propre frère qui porte grâce à moi,la honte dans le sang...Tu sais qui je suis et ou je vais. Est-ce que ça change ce que nous avons fais? Te dégoûte tu d'avoir pris du plaisir avec moi?Pars Kinsley,cours car sinon,je te poursuivrais...Je n'oublierai pas ce que j'ai ressenti dans tes bras,seulement,je mérite que tu partes.

Ma voix se casse et je déverrouille les portes,je ne le retiendrai pas,je suis trop lâche

-Je ne vais nulle part Vic,je pensais juste que...Tu n'as pas refais la même erreur avec moi. Merci,tu m'as protégé alors que tu as eu tant d'occasion de me tuer. Je suis juste ébahi par ce que j'entends...Ton cœur et ton corps ne me dégoûte pas. J'ai peur parce que je me dis que les aimes encore beaucoup pour y penser sans cesse...Cela me rends un peu triste. A qui pensais tu quand j'étais dans tes bras?

-A toi Kinsley,à qui crois tu que je pensais? Je t'ai aimé toi cette nuit et personne d'autre...Crois moi.

Il ne me sourit pas,mais je sais qu'il veut me croire,que peut-être il regrette de m'avoir demandé...On se sens tellement bien parfois sans le poids des vérités qui peuvent nous tombé dessus. Pourtant,une pression s'échappe de mon cœur au moment ou,l'observant,je lis dans ses yeux le pardon...Pourquoi me pardonner à moi qui,sans le moindre remord ais semé la mort.

-Veux-tu savoir ce que je fuis Vic?Crois tu que je t'ais suivis pour le plaisir? Ne te méprend surtout pas,c'est sans doutes le cas à présent,mais hier,ce n'est pas pour tes beau yeux que je me suis laissé emmener par toi,veut tu savoir pourquoi alors?

Par shanyah - Publié dans : Mon rêve empoisonné(FINI) - Communauté : Les Romances Explosives
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Dimanche 8 juin 7 08 /06 /Juin 22:47

A vrai dire je ne veux pas savoir,ça m'est égal. Enfin,non,pas exactement,je veux savoir mais j'ai terriblement peur de celui qui m'accepte comme je suis,qui est prêt à me suivre dans mon délire meurtrier...Qui m'aime je crois...

Est-ce que je l'aime? Je n'en sais rien,je ne veux pas l'aimer. Ceux que j'aime souffrent,ceux qui souffrent,finissent par me détester et j'ai envie qu'on m'aime...Paradoxale,certes mais mon peu de logique ne me permet pas de tenir de meilleurs résonnements...

-Je ne t'ais rien demandé...Tu as ta vie,j'ai la mienne que tu as voulu connaître. Moi,je ne veux rien savoir...Ah si : est-ce qu'on peut repartir? j'étouffe là.

-Je pensais pouvoir faire un minimum partie de ta vie,mais c'est pas vraiment grave après tout,allons joyeusement assassiner ton frère,son amant et leur chien aussi...Cela pourrait être très amusant. Je pourrais t'aider à choisir l'arme du crime pendant que l'on y est,je pourrais bien trouver cela très gratifiant. Après,on partira certainement en cavale au Mexique...J'ai toujours rêvé d'aller me tremper les pieds dans la Rio Grande...Chacun ces rêves comme on dit...C'est bon,démarre,en se dépêchant un peu,nous aurons peut-être les mains pleine de sang et les pieds dans l'eau dans une petite semaine...J'ai vraiment hâte.

Nom de dieu,je ne l'ai pas vu respirer une seule fois mais ce qui me choque le plus...c'est que,malgré son ton ironique,presque sarcastique,il a raison. Je devrais faire quoi?Tout claquer pour ses sourires,sa peau de soie et ses yeux couleurs de ciel d'été?
T'oublier et ne plus me souvenir de la douleur que tu à fais rentré dans ma vie?
Sa voix se veut douce mais ces mots transpercent mon cœur cent fois...Milles fois.

-Ne comprends tu pas que tout ça,c'est toi qui l'as engendré. Tu n'es pas une victime,tu as récolté ce que tu as semé....Je pense...

-Tu ne penses rien du tout,tu ne sais rien...Comment oses tu? tu te crois supérieur à moi...Vous me dégoûtez,toi et tes beaux discours...Descends de cette voiture,reprends ton fric et dégages...

J'enrage,je me surprend à être déçu,à regretter par avance ses lèvres mouillés et sa peau satiné,son rire et sa voix juvénile...Ses gémissements aigus,son souffle chaud...Tout m'est alors interdit? Peut-être devrais-je mourir à ta place...Je pourrais me noyer dans la Rio Grande et j'attendrais au fond de voir les pieds de Kinsley tremper et seulement alors,je remonterai...Je le regarderai de mes yeux vides de vie...Sans doute se mettrai-t-il à rire de l'ironie flagrante de la situation...
En attendant,les billets volent dans l'habitacle et il n'esquisse aucun gestes pour s'approprier cette petite fortune.

-Je ne veux pas de cet argent,je te l'ai donné et je n'en ai pas l'utilité,je n'ai jamais eu besoin de rien...Me vois tu comme tant d'autre,pauvre gosse de riche attaché à sa seule valeur...L'argent?Je préférerai dormir sur un banc miteux que de me servir de cet argent...

-Je ne suis pas une pute...Je ne veux plus rien de toi...Disparais de ma vie Kinsley,tu comprends pas? On a baiser,c'était bien? Tu as apprécier le voyage,maintenant fout le camp...

Pourquoi ce besoin de le faire souffrir,j'aimerai même qu'il pleure,mais il n'en fais rien,il se contente de descendre de la voiture un faible sourire s'étirant sur ses lèvres que j'imagine chaudes contre les miennes,un sourire triste. Et j'ai mal,très mal quand,le laissant au milieu de nulle part,je redémarre...

Je ne sais pas depuis combien de temps je roule,ni quand mes larmes on recommencé à s'écouler de mes yeux fatigué mais pour la première fois de ma vie,ce sentiment inconnu me vrille le cœur,hurle à l'intérieur de moi comme un orage qui gronde...J'ai peur de l'orage...

Je me souviens de cette fois sur le toit de l'école avec Eden,cet orage me faisant frissonner à chaque coup de tambour et son rire alors que j'étais terrifié. Son corps frôlait le mien...Il étais là et j'en ai oublié ma frousse,me laissant bercer par son rire de fou.
Qui apaisera le tonnerre qui frappe mon être à chaque battement de cœur?

Je ne me suis pas haïs quand ma semence s'est infiltré dans ton corps,je n'est eu aucun remord quand je t'ais volé Eden,lui promettant à tord,monts et merveilles,et je n'ai ressenti aucune culpabilité quand il est partit,cette photo entres ses doigts tremblants...Je me souviens avoir souris quand un sanglot s'est échappé de sa gorges alors que mes larmes factices s'échappaient de mes yeux...
Alors pourquoi maintenant?pourquoi cette haine de moi-même,cette envie de me jeter dans le premier ravin que je serais susceptible de rencontrer?
Ma douleur n'a pas de nom,elle pourrais ronger mon âme,à condition d'en avoir une...Elle me vrille les reins alors que j'ai encore la sensation de lui,allant et venant dans mon corps.

5 kilomètres que je roule sans lui,l'argent dans chaque coins de la voiture me rappelle sa présence. Un billets sur mes genoux disparaît par la fenêtre,je l'ai aidé,je l'ai carrément jeter....Je pourrais aussi bien faire un feu de joie et me jeter dedans pour enfin réchauffer mon cœur glacé.

Je m'arrête,de toute façon,je ne vois plus la route de derrière mon rideaux de larmes...
Ou est-il,que fais t-il? Retourne t-il vers cette chose qu'il fuit?Est-ce que je lui manque?
-Merde...

J'ose espérer,alors que je reprends la route que j'ai déjà parcouru,qui me mène vers lui,qu'il m'attends...Je ne suis qu'un imbécile et je viens de me rendre compte que,cette décision de le retrouver me rends heureux...Alors c'est ça le bonheur,partir à la recherche de l'interdit,de l'inaccessible?De quelqu'un qui se trouve certainement déjà loin...Dans une autre voiture,avec un autre homme peut-être...

Je ne me rappelle pas avoir déjà roulé aussi vite...Je double à droite,à gauche...Mon code de la route est trop loin dans mon esprit pour m'en soucier. J'ai peur...Et les gens râlent quand je passe en trompe devant leurs voitures déglingués.

Je parcours en dix minutes un trajet que j'ai mis une heure à effectué tout à l'heure...A quoi bon,pourquoi m'aurait-il attendu alors que la pluie commence à s'abattre sur mes pare-brise qui servent déjà de sépulture à de nombreux insectes...Le mois d'octobre est froid et je repense à sa veste de costume gris anthracite quand il est descendu de la voiture...Juste sa veste.

La pluie fais glisser les pneus et je ralentis à contre cœur. Mourir maintenant?pas avant de l'avoir retrouvé...Je m'aperçois que mes fantasmes suicidaires ont quittés ma tête et je souris...Décidément ce gamin va bientôt me transformer en ce que j‘ai toujours voulu être et j'enrage de ne pas m'en être aperçu plus tôt

J'arrive enfin après avoir patiné un moment pour me soustraire à la route,pour parvenir à me garer et je ne vois personne,rien. La pluie s'infiltre dans mes cheveux alors que je descends de la voiture plus paniqué que jamais. Une voiture m'éclabousse et tournant sur moi-même,je cherche en vain son corps frigorifié quelques part...Et j'ai une soudaine envie de hurler quand je le vois,là...Derrière l'unique arbre qui borde la route,trempé jusqu'au os.

Il me souris alors que,après m'être approché de lui,je le prends dans mes bras,le soulevant protégeant son corps de l'eau glacé qui espère le recouvrir,l'engloutir...

-Je savais que tu reviendrais...

Sa voix est faible,grelottante mais il souris de ses lèvres bleuté. Je le sers fort,l'entraînant dans la chaleur de la voiture et alors que je le dépose sur le siège,mes larmes forment,sur mes joue,un mélange salé avec la pluie saisissante.

-Pardon...Pardonne moi Kinsley,tu avais raison...Je t'en supplie,pardonne moi.

Et alors qu'il soulève faiblement mon menton du bout des doigts,il s'approche de moi,ses lèvres gelés rencontre doucement la chaleur de ma bouche alors que sa langue me caresse délicatement.
Je sens sa bouche remuer contre moi et au travers le bruit de la pluie,sa petite voix se fait une place aux creux de mes oreilles.

-Je l'ai mérité...Je n'aurais pas du,je voulais juste te faire réagir...et j'ai réussi. Je suis désolé. Dans le coffre,il y à quelques vêtements...enfin,un sac de voyage avec des serviettes et de quoi s'habiller...

Je ne me demande même pas pourquoi il aurait eu besoin de telle bagages pour un rendez vous d'affaire...Peu importe,je le saurai bientôt,je suis prêt à écouter l'histoire sa fuite.
Je cours vers le coffre et récupère le sac que je ne me souviens pas avoir vu,je ne me rappelle pas avoir vu Kinsley le poser,ni l'avoir porté...Peut-être étais-je encore trop haut perché sur mon nuage pour m'apercevoir de quoi que ce sois...

Je remonte dans la voiture et même mon boxer a été humidifié par la pluie. Il ne bouge pas,frotte ses mains l'une contre l'autre afin de s'apporter un peu de chaleur. Je l'attire contre moi,m'attaquant rapidement à ses vêtements,bout de tissus remplis d'eau.
Je sors une grande serviette de plage,peut-être s'apprêtait-il vraiment à se rendre au Mexique et je dessine un sourire triste sur mon visage alors que je frictionne l'éponge sur son corps,rougissant un peu sa peau blanche à chaque passage. Un soupir de bien-être s'échappe de sa bouche sucré et j'entreprend de lui enfiler un t-shirt rouge et un gros pull en laine trouver au fond du sac. Ses joues se colorent un peu et avec douceur,je l'aide à se défaire de son pantalon en toile. Il rougis quand j'aperçois son caleçon trempé,son sexe plaqué sur le tissus glacé. Je le rassure d'un baiser et je déshabille complètement le bas de son corps,non sans une pointe d'excitation un peu malsaine,compte tenu de la situation.

Quelques minutes plus tard,nous sommes brûlant,au sec et profitant du chauffage de la voiture,et c'est sans un mots,d'un signe de tête,que je le pousse à commencer son histoire,sa mains serré dans la mienne.

-Quand je t'ais secouru en bas de ce bâtiment,je n'allais pas à un rendez vous d'affaire...J'en sortais en fait. Je préparais ma fuite et je ne devais partir seulement aujourd'hui...regarde mes papiers d'identité au fond du sac et dit moi ce que tu y lis s'il te plait...

Je fouille un peu et trouve une enveloppe contenant un permis de conduire trop propre,une carte d'identité trop récente...

-Kinsley Crown née le 01 janvier 1990

-C'est des faux,je ne me prénomme pas Kinsley et je ne suis pas née en 1990,encore moins au mois de janvier.
C'est cela que j'étais partis chercher quand je t'ai trouvé...Ces papiers sont mon futur,ma survis. Je m'appel Dustin Cole ,je suis née le 14 Août 1991.
Je suis désolé de t'avoir mentis,j'avais juste peur,parce qu'ils sont partout et ils me traquent.

J'avale la pilule et j'entrevois ses yeux terrorisés quand ils croisent les miens et je lui pardonne tout,peut importe qui il est...Kinsley,Dustin ou le Pape...ça m'est soudainement égal.
Il n'a même pas 18 ans et après? Ne m'a-t-il pas fais l'amour comme un homme?Il garde dans son cœur des valeurs que je ne connais même pas moi-même du haut de mes 25 ans.

-Qui sont-ils Kinsley? Raconte moi...

Il a compris que je ne lui en veux pas,que je lui serre la main encore plus fort,lui apportant courage et laissant passer tout l'amour que je peux lui offrir à travers ce geste.

-Les hommes de mon père...Mon père travail dans l'import export. A vrai dire,j'ai toujours imaginé que je prendrais sa suite,je voulais vraiment qu'il soit fier de moi. Il y a un mois,j'ai compris quel genre de travail il faisait...J'ai cru mourir.
Des femmes,partout dans le hangar,des prostitués travaillant sous les ordres de mon père et de ses hommes. De la drogue...Beaucoup,des caisses pleines de petites pilules que des dealers venaient chercher en vélo...
Il a voulu me montrer tout ça,m'expliquant qu'à mes 18 ans,je travaillerai ici,j'aurais toute les femmes que je veux,que je pourrais avoir la belle vie...Et j'ai regardé toute ses pauvre malheureuses femmes,la moitié malades ou défigurés...
Je n'ais pas supporté et je lui ai dit que je ne ferais jamais comme lui,qu'il était une ordure...Il a rit parce que je ne lui avais jamais parlé comme cela.
Ma mère m'a apporté une éducation très stricte,très prude...Elle est morte depuis,mon père m'a toujours dit que c'était un accident,renversée par une voiture...j'ose douter à présent.
Je me suis enfuis mais il m'a rattrapé et m'a présenté une fille,habillé en catin...Elle devait avoir mon age,elle était terrorisé et quand elle à sangloté,mon père l'a giflé...J'ai compris qu'il voulait que je fasse pareil,que je l'a...Saute et que je commence à m'acclimater à ce qui deviendrait mon travail...
Je lui ai avoué que je ne pouvais pas...Que j'étais gay...Je pensais qu'il allait me renier,me frapper un bon coup et me demandé de dégager. Il m'a effectivement frappé,mais il m'a enfermé,pendant des jours...Et une semaine plus tard,il m'a dit que puisque j'aimais...Me faire enfilé,je rejoindrais cette fille sur le trottoir.
C'est Pierre qui m'a aidé,un des hommes de mon père,je suis comme son fils...Il a ouvert ma cage,donné une voiture et des cartes de crédit. Des affaires et une adresse...Tu connais la suite
Continu de m‘appeler Kinsley parce que je déteste mon prénom...C‘est lui qui l‘a choisit.

Tout au long de son récit,ses larmes ont coulé,beaucoup de larmes et je m'en suis voulu de lui avoir raconter ma vengeance pleine de violence et de haine...ma main tient prisonnière la sienne et je m'avance pour l'enlacer,lui apporter la chaleur dont manque son cœur. Mes lèvres rencontre les siennes et je m'excuse à travers ce baiser,encore et encore...
Nous sommes perdu dans ce monde de fous,les voitures frôlent la notre et font trembler l'habitacle tandis que j'approfondis notre échange,désirant sentir la douceur de sa langue.
Ses forces lui échappent quand,dans une dernière caresse,son corps ce fais lourd. Me décollant de lui,j'observe ses yeux fermé,las d'avoir trop pleuré. J'attache sa ceinture et après un dernier baiser sur ses lèvres un peu gercés par le froid,je me remet en route...Imaginant notre vie,notre désir d'être heureux.

-Tu sera mon trésor...

Par shanyah - Publié dans : Mon rêve empoisonné(FINI) - Communauté : Les Romances Explosives
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Dimanche 8 juin 7 08 /06 /Juin 22:49

Une semaine et ma haine ne semble plus couler dans mes veines. Sept jours de soleil au travers de la pluie. Je me demande s'il faut avoir déjà connu la haine pour aimer à ce point...

Eden a bien connu la douleur avant de réussir à apprécier la douceur d'une caresse sur ses blessures.

J'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre et à chaque fois que mes mains parcourent son corps satiné,je me réinvente,je deviens une autre personne...Quelqu'un de bien.

Ton ombre plane encore au dessus de ma tête mais son aura de tendresse finit toujours par la dissiper... Ses lèvres ont ce pouvoir.

Nous parcourons les routes et rencontrons toutes sortes de gens,comme ce vieux travesti qui,après avoir essayé de nous séduire,nous a autorisé à dormir sur son canapé déglingué,ou alors cette grosse dame qui,en échange du remplissage de son frigo,nous a hébergé deux nuits...

Je ne me souviens pas m'être autant amusé,pourtant,je sens parfois la peur dans son regard...Une coiffure,une silhouette familière,un bruit d'échappement qui surgit comme dans son esprit et il se recroqueville,se cache,se terre comme un animal traqué...Moi,je n'accepterais pas que l'on me le reprenne alors les tremblements gagnent mon corps,je l'entoure de mes bras et nous finissons par nous calmer ensemble.

Je ne pense pas que notre errance puisse durer bien longtemps,j'aimerai trouver notre Paradis,l'endroit qui,même dans ses rêves les plus fous,n'existe pas,mais que je saurais trouver pour lui.

Nous avons dépassé les champs et les fermes sous l'œil inexpressif des bovins trop occuper à ruminer je ne sais quels végétaux,et nous traversons à présent de magnifiques montagnes ou la neige éternelle brille alors que les yeux de mon amant s'agrandissent sous la beauté des merveilles de la nature.

Quand il fera plus chaud,je lui ferais l'amour sous les étoiles,sous le regard de la lune dorée...J'ai envie de tout connaître à ses coté,de me délecter de chaque moments,de chaque plaisir.

Nous nous arrêtons souvent dans de petite auberge aux comptoirs boisé,et,un chocolat brûlant entre les mains,nous réchauffons nos corps,leurs donnant alors la chaleur de nos cœurs.

C'est dans l'une de ses maison de bois que nous avons lu cette annonce et nous filons à présent un peu plus vers le nord,les roues grinçant sous la neige éclatante de la neige,comme si sa luminosité nous ouvrait le chemin.

Kinsley n'a jamais travaillé de sa vie,il est jeune et n'en a jamais eu besoin...D'ailleurs,l'argent que nous avons économisé pourrais encore nous faire tenir quelques mois mais nous avons besoin d'apprendre la vie et les gigantesques dunes de neige nous ouvrent les bras et nous apaisent.

Nous nous engageons alors sur un sentier déblayé et entrons dans la cour minuscule de l'auberge dont la toiture rouge contraste magnifiquement avec la blancheur de la nature environnante.

La voiture garé,nous enfilons nos manteaux doublés. Nous les avons acheté hier à un petit marchant alors que le froid commençait à nous glacer les os. Kingsley a choisi la sienne blanche pour la pureté...ça lui va bien,sa beauté ne cesse de m'étonner chaque jours.

Nos chaussure s'enfoncent dans la poudreuse et le sourire de mon amant illumine mon cœur alors qu'il cherche à se justifier.

-De la ou je viens,il ne neige jamais...

Ses joue rougissent sous le froid ou sous la gène que son innocence,face à la vie,provoquent. Je ris et c'est,sa main dans la mienne que nous approchons de la porte en bois sculpté de l'entré...

Je ne peux m'empêché de passer ma main sur les moulures,les reliefs de ce qui était au dépars,une simple planche de bois.

Un carillon accueil notre entré et une femme d'age assez jeune nous sourit alors que nous approchons du comptoir sculpté sur le même bois que la porte.

-Bonjour messieurs,que puis-je pour vous?La saison commence à peine et les meilleures chambres sont disponibles.

Kinsley baisse la tête visiblement intimidé par la jeune femme trop extravertie à son goût.

Elle est plutôt jolie. Ses longs cheveux auburn tombent dans son dos en une cascade de boucles indisciplinés...deux pupilles brunes nous regarde d'un air joyeux et sa taille fine,mis en valeur par une veste gothique,cintré,semble parfaitement bien dessiné.

Je n'ai jamais été attiré par les femmes mais je sais qu'une belle femme à ses côté peut parfois ouvrir quelques portes.

Elle me regarde et il me semble que je ne la laisse pas indifférente,peut-être est-elle trop occuper à regarder mon visage pour s'attarder sur la main de Kinsley dans la mienne.

Je m'approche doucement,de façon féline et une fois devant elle,je m'appuis sur le comptoir,plantant mon regard noir dans le sien.

Mon amant,comprenant mon manège,pouffe doucement en s'approchant, avant de prendre une pose séduisante contre le meuble...

Les yeux de la fille passent sur l'un puis sur l'autre,visiblement,Kinsley n'a rien à m'envier en matière de séduction.

-Nous avons entendu que vous cherchiez des saisonniers...Pensez vous que nous puissions faire l'affaire mademoiselle?

Ses joues virent au rouge,elle baisse la tête et essaye de ne pas se laisser emporté par le flux d'émotions que deux jeunes hommes entreprenant peuvent lui faire ressentir. Kinsley prend la parole,un petit sourire taquin sur les lèvres, et arrive même a me réchauffer de l'intérieur tant son audace me fais vibrer

-Vous savez,nous sommes agiles de nos mains et notre endurance peut nous permettre de satisfaire chacune de vos exigences...

Je pourrais le prendre là,tout de suite si la demoiselle ne nous regardait pas de façon aussi intense,les yeux brillant par le désir.

-Je suis Tess enchanté. Et vous êtes...

-Oh pardonnez notre impolitesse mais face à une jeune femmes aussi séduisante que vous,nous avons perdus tout nos moyens,nous sommes si faibles. Je m'appel victoire et voici mon amis Kinsley, nous sommes tombé amoureux...De votre village.

Elle dégluti difficilement et la chaleur lui monte au visage alors que Kinsley étouffe un rire. Le regard plein de sous entendu elle enchaîne d'une voix qui se veux langoureuse.

 

 

-Nous ne pensions pas que nous trouverions du personnel aussi rapidement...Le travail ici n'est pas très difficile,de ce fait,je ne vous demanderais pas vos qualifications...Bienvenus à l'Auberge Edelweiss Messieurs. Vous commencerez demain,je vous laisse vous acclimater avec les lieux aujourd'hui. Voici les clés de votre chambres,elle possède deux lits simples...Si vous avez besoin de quoi que ce sois...

Je pourrais entendre son cœur battre à des kilomètres alors qu'elle ose enfin sous entendre discrètement son attirance et son envie de luxure.

Nos clés en main,je lui offre mon plus beau sourire sans lui avouer,évidement,qu'elle aurait plus de chance de voir un lapin rentrer en tenu de cow-boy,que de nous avoir dans son lit,d'ailleurs,rien qu'à cette idée,j'ai un peu la gerbe

La chambre est spacieuse et lumineuse,les murs roses lavande donnent un air féerique à la pièce et j'ai vraiment envie de faire l'amour à mon bel amant afin de préserver la magie.

Son rire me ramène à la réalité et je souris alors que je constate que la situation l'a vraiment amusé.

Je m'approche de lui et dépose un baiser sur ses lèvres rieuses et il m'attire contre lui,détache mon long manteau avant de le laisser glisser au sol. Je bascule et me retrouve à califourchon sur son corps et déjà,il ondule contre mon entrejambe me faisant sentir la protubérance sous son jean trop serré.

-Je te sens excité trésor...Est-ce cette femme qui te met dans cet état...Regarde,tu bande déjà tellement. Veux-tu qu'elle vienne t'aider?elle s'est proposé si gentiment...

-Idiot...Baise moi.

Chaque fois est différente avec lui...Tantôt tendre,tantôt sauvage,chaque jours,ces envies me font tourner la tête. Il peut m'abreuver de « je t'aime » alors que je bouge lentement dans son corps et me griffer le dos en me demandant de le baiser fort la minute suivante...Et moi j'aime ça.

Ce contraste entre sa timidité et son audace,entre son besoin de douceur et cette envie de sexe brute qui lui vrille l'estomac...Moi peut importe,j'ai toujours des papillons dans le ventre à chaque fois que je me fond à l‘intérieur de lui.

J'arrache ses vêtements sans douceur et lui,subit sans sourciller,un sourire vicieux au lèvres...Je sais ce qu'il attend de moi alors qu'une fois nu,il écarte les cuisses sans pudeur. Ses yeux brillent d'une lueur perverse alors que je déboutonne mon jean...Je ne me déshabille pas,je sais qu'il me veux comme ça,assouvissant mes instinct sans tendresse,juste mon sexe rentrant dans son corps.

-Comment veux-tu que je te prenne mon beau...Comme ça...ou comme ça?

Je le retourne durement et je l'entend gémir alors que son érection se frotte à présent contre le matelas. Il relève la croupe et offre son antre à mes yeux gourmand. J'aimerai y passer la langue,sentir dans ma bouche ce goût à la fois salé et âcre,y glisser mes doigts et sentir sa chair se refermer sur mes phalanges à chaque vas et viens...

Il se tortille,s'impatientent,et je ne désire pas le faire attendre plus longtemps car le spectacle de sa main ayant rejoint sa queue,augmente mon excitation à m'en faire mal.

Je nous protège rapidement avant de poser mes mains violement sur ses hanches,claquant mes paumes sur sa peau et je l'attire vers ma verge tendu et douloureuse.

Ses doigts agrippent les draps et je l'empale d'un puissant coup de rein.

Mon amant étouffe un cris de douleur,mais je n'en tiens pas compte,ça fais partie du jeu. Je commence déjà de brutaux vas et viens dans sa grotte meurtrie.

Mon bâton de chair le pilonne et bientôt,il gémit de plaisir...

-Encore Victoire,plus fort...

J'accélère mes mouvement et je m'enfonce de plus en plus loin alors que sa chair m'aspire un peu plus à chacun de mes aller retour.

-Et comme ça,tu l'as sens bien?ça te fais du bien...Tu ressembles à une chienne,tu m'excite Kinsley.

Il gémit plus bruyamment,mes mots lui font de l'effet. Dans cinq minutes,il me dira qu'il m'aime et je lui répondrais qu'il est toute ma vie mais en attendant,il est ma chienne...

J'agrippe ses cheveux d'une main et tire un peu dessus,et son plaisir se mélange à la douleur que je lui inflige.

Son corps se recouvre d'une fine pellicule de sueur et je passe ma langue sur ses omoplates saillant afin de goûter sa peau humide...

Mes coups de butoirs s'intensifient encore et je sens son corps se tendre violement alors qu'il asperge le dessus de lit du fruit de son plaisir dans un râle satisfait.

Bientôt,je le rejoins dans un gémissement rauque,plaquant mon bassin contre son cul rebondit.

Mes doigts ses décrispent sur ses cheveux,et nous nous affalons sur le lit,à bout de souffle.

-Je t'aime Vic...Merci

Notre amour est tel que,même nos actes qui peuvent sembler irrespectueux ou obscènes,paraissent merveilleusement beau à nos yeux.

-Je t'aime aussi trésor.

Je me retire et roule sur le coté et,alors qu'il fait de même,je le sers fort dans mes bras.

Nos corps baignent dans sa semence et nous en rions alors que je l'entraîne dans la petite salle de bain afin de laver son corps,profitant de cet instant,pour le toucher encore un peu...

Nous sortons à peine de la douche,et quelqu'un frappe doucement à la porte,comme par peur de nous déranger.

Je vais ouvrir et découvre Tess,les joue aussi rouge que le toit de la maison et je me rappelle que seule une serviette recouvre péniblement mon bas ventre,encore un peu tendu.

-Désolé,je suis venu tout à l'heure mais vous sembliez...Occuper. Je venais juste vous apporter le règlement et la liste des différentes tâches que vous aurez à accomplir. Je...Je vous laisse maintenant.

Elle voulu partir mais je ne sais pour quel raison je la retiens,entourant son poignet des mes doigts et je sans,à cet instant,un frisson parcourir son corps.

-Je ne sais pas ce que vous avez entendu...Mais j'en suis désolé,nous n'avons pas pour habitude d'exhibé notre sexualité alors...

-Je ne dirais rien...J'ai juste été surprise,n'ayez crainte,je ne dirais rien à personne.

Elle est gêné et son teint passe du rouge au blanc alors que je m'approche un peu.

-Non,vous m'avez mal comprise,nous ne voulons pas nous cacher. Il est difficile pour nous,de part notre attirance pour les hommes,de trouver du travail...Pardonnez,je vous prie,notre attitude de tout à l'heure. Nous comprendrons parfaitement que vous décidiez de revenir sur notre embauche.

Elle souris enfin,mes excuse ont l'air de la rassurer mais moi,à l'intérieur,je tremble quand je sens qu'elle s'apprête à donner sa sentence.

-Je ne reviendrai pas sur ma décision,n'ayez pas peur. Au contraire,vous et votre amis,j'en suis persuadé,donnerez un peu de vie à cet endroit,vos sourire son magnifiques...

Elle lève les yeux vers moi et lâchant enfin son poignet doucement,je respire enfin.

-Merci beaucoup.

Elle part et je la regarde s'éloigner quand Kinsley sort soudainement de derière mon dos et l'interpelle.

-Tess?Peut-être pourrions nous nous tutoyer...Enfin,nous allons travailler ensemble alors...

-Avec plaisir...passe une bonne journée Kinsley. Je repasse plus tard pour les signatures.

Soulagé et heureux de notre nouvelle vie,nous retournons nous coucher,après avoir retiré le recouvre lit devenu inutilisable et c'est sa main dans la mienne que je m'enfuis au pays des songes.

Par shanyah - Publié dans : Mon rêve empoisonné(FINI) - Communauté : Les Romances Explosives
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus