Bienvenu sur mon blog de fiction yaoi.

Si le fait de voir deux ou plusieurs beaux jeunes hommes ensemble dans de belles histoires d'amour vous choque,passez votre chemin.
Pour les autres...Bonne lecture ^^

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A la lueur de la lune j‘ose l‘observer,en secret. Son corps presque inerte contre le mien,m'emprisonnant dans ses bras blancs,dans une sorte de protection quasi maternel.

J'imagine Son corps sous le tien,enseveli dans une passion dévastatrice,et mon cœur se serre.

Je ne suis pas jaloux de lui,je ne m'imagine pas être à sa place,dans tes bras qui m'ont abandonné. Je voudrais être à la tienne,possédant le corps d'un ange pur,dont la douceur me ferai frissonner au moindre contact.

Depuis quand ais-je recommencé à espérer pouvoir obtenir ce qui m'est interdit?

Depuis quand m'octroyais-je le droit de ressentir du dégoût pour toi?

Je me laisse aller à de cruelles divagations,alors que je ne sais même pas si ton corps dangereux et tentateur ai commis,à un moment ou à un autre,le sacrilège de le toucher.

Je me surprend à me blottir davantage dans ses bras,lui volant toute la chaleur qu'il peut,à cet instant,m'offrir. Je ne le hais pas,je ne pense pas que j'en sois capable...Pourtant,je déteste ses omissions,cette façon qu'il a d'être si mystérieux.

Toi aussi tu étais mystérieux,finalement,je me rends compte que je ne connais de toi que ton prénom. Peut-être aussi ton age,si je prenais la peine de creuser un peu dans ma mémoire.

Je serai bien incapable de révéler ton métier,tes passions,tes envies...Pourtant,j'aurai vraiment voulu que tu me donne tout ça,je le désirai tellement.

J'ose à peine croire que maintenant,tout cela m'est bien égal. Ton être me renvois l'image d'un homme envahit par sa propre déviance,submergé par sa folie destructrice. Un jours,quand tu crèvera,puni par tout tes péchés innommables, je cracherais sur ton cadavre avant qu'il ne rejoigne la terre,la pourrissant un peu plus par ta simple présence,je te ferai goûter une dernière fois,par cet acte,à ma salive amère de rencontrer ta peau

Une main se lève devant mes yeux que je ferment alors ,laissant ainsi ses doigts essuyer mes larmes brûlantes. Victoire me regarde et je croise ses pupilles noires alors que j'ouvre les paupières à nouveau.

Pleurer sur ta mort me montre à quel point je hais me mentir à moi même. J'aimerai vraiment croire que ces paroles révoltées sortent du fond de mon cœur,mais ce n'est malheureusement pas le cas. Et malgré le fait que tes bras et Tes mains violentes ne m'attirent plus,je sais que je t'aime toujours d'un amour naïf et je me dégoûte encore un peu plus.

-Pardon Eden...Pardonne-moi.

La voix de l'ange semble lointaine,son sourire et sa voix qui chante me manquent. Lui qui était si heureux encore hier...Mon cœur me blesse à cette triste constatation. Ses yeux rouges me fixent et je sens qu'il attends que je lui pardonne,cette attente semble lui paraître interminable.

Je m'approche de ses lèvres tremblantes et emprisonne sa bouche fine et savoureuse de la mienne. Ma langue passe tendrement sur ses lèvres,réclamant un droit de passage,qu'il m'accorde dans un faible sourire,que je sens s'étirer contre ma bouche. Je me sépare de lui avec regret,reprenant mon souffle,je me prépare à ce que je vais lui dire,la crainte au ventre

-Quoi que tu me dises,quoi que je découvrirai,je te pardonne Victoire,mais aide moi...

Mon regard ce veut suppliant,ma voix tremble un peu sans que je puisse y remédier d'une quelconque façon. Croiser son regard me permet de voir toute la peur qui lui vrille le ventre. Qu'a t-il à m'avouer qui puisse le rendre si fébrile?

-Je peux t'aimer...Je peux te donner tout ce que tu veux de moi,je te donnerai plaisirs et tendresses,tu sera choyé,je réaliserai tes rêves les plus fous car pour toi,je me sens capable de déplacer des montagnes. Je t'offre mes sourires,à toi seul,Je t'offre ma vie,prends la et fais de moi ce que tu souhaite. Je te ferai l'amour dans des draps de soie,je prendrais soin de toi...Demande moi ce que tu veux,je te répondrais...Mais sache que jamais personne ne t'aimera comme moi je t'aime,jamais,tu comprends...

Mon cœur s'emballe et j'ai envie de me jeté sur lui,de lui dire que ces montagnes,nous les déplaceront ensemble,mais ma raison me pousse à sortir de mon ignorance,de savoir pourquoi un jours de pluie,alors que j'attendais la mort avec impatience,un ange est venu à moi.

-Je...Je ne te remercierai jamais assez pour m'avoir aidé,même si je n'en ai pas totalement conscience,alors quoi qu'il arrive et peut importe le temps que ça prendra,je te pardonnerai,je t'en donne ma parole.

Je ne voulais pas répondre à son amour prématurément. Hier encore,je n'avais pas idée qu'il puisse pénétrer dans ma vie. Hier,je voulais juste mourir . Aujourd'hui...Je le désire,mon cœur cris son nom de plus en plus fort...J'ai peur de ne pas pouvoir tenir ma promesse car je ne mérite pas son amour. S'il savait ce que j'ai fais,s'il savais que mes mains son remplis de sang...

-Sakki est...

Sa voix s'arête soudainement et l'entendre prononcer ton prénom me rends mélancolique. Deux larmes luisantes glissent lentement sur ses joues rougis. De mes lèvres,je l'apaise doucement,buvant calmement sa tristesse salé. Mes mains glissent dans ses cheveux dans une caresse que j'espère rassurante. Alors que mes bras l'enlacent tendrement,il se remet à parler.

-Eden...me gardera tu dans tes bras après avoir entendu ce que j'ai tellement de mal à te dire?Si tu n'en ai pas sur,ouvre les bras,laisse moi en sortir avant que je sois obligé de subir ton rejet.

Je le sers plus fort,je ne peux me résoudre à me séparé de son corps. Son odeur,mélange de sueur et d'après rasage m'envoûte...Non je ne peux pas l'abandonner...Quelqu'un comme moi ne peux pas le juger,pas après ce que j'ai fais...

-Sakki...c'est à cause de moi,pardon Eden.

Je ne comprends plus rien. Ses mots n'ont aucun sens...

-Je suis le commencement,l'évènement déclencheur de sa folie dévastatrice. Je l'ai trop aimé alors que cela m'était interdit,puis j'ai pris sa vie tout comme il à pris la tienne...

Mes bras le serrent plus fort,comme pour m'enlever l'envie soudaine de le lâcher...Mes doigts glissent dans sa chevelure noire,je me surprends a respirer une mèches dégageant un parfum d'homme ensorcelant. D'un baiser langoureux posé sur son front lisse,je l'encourage à continuer.

-Je m'appel Victoire,j'ai 25 ans...Je suis séropositif depuis 3 ans. Il y à deux ans,j'ai aimé,trop fort...un amour interdit,impossible. Mais cet homme s'est donné à moi une seule fois en me disant qu'il n'y en auraient pas d'autres,que c'était son cadeaux d'adieu...moi,je ne l'ai pas supporté...

A mesure qu'il parle,mon corps se met à trembler...des perles de sueurs trempent ma chemise alors que je continu à le serrer...Son histoire me touche,me fais peur en même temps.

-Je l'ai laisser partir avec le seul cadeau que son dépars me donnait envie de lui offrir...son sang souillé,il a fallu d'une fois,une seule pour que je lui vole sa vie,que je l'entraîne avec moi...Eden,ton sang...c'est comme si c'était le mien,mon mal est passé dans ton corps par l'intermédiaire de cet homme...

Il m'a gardé dans ses bras pendant longtemps après ma révélation mais c'est sans un mot qu'il s'est levé et que,après l'avoir suivi,je l'ai aperçu s'habiller,lentement comme si son corps n'arrivait plus à le suivre. Sur la même chaise que plus tôt,des vêtements secs m'attendaient et d'un mouvement de tête,il m'incita à les enfiler.

Je me suis habillé,remplis d'incertitudes,puis,il à pris ma main pour me guider vers la sortie,m'indiquant ainsi son besoin de sortir...Ou de me jeter dehors comme le chien que j'ai toujours eu l'impression d'être. Après tout,je l'avais baiser,si c'est ce qu'il attendait,il n'avait plus besoin de moi.

Nous sommes sortis et bien vite,il à lâché ma main,alors que mon cœur se recroquevillait soudainement au contact de sa peau s‘éloignant de la mienne. J'ai continué de le suivre et depuis,nous marchons.

Nous marchons à travers les vents froids qui ne nous atteignent à peine. Les feuilles mortes tombent tristement sur nos corps épuisés.

Il voulait marcher,sa maison de papier l'étouffait. Nous avançons sans un mot. Parfois pourtant,son regards croise le mien sans que nous puissions y faire quoi que ce sois,comme si,d'eux même,ils se cherchaient.

Moi j'avais conscience de le voir s'éloigné de moi. Alors que je cherchais,en vain,le moyen de garder sa main dans la mienne,je pensais à mon jardin monotone et au bonheur qui me vrille le cœur depuis que son genou à frôlé ma cuisse,un matin,qui me semble aujourd'hui si loin...

Le ciel commence à décliner et je me rends compte que près de lui,la journée était passé incroyablement vite alors que jusqu'à présent,chaque seconde passé sur cette foutue planète me torturais.

Mes pieds me traînent péniblement. Lui semble posséder une nouvelle force,l'ange blessé que je tenais,il y quelques heures dans mes bras,à disparu. J'ai grande peine à le suivre mais je tiens bon car si je le perds maintenant,je sais que ce sera la fin de ce qui viens à peine de commencer,et je n'aurais plus qu'à crever sur ce chemin tortueux.

Nos grimpons sur le toit d'une colline,et du sommet,je ne regrette absolument pas mon jardin. La ville nous fait face,fière et grande,peu à peu,les lumières s'offrent à nos yeux émerveillés. Le chant du vent dans les arbres donne un air de romantisme à cette douce contemplation alors que les cheveux de victoire,poussés par la brise,caressent mon visage.

-C'était ici,sur ce haut plateaux...Je suis resté vierge longtemps,j'avais 22 ans la première fois. En fait,je crois que je me réservais à quelqu'un qui ne me voyait même pas comme un être sexué.

Il me parle doucement,alors que son histoire remplis ma tête de ses souvenirs brisés.

-J'étais mort de frousse. Mais ici,sous les étoiles,le vent caressant doucement chaque parcelles de mon corps offert,sous les illuminations de la ville,je me suis sentis apaisé.

ça à été douloureux mais j'avais ma tête couché sur un coussin de feuilles et l'esprit plein de rêves d'amour naïf.

Je ne l'aimais pas,mais jamais beaucoup son sourire. Ses mains étaient douces et son sexe fini quand même par me faire découvrir les joies d'une étreinte charnelle.

Mon cœur hurlait de jalousie...Je sentais qu'il y avait une raison à cette confession,mais je ne l'à trouvais pas,je ne comprenais pas. Lui-je avais offert si peu de plaisir pour que quelques heures après,il me conte ses amours passés?Pourtant au fond de mon être,je sentais notre toute proche déchéance. Nous étions finalement deux anges déchu,livré à la folie du monde.

-Je lui ai tout donné ce soir là. Dans ses bras,j'oubliai un peu mon amour impossible,je me souviens lui avoir demandé de me salir car je voulais que mon corps sois aussi souillé que l'était mon cœur. Je ne pensais pas que j'en ressortirai aussi encrassé. J'ai fais l'amour avec un ange de la mort,mais après tout,j'avais une vague envie de mourir qui germait,un peu plus chaque jours,dans un coin de ma tête...

Peu à peu mon esprit comprenait ce qu'il essayait de me dire et j'eu mal. J'eu mal pour sa virginité perdu dans un simulacre de plaisir mortel. Ma vie semble si semblable à la sienne, mon funeste destin était inévitablement lié au sien et pourtant,je ne ressent aucun soulagement à cette conclusion.

-ce fut ma première fois. Je n'ai refais l'amour que deux fois après cela et j'ai oublié jusqu'au nom de celui qui,ici même,a pris tout de moi,et m'a donné,en échange,ce qui me tuera un jour. C'était il y à trois ans. Dieu que le temps passe vite,tu ne trouves pas Eden?

Cela Dit,tu es ma troisième fois...La plus belle de toute car,aujourd'hui,je me sens pur pour la première fois de ma vie. Tu as oser m'offrir ce que j'ai espérer trouver avec Sakki. Du propre,du beau...mais j'en suis ressorti un peu plus mort,emmenant sa vie avec moi,lui volant. Aujourd'hui,je me sens vivant.

Je ne te demanderai pas de me raconter le secret que tu m'as dévoilé en détail,je ne te demanderai pas pourquoi,ni comment parce que ça m'est tout simplement égal,je préfère me réfugier à corps perdu dans la nouvelle vie qui nous attends plutôt que de pleurer les cadavres qui hantent ton placard...ais-je tord?

Je l'écoute sans le couper une seule fois. Ses mots sont mélodieux,il parle lentement et à mesure qu'il converse avec le vents,malgré moi,je m'approche de lui,foulant le sol témoin de sa petite mort,doucement. Je me trouve dans un sanctuaire de sang,peut-être la terre conserve t-elle encore son odeur enfouit en son antre sacrée...J'aimerai me coucher à cet endroit,prenant la place de son corps jadis,approcher au plus près ses souvenirs. Ma main effleure la sienne et alors qu'il l'attrape,il s'assois,m'entraînant avec lui,comme si mes pensées malsaines étaient parvenu jusqu'à lui,portés par une bourrasque parfumé par l'odeur des arbres effeuillés.

-M'aimes-tu Eden?

Sa voix est heureuse,comme s'il venait de gagner quelque chose d'inestimable. Je me rend compte rapidement qu'il avait effectivement gagné le droit de vivre.

-Hier je ne te connaissais pas et aujourd'hui je t'aime...je me sens étrange mais surtout j'ai peur car l'amour m'à toujours détruit.

Pourtant,j'ai confiance en toi. Et moi,ais-je tord Victoire?

Il semble hésiter et curieusement cela me rassure. Pas de réponse toute prêtes comme quand je discutais avec toi. Il réfléchit et j'entends à nouveau les accords parfaits de sa voix sensuelle.

-tu attends probablement à ce que je te rassure,nous repartirons ensuite main dans la main et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais la réalité fini toujours par nous rattraper et les contes de fée n'existe que dans les rêves. J'ai détruit un homme par amour...Es-tu prêt à prendre ce risque?

Je ne réfléchi que quelques secondes avant de poser délicatement mes lèvres glacées sur les siennes,qui inexplicablement,sont chaudes alors que le froids nous glace le sang. Sa main me pose sur la mienne,cette main qui m'avait abandonné plusieurs heures auparavant et je sens,à cette instant,une vague de chaleur envahir mon corps. Ici même,j'imagine son corps gelé,couché sous le grand chêne majestueux,attendant les assauts de l'homme au regard vitreux qui s'approche de lui. Dans mon esprit,cet homme,c'est moi et mon cœur bat à tout rompre parce que je l'aime.

-Si tu veux me détruire,montres moi d'abord les étoiles,montres moi qu'avant ma descente aux Enfer,tu es capable de refaire fleurir les fleurs de mon jardin. Surprends moi puis achève moi...

Sa bouche se scelle à la mienne et alors que je couchais son corps sur un tas de feuilles dorées,ma langue caressant la sienne,nous avions compris...nous savions que notre vie commençait maintenant.

Pourtant,nous n'avons pas vu tes yeux fous nous observer alors que nous nous aimions sur le toi de son monde...Nous n'avons pas entendu tes pas s'éloigner alors que dans ta tête fleurissaient de douces vengeances...Trop heureux de nous aimer,d'apprendre un peu plus le corps d'un amour naissant,nous n'avons rien entendu...

Je ne sais pas combien de temps j'ai couru,je sais que je l'ai bousculé,qu'il est tombé et qu'à présent,je tiens encore cette photo maudite entre les doigts,je la sers à m'en briser les phalanges.

Jamais je n'aurais du ouvrir ce tiroir,je n'aurai pas du savoir,et nous aurions pu continuer à être heureux. Maintenant,tout est fini...Je suis comme mort.

J'ai été manipulé,était-ce un de tes nouveaux jeux?je ne joues plus moi,je ne peux plus,ma vie m'échappe alors que je pense à tes bras si durs,aux siens si doux.

Il avait raison,il a fini par me détruire,je pensais que cela arriverai bien plus tard,pas si tôt,que j'aurais pu croire encore un peu à ses mots.

Sans même m'en rendre compte je me retrouve dans le noir,éclairé par cette ampoule nu,témoin de tes sévices. Je revois chaque scène,chaque coup. J'ai besoin d'être puni mais tu n'es pas là,je ne voulais pas être sauvé...

Je me contente de m'asseoir dans un coin,sur le sol froid et humide de cette cave puante et exigu,je ferme les yeux et j'imagine la punition tant attendue parce que c'est tout ce que je puisse faire. Je repense aussi un cette phrase que tu m'as dis un jour et tu me dégoûte...je me dégoûte tant...

 «  Déjà onze mois que je ne m'appartiens plus. Je n'ai plus de nom,ni de corps. Je n'ai ni envies,ni besoins...Je suis la propriété de Sakki,son chien,son défouloir...Sa pute. Une âme errante dans l'attente de sa libération.

Je suis habitué aux punitions,je les mérite plus que quiconque car,je suis vivant à sa place. Je ne suis plus allé fleurir sa tombe, je ne mérite pas son pardon,mais parfois j'entends son rire quand Sakki me fais hurler de douleur,ou de peur .

Chaque jours,il trouve de nouveaux jeux qui ne possèdent qu'une règle...Me détruire. La nuit,sans même que j'en ai idée,il me tue sous ses puissants coups de rein. Déjà onze mois et je ne sais pas que tout ça ne sert plus a rien,que j'ai d'ors et déjà un pied dans la tombe.

Je me rends compte que je suis dépendant de cette douleur,que sans elle,je ne suis plus rien. Elle me montre en peu plus chaque jours que je suis vivant et que je dois être puni pour sa. Je repense à sa dernière heure,venu après notre unique nuit de passion. Mon cœur se glace

Je le sens approcher,doucement car il aime me faire languir,il aime voir la peur dans mes yeux alors que je ne sais quand le premier coup partira.

Aujourd'hui,j'ai les mains lié et je sais que je ne pourrais pas me protéger de mes bras,aujourd'hui sera différent,peut-être s'est t-il lassé de ses sentence devenue sans intérêt...

-Raconte moi Eden,Raconte moi comment Tu l'as baisé. Dit moi comment tu as entraîné ton propre frère dans cet acte répugnant...Je veux savoir comment tu l'as tué.

Sa voix est douce et je sais que c'est pire que tout. Je sais que je ne pourrai plus me lever après aujourd'hui et que je devrais dormir ici,à sa merci. Pourtant je n'ai pas peur,je vais lui parler de celui qui est mort pour moi,à cause de moi et je souris...

-Il ne voulais pas,il avait peur et me disait qu'après ça,nous auront atteint le point de non retour...Lui ne m'aimait pas de cette façon,j'était juste son frère. Pour moi,il était la tentation et j'avais la trique à chaque fois que je l'effleurais

J'ai un fou rire,un rire de dément qui résonne et gagne en intensité à mesure qu'il approche. Il est fou de rage,il va me tué et je m'en fiche,je continu de rire alors que j'imagine le visage de mon frère tordu par l'orgasme que je lui ai offert cette nuit là...Je ris et je pleure car c'est à cause de cela qu'il est mort...J'ai lâché sa main pour pouvoir lui attrapé la queue. Je suis un monstre.

-Il dormait nu...Il aurait du savoir que ça finirai par arriver en se montrant à ma vu...Pauvre imbécile,sa couverture avait glissé et je le voyait alors que mes yeux s'étaient habitué à l'obscurité de sa chambre.

Je me suis glissé dans son lit et je l'ai touché,je l'ai embrassé,léché...Il savait que s'était moi mais il ne voulais pas me perdre alors il s'est laissé faire. J'ai découvert tout son corps cette nuit la,je l'ai recouvert de mon sperme,je l'ai pénétré encore et encore et ses lèvres avait un goût de sang.

Je me suis endormis dans ses bras après lui avoir dis que je l'aimais et que s'était la meilleure baise de ma vie...J'ai souris et je ne l'ai pas vu pleurer et alors que je dormais,je ne l'ai pas entendu me dire adieu...

Je ne ris plus,je pleure toutes les larmes que mon pauvre corps meurtri contient encore,et je me dégoûte car,à l'évocation de cette nuit,ma verge s'est gorgé de sang,s'est tendu en imaginant son corps. J'ai honte et alors que le bâton de bambou que Sakki tient à la main,me frappe une première fois,je sais que mes larmes ne servent à rien.

-La suite chien,tu n'as pas fini.

Je comprends quel souvenir il souhaite que je retrace et mes jambes se mettent à trembler. Je ne veux pas,je ne peux pas...Je reçois un autres coup sur les jambes et,instantanément,elles cessent de s‘ébranler.

-Je me suis réveillé sans lui,seul,mais j'étais heureux après avoir respiré l'odeur de son corps en feu dans les draps. Je les ai retiré de son lit,et je me suis dirigé vers ma chambre,je voulais dormir toute les nuits dans cette odeur. J'ai ouvert ma chambre,le jour y rentrait parce que j'avais oublié de fermer mes rideaux...Et je l'ai vu,dans mon lit...Et tout ce sang,partout...

Je m'arête,je ne peux pas en dire plus,je veux mourir,j'ai mal...

-tue moi Sakki. Je t'en supplie,tue moi,je n'en peux plus.

Il vient,doucement,il vient à moi et alors que j'attends le coup ultime,que je crois voir arrivé ma mort...Il me détache,il pleure et me regarde. Il est méprisant mais tellement triste. Je ne comprends plus rien.

-Tu ne mérite pas de mourir Eden,j'ai mieux pour toi. Tu as fais l'amour à ton propre frère,il avait ton visage,ton corps...Ton sang.

Je vais partir maintenant Eden,je vais partir et tu es libre. Voila ma punition,le souvenir de son corps meurtri,recouvert de ta précieuse semence,puis de son sang. Il a préféré mourir plutôt que de devoir vivre avec l'image de ton corps sur le sien...Et toi,que fera tu?Ne t'inquiète pas...Je t'ai offert de quoi mourir.

Adieux Eden... »

Pourquoi suis-je ici?Parce que je comprends aujourd'hui sa tristesse,pourquoi il à tant voulu me punir,son histoire s'entremêlant avec la mienne. Il faut que je le retrouve,je souhaite tant qu'il me pardonne...

Je ne sais plus ou j'en suis et je repense à Victoire,que j'ai laissé seul avec sa honte...J'avais laissé mon frère seul aussi et...

Non,pas Victoire,il ne peux pas me laisser,pas comme ça. Je dois partir,le rejoindre,le sauver...Je me lève,c'est pénible,je titube un peu mais je dois vraiment partir.

-Bonjour Eden. Tu es finalement revenu. Tu as fini par comprendre que je n'étais pas un monstre,qu'il fallait que tu paye pour ce qu'il m'a fait?

Le visage de Sakki se découpe dans la pénombre,il m'offre un sourire si tendre,si doux que je lui rends.

Et comme s'il avait lu dans mes pensées,il me parle de la peur grouillante que j'ai dans la tête...

-Victoire ne fera pas cette erreur,il est bien trop fort pour ça...Reste avec moi,tu m'as tant manqué...