Bienvenu sur mon blog de fiction yaoi.

Si le fait de voir deux ou plusieurs beaux jeunes hommes ensemble dans de belles histoires d'amour vous choque,passez votre chemin.
Pour les autres...Bonne lecture ^^

N'hésitez pas à laisser des commentaires...Merci

Voila nouveau chapitre qui as su ce faire attendre...Je dois avouer que sur ce coup là,j'ai vraiment usé de perversité...En même temps celle qui me connaissent vraimen ne seront pas vraiment choqué ^^
Bonne lecture





Je ferme fort les yeux,je ne laisserai pas mes larmes voiler mes pupilles. J'aime à penser que tu puisse me trouver fort,laisse moi t'offrir encore mes sourires,mes regards emplis d'admiration et d'amour...Devrais-je être comblé de m'imaginer mourir après avoir aimé...Ou suis-je égoïste d'osé penser que je ne souhaite pas partir sans avoir reçu ton amour?

Je ne devrais pas douter...Comment aurais-tu pu m'apprendre à aimer sans ressentir ce noble sentiment pour moi? Mais vois tu,je ne pense pas supporter que tu le choisisse ou même que ton choix se porte sur moi. Pourrais-je vivre en sachant qu'un homme est mort à ma place? Pourrais-je mourir paisiblement et laisser ma place après avoir entrevu ton amour offert à Eden?

Je ne vois pas ma vie défiler devant mes yeux,je ne veux voir que le meilleur. Je voudrais juste pouvoir glisser mes doigts dans tes longue mèches ébènes...

Je sens un souffle léger contre ma peau et alors que j'ouvre les yeux,je contemple Eden près de moi,ses muscles fin me frôlent tant nos chaises sont proches et il me sourit...Un sourire ni trop triste,ni trop joyeux...Un simple sourire qui se veut rassurant. Il me parle à travers ses lèvres arqué...Il se fiche de mourir,il est malade...Il me pardonne.

J'aimerais lire en lui,savoir ce qu'il ressent mais il baisse la tête,comme honteux de ce que j'aurais pu entrevoir dans son regard.

Je croise tes yeux accaparé par la scène qui se joue devant toi...Tu semble si triste. Tu t'apprête à envoyer un homme au supplice et il me semble,en me concentrant un peu,entendre les battement furieux de ton cœur. Que devrais-tu dire...Je pense que tu ne le sais pas toi-même,nos destins brisés sont entre tes mains puissantes et c'est dans un profond sadisme que la voix de Sakki trouble le silence.

-Voyons petit frère...Il me semble que tu risque de les froisser en hésitant de cette façon...Ou voudrais-tu tout simplement que je fasse ce choix à ta place.

-Vous êtes un monstre...

Le ton de ma voix tremble...Mais pourquoi devrais-je cacher que j'ai peur?Peut-être parce que mes angoisses nourrissent encore un peu plus sa perversité,il se délecte de ce que je lui offre.

Il s'approche de moi et attrape mon menton entre deux de ces doigts...Son contact me dégoûte et c'est avec un regard dédaigneux que je le regarde alors qu'il plante son regard perçant dans le mien.

-Peut-être changera tu d'avis quand tu n'aura plus que moi pour remplir ton petit cul de chienne...D'ailleurs,je ne te tuerai pas...Pas tout de suite du moins...Peut-être devrais-je te garder ligoté pour assouvir mes pulsions barbares pendant quelques temps. Qu'en dis-tu?

Je ne pense pas avoir déjà été irrespectueux un jour,j'ai toujours appris à faire preuve de bonnes manières,néanmoins,quand après l'avoir laissé s'approcher un peu trop près,mon front percute le sien dans une violence sans nom,je jubile en apercevant un filet de sang tracer sa route sur les courbe de son visage,sans savoir si ce fluide et le mien ou le sien...Peut importe.

Eden me regarde avec un soupçon d'admiration. Je venais de tenir tête à la bête et je recevais les honneur de mon compagnon d'infortune tandis que toi,tu me regarde avec terreur,tu redoute certainement les représailles,moi je m'en contrefiche...Si je dois avoir mal,je l'emmènerai avec moi dans la douleur,peut importe le prix à payer. Je suis déçu,il ne crie pas...Il se contente de toucher son sang du bout des doigts et de le porter à ses lèvres, souriant sous mon regard de dégoût.

-Tu l'aura voulu jeune homme,je vais être obliger de me fâcher...

J'ai juste le temps de voir son pied bouger et ma chaise tombe quelques mètres plus loin,les barreaux me broie les cotes,mes poignets entravés se tordent,un peu plus alors que mon corps forment un angle insolite avec mes bras.

Je ne peu étouffer ma plainte de douleur quand,essayant de bouger,un craquement d'os provenant de mes membres meurtries parvient à mes oreilles. Il se régale de cette vision passe sa langue sur ses lèvres entrouvertes et alors qu'il s'approche encore je comprend ses intentions malsaines.

-Comme ceci tu sera bien docile...Ta peau est tellement douce,laisse moi te toucher.

Ses doigts parcourent mon corps presque nu,retracent les courbes de mes muscles et je t'entends hurler au loin...Tellement loin. Je ne m'appartiens déjà plus quand le fin tissus de mon seul vêtement quitte ma peau...Je suis une âme observant la scène de loin m'imaginant flottant dans un ailleurs heureux,dans tes bras quand ses mains s'attardent sur mon intimité...Je voudrai ne pas réagir mais un corps est un corps et les stimulations de ce monstre portent leur fruits. Mon érection me condamne alors que dans tes yeux,je vois je reflet de sa bouche assassine tracer un sillon humide sur mon torse.

Mes larmes accompagnent ta voix dans les méandres de notre agonie...Juste une langue,une bouche...Un dégoût transformé en plaisir interdit...Il atteint mon sexe tendu et je me cambre un peu plus sous le contact froid de sa salive. Il n'est pas toi,je ne peu prendre de plaisir,pourtant,je ferme les yeux et sous mes sanglots,je t'imagine à sa place et ta langue remplace alors la sienne. Tu me suce avidement,espérant puiser mon fluide vital...Quelques plaintes échappent à mes lèvres...Ne t'imagine pas que j'aime ça...C'est toi que j'aime,cette image de toi,agenouillé devant moi,que j'affectionne,qui m'excite...Une bouche qui me dévore...La tienne,toujours et encore et alors qu'il pousse un grognement étouffé par ma verge remplissant sa bouche,je jouis dans sa gorge en criant ton nom...

-Délicieux...Est-je déjà goûté quelques chose d'aussi tendre...Tu as aimé ça,ma bouche sur ta queue...En voudrais tu plus?

-Je n'ais pas aimé ça...

Il éclate de rire et je relève enfin les yeux...Sur les genoux,tes pleurs secouent ton corps de plus bel,mon cœur se fend car je sais ce que tu imagine,ma trahison...Ne te méprend pas,qu'aurais-je pu faire?

-Tu as tellement détesté ça que tu as jouis en à peine 5 minute...Suis-je aussi bon que ça?

-Tu es répugnant...A qui crois tu que je pensais...Tu n'as été qu'un vulgaire substitue,une prostitué toxicomane aurait fait mieux que toi...Seulement dans mon esprit,j'ai reçu la meilleur pipe du siècle et elle en venait pas de toi...Merci,peut-être que finalement,la chienne c'est toi,tu n‘es même pas capable d‘avaler correctement.

Sakki se redresse et essuie un reste de sperme s'écoulant le long de son menton...Ses yeux sont vides,il n'est plus là...Il semble triste,perdu. Pourquoi devrais-je m'apitoyer sur son sort,sur son état après ses tortures? Peut-être parce qu'il détient nos vie...ou parce que je comprend ses motivations...Sa voix semble appartenir à quelqu'un d'autre,je ne la reconnais plus...Moins sarcastique,plus vulnérable...Vide.

-Pourquoi n'y ais-je pas droit...

J'aimerai comprendre le sens de ses mots et toi-même,te redressant,tu semble chercher à attirer son regard mais ses yeux rivé sur le sol ne voient plus rien,nous n'existons plus dans le monde de dévastation qu'il vit dans sa tête.

Eden à encore la tête baissé,je comprends alors qu'il n'a pu se résoudre à assister à mon humiliation...Regarder à présent,mon corps nu le trouble,le gène.

Quand il tord son cou pour tourner la tête vers moi je vois ses yeux rougis qui concurrence loyalement avec ses joues écarlates. Je lui souris,lui pardonne,peut importe qu'il me regarde...Je suis à vingt mille lieu de là...Pourrions nous vivre avec ses visions,ses cauchemars? Qu'arrivera-t-il à ce lien qui nous unis irrémédiablement,si nous arrivons à être sauvé tout les trois?

Sakki se tourne vers toi et je tremble...Ses poings serré le longs de son corps frémissent dangereusement...

-Pourquoi serais-ce toujours toi qui aurais le droit d'être heureux...Tu m'a brisé mais malgré cela,tu as reçu tant d'amour...Pourquoi? Pourquoi,petit frère,je ne puis-je être aimé comme tu l'ais...Regardes les,regardes leurs yeux...Pourquoi ne puis-je jamais voir cet amour tourné vers moi?

-SAKKI!!!!!

Ta voix résonne alors qu'il tombe à genoux devant toi comme s'il se prosternait à tes pieds...J'imagine les eaux salées,silencieuses qui semble glisser sur son visage et je comprends...Oui,je comprend quand tes doigts se posent sur ses cheveux,caressant ses mèches dans une caresse de pardon.

Alors voila,c'est la fin de l'aventure pour nos rescapé (on se croirai dans Lost lol) Bref,j'espère que vous avez apprécié leurs aventures.

Sinon,je compte me mettre à l'écriture de plusieur prequelles...(L'histoire d'Eden et son frère,celle de Kinsley et son père,Vic et Sakki) enfin des petite histoire pas très longue permettant de connaitre un peu plus la vie de mes personnage...Qu'en dites vous,seriez vous prêt à les lire ou non?






Je m'appel Eden et j'ai 25 ans.

Les premières lueurs du jour me ramènent peu à peu à ma vie. Je suis en retard,je n'ai pas entendu mon réveil...Ou peut-être a-t-il été éteint...ça n'a pas d'importance.

Mes yeux ne s'habituent pas à la lumière mais mes mains se souviennent,glissent sur les draps et rencontrent leur bonheur quotidien.

Je laisse enfin mes paupières s'ouvrir et je me délecte du spectacle qui m'est offert depuis bientôt quatre ans.

Le temps passe vite,bien trop,mais les blessures sont là pour nous aidé à nous rappeler...Pourtant,pendant ces douces années,je n'ai pas pleuré. Pas une seule fois je ne me suis jamais laissé aller à t'offrir mes larmes...J'ai séché les siennes,je les ai léché délicatement,oubliant ma peine afin d'obtenir son sourire qui,après mur réflexion,me fais bien plus de bien que tes rictus malsains...

L'amour est une chose peu commune. A vrai dire,je me suis longtemps demandé comment vivre sans toi,mon désir de rédemption demandait encore et toujours la douleur...Puis,je me suis résigné et j'ai laissé sa douceur me bouleverser...

Je me suis battu contre moi-même,je l'ai repoussé de toute mes forces mais,à son tours,il m'a sauvé le jour ou ses lèvres se sont posé sur les miennes...J'ai savouré chacun de ses gestes à mesure qu'il touchait mon corps du bout des doigts...Du bout de la langue,il a découvert ma peau,mes blessures...Chaque cicatrice ont été effleuré d'un baiser et mon corps s'est enflammé un peu plus tandis que je me mouvais en lui doucement,paisiblement nous nous sommes donné l'un à l'autre parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire...Puisse l'amour nous montrer le chemin...

Il se réveille un peu...Je ne veux pas lui en laissé le temps,je me sens d'humeur nostalgique mais son image sensuel me ramène au présent,à cette vie que nous nous sommes créé...Ensemble.

Je ne me demande plus si je l'aime,mon cœur qui bat tellement vite,tellement fort tandis que je l'observe me donne tout de même cette réponse que j'ai mis tant de temps à trouver...

J'ai regardé son corps d'adolescent changer aux fil des années,ses muscles se tendre et sa maturité s'imprégner dans chacune des parcelles de sa peau...Ses tâches de rousseur ont peu à peu disparu pour ne garder que celle que je suis à présent le seul à voir...Pour oublier ce visage juvénile et le remplacer par celui d'un homme...

Sa peau blanche me trouble par sa pureté,je l'imagine parfois avec de longue ailes blanches...Oui,il m'a sauvé de moi-même...Je l'aime.

Beaucoup de sentiments ont été erroné...Je ne sais pas s'il me croit,il à tellement subit d'amour falsifié,mais j'apprends peu à peu à attendre qu'il me regarde avec les yeux qu'il avait pour Victoire ce jour là...Je serais patient parce nous n'avons rien d'autre que le désir et la tendresse de l'autre pour nous souvenir que nous sommes vivant.

Nous nous sommes envolé vers d'autre contrés,avons parcouru nombre de montagnes,de plages et de paysages paradisiaques et obscures mais nous continuions à entrelacer nos doigts afin de sentir la chaleur de la vie...

Ses yeux papillonnent un peu,c'est le moment...moment de volupté,de douceur qui nous enveloppe alors que nous nous abandonnons au corps brûlant d'envie...

Mes doigts glissent sur la peau tendre de son torse et alors que je m'approche,déposant la tendresse de mes lèvres sur sa bouche entrouverte,je le sens sourire contre moi,autorisant ma langue à parcourir les quelques centimètres qui la sépare encore de la sienne...

Ses bras se referment sur ma nuque,me plaquant un peu plus contre lui,approfondissant notre baiser au goût de luxure...On dit que bon nombre de sentiment peuvent être offert du bout des lèvres...Des baiser au goût amer,baiser fluide aux saveurs de passé...Baiser tendre et sauvage apportant amour et bonheur...Tant de façon de caresser sa langue douce et sucré.

Son corps ondule déjà contre moi alors que mes mains frôlent sa peau satiné,retracent les courbes de ses muscles...

D'un coup de hanche,nos positions change et alors qu'il se retrouve assis sur mon être,pressant son sexe durci contre mon ventre,je me permet de le regarder avec envie,détaillant son visage rougissant de plaisir.

Un de mes doigts redessine son visage,redécouvre son nez fin,s'aventure sur ses pommettes saillantes avant de caresser ses lèvres que je laisse s'entrouvrir doucement avant que sa langue ne happe mon doigts,l'emportant dans un ballet endiablé...

La vision qu'il m'offre m'excite davantage et ma verge se tend un peu plus,devenant alors douloureuse.

Mes mains explorent longuement la peau de son torse et alors que deux de mes doigts s'attardent sur un de ses mamelons couleur de rose,un soupir de plaisir s'échappe d'entre ses lèvres. L'expression érotique de son visage me transporte déjà aux portes de la jouissance mais je me contiens suffisamment pour me retenir alors qu'il se presse de façon explicite contre mon bas ventre.

Il se cambre contre moi et entreprend de me dévorer la bouche et, tandis qu'il attrape un peu mes lèvres entre ses dents,le regard qu'il me lance me rend fébrile,me consume le corps.

Je le retourne violement,emprisonnant son corps sous le miens...Sa langue caresse sa lèvre inférieur et je ne peu me retenir plus longtemps. J'entreprend alors de goûter son corps,la peau tendre de son cou devient bientôt humide sous mes coups de langue...Ses gémissements me rendent dingue alors que je retrace langoureusement les galbes de son torse imberbe.

La cambrure de ses reins s'accentue tandis qu'une main pince tour à tour ses tétons dressés,je m'attaque à son nombril et à la chair blanche de son ventre exposé.

Les gémissement qu'il laisse courir dans le silence de notre chambre et les petits coups de reins qu'il effectue inconsciemment contre moi m'autorise à poser les yeux sur son intimité gorgé de sang.

Une sculpture de virilité que bien vite,je ne peux m'empêché de savouré de ma langue humide...Sans un mot,ses mains se glissent dans mes cheveux et insistent un peu sur ma tête alors que je continu de lécher le bout de son dard rougit. La saveur de son sexe emplit ma bouche tandis que les effluves de son odeur intime me chatouillent les narines de façon délicieuse...

Je le prends enfin dans ma bouche quand ses ondulations témoignent de ses envies et je laisse ma langue s'enrouler sur son bâton de chair alors que mes court vas et viens engendrent de nouveaux et plus puissants râles de plaisir s'échappant de sa gorge.

J'aime me sentir maître de son plaisir...Connaître chaque expression de son corps et décider de sa jouissance comme il m'en convient. Comme chaque jour,je sais que son corps ne tardera pas à se tendre un peu alors que j'accélèrerais la cadence,le mettant au défis de résister à la violente délivrance...J'alterne délicieusement les mouvements rapides et les lentes succions,rattrapant au vol la respiration courte de son ventre...

J'aime croiser son regard voilé par l'intensité de son plaisir et je consens à le faire jouir quand je contemple son visage implorant...Ma langue titille son gland brûlant et,dans un dernier aller-retour,son corps se tend,ses doigts se crispent sur ma chevelure blonde alors que je l'avale encore plus profondément..

La récompense ne tarde pas et bientôt,un long jet de semence tapisse généreusement ma gorge,s'imprègne de mes muqueuse avide de sensations. Des spasmes secouent son membre que j'engloutis davantage,aspirant jusqu'aux dernières gouttes,son sperme au goût acre.

Il peine à respirer et c'est le souffle court qu'il m'attire contre lui...Je me noie dans ses yeux clairs alors que j'y contemple mille merveilles...

-Bonjour Eden.

Sa voix m'emporte vers un havre de paix,douce et grave,comme le son d'un piano...comme la douceur d'un pinceau imprégnant violement une toile.

-Bonjour Dustin.

Il m'accorde ce privilège et,chaque instant passé seul à ses côté,j'en use...J'aime la sonorité de son prénom entre mes lèvre...Je sais être le seul à apporté autant d'importance à son identité...

-J'ai fais un rêve...c'était bon et étrange.

-Raconte moi.

J'aime les récit qu'il me fait de ses songes,tous plus fabuleux,érotique et magiques les uns que les autres...Le ton qu'il met quand il me raconte ses jouissances,ses envie et ses bonheurs nocturnes.

-L'oublie...J'ai rêvé de l'oublie. Il n'y avait que nous,sans passé,sans cauchemars et sans blessures...Juste nous et le futur. C'était beau.

Je l'étreins davantage car je sais que son désir d'oublier est immense...Le désir de parvenir à m ‘aimer complètement le dévore de l'intérieur,son cœur brisé se guérit peu à peu de ses fissure,mais est-ce suffisant. Dans les bras,je le sens au moins un peu heureux,alors je me contente de le serrer encore plus fort,me perdant dans l'odeur de ses cheveux flamboyants.

-Fais moi oublier encore un peu...Que ton corps me brise et m'aide à me reconstruire...

J'accède à sa demande alors que d'un coup de hanche,je m'introduit dans la chaleur moite de son corps étroit. Ses ongles épousent la forme de mes omoplates alors que j'esquisse les premiers mouvements. Je me fond en lui de plus en plus profondément,me laissant bercer par ses plaintes de douleur. La transpiration de nos deux peau nous font nous glisser l'un sur l'autre violement...Mes coups de butoir sont de plus en plus douloureux à son corps qui semble sur le point de se casser sous mes doigts...Puis,quand enfin ses yeux,d'où perlent quelques larmes,croisent mon regards,la douceur et l'envie de panser ses plaies s'emparent de moi. Je l'étreins et je m'empare une nouvelle fois de son être mais de façon douce. Nos mouvements sont lents,calculés dans le moindre détail,son corps complète le mien alors que les premiers gémissements de plaisir passent la barrière de ses lèvre.

Je lui apporte tout l'amour que possède mon cœur afin de me faire pardonner mon excès de violence...Je l'aide à renaître sous mon corps excité.

Notre corps à corps échauffé n'en fini plus,et ses bras me serrent d'autant plus fort que je sens ma jouissance proche...Ses jambes s'enroulent contre mes hanches,m'avalant un peu plus entre sa chair et dans un cris,je me déverse sur son ventre,accompagné de près par mon amant qui jouit violement,mélangeant alors,son fluide avec le mien

Je m'affale sur lui,me prélassant dans le fruit de notre plaisir...ça n'a pas d'importance et je me surprend à sourire contre son torse puissant.

-Pourquoi ne jouis-tu jamais en moi?

-Je suis malade Dustin...On prends suffisamment de risque,tu ne trouve pas?

Sa petite voix déçu me bouleverse,je peux tout lui offrir,je peux l'emmener là ou jamais personne ne l'a jamais porté mais je ne peux me donner complètement à lui...C'est impossible. Peut-être n'a-t-il pas l'impression de ne faire qu'un avec moi,mais je ne veux pas le transporter aux portes de cette mort qui me rappel encore maintenant que je suis en sursis.

-Mais je suis malade moi aussi...Malade d'amour.

Est-ce de la tristesse ou de la déception...Ouvrir son cœur lui semble tellement difficile.

-L'amour n'est pas une maladie...au contraire. Près de toi,j'oublie mes faiblesses,je me sens bien...Tellement bien.

A demi mots,je me déclare encore,espérant obtenir cette fois une réponse que j'attends depuis si longtemps.

-Me fera tu du mal?

-t'est-je déjà fais souffrir?

Je plante mes yeux dans les siens,priant pour pouvoir m'y noyer encore chaque jour.

-Non...Au contraire. Je crois que je t'aime.

Et alors que mon cœur explose de joie,mes lèvres se posent sur les siennes,entreprennent une danse audacieuses. Ses bras se referment plus fort sur mon corps,caressent mon dos du bout des doigts...Rester comme ça pendant des siècles,voir défiler les saisons,les années,les gens et leur mépris...Juste rester dans ses bras,la bouche plaqué contre la sienne...Oui,je crois que c'est-ce que je souhaiterai.

-Eden...Tu compte venir travailler à quel heure?

La voix tonitruante qui envahi la pièce me plonge dans une profonde déception puis,dans un profond mal-être au souvenir de nos corps nus...Je rabat précipitamment les draps sur nos corps sous le rire excité de Tess...

-Pas la peine de vous cacher...Vous êtes si drôle à jouer les pudiques.

-Tu ne sais pas frapper à une porte Tess...J'ai pourtant fais installé une sonnette.

Dustin étouffe un rire à la vu du sourire envieux de la demoiselle qui,prend un malin plaisir à nous détailler.

-Tu ne sais pas arriver au travail à l'heure Eden? Je t'ai pourtant acheté un réveil.

Mon amant explose de rire sous le ton moqueur de Tess...Rire que je tente d'étouffer,en vain,une main plaqué devant sa bouche...Le bout de sa langue caresse dangereusement ma paume et je réprime un hoquet alors que mon entrejambe semble affectionner la douce caresse humide qu'il me prodigue.

-Bon...Je crois que je vais vous laisser...Euh...Eden,tu sera de corvée de Vaisselle au restaurant ce soir...

Une tornade n'aurait pas fait tant de remue ménage. Claquant la porte,elle disparaît sous nos yeux ébahi.

J'ai appris à connaître Tess il y à trois ans. Je suppose qu'elle était importante pour Dustin et il n'a eu de cesse de la rechercher,usant de ses maigre force pour retrouver la jeune femme. De son côté,il me semble qu'elle à entrepris les même recherches,si bien,qu'un jours,nous avons eu la surprise de découvrir la demoiselle devant notre porte.

Après le drame,elle à été entendu des centaines de fois par la police,enfermé,juger irresponsable,feignant la légitime défense,elle à été acquitté. Je me demande encore comment un petit bout de femme comme elle à su supporter cet enchaînement de blessure...

Elle m'a accepté tout de suite,sans tenir compte de mon rôle dans la mort de Victoire...J'ai toujours pensé qu'elle était un peu amoureuse de lui,je le pense encore à la manière qu'elle à d'en parler...Qui n'a jamais été amoureux de victoire?Je crois l'avoir été aussi...Parfois,je pense encore à lui malgré que je me refuse de penser à toi...Tu es trop douloureux. J'ai d'ailleurs brûler la peinture...Ta beauté aurai fini par me tué.

La journée s'annonce pénible malgré un début plutôt prometteur. Cela fait quatre ans aujourd'hui...Jours pour jours. Le regard Perdu de Dustin me ramène à cette existence que nous nous étions forcé d'oublier.

-Eden...Viendra tu avec moi aujourd'hui?

J'ai redouté cette question...Je ne l'ai jamais accompagné. J'ai accepter de vivre dans ce lieu emplis de souvenir douloureux mais je ne l'ai jamais suivi dans ses recueillements...Pourrais-je y arriver ou devrais-je encore voir son visage se détourner péniblement devant mon refus?

Je ne pense pas en être capable,pourtant,ces mots me reviennent en mémoire et l'amour qu'il me porte me donne de nouvelles ressources...Il est temps d'en finir.

-Je viendrais avec toi...J'ai besoin de leurs parler.

Un sourire se peint sur son visage alors qu'il se lève,m'offrant la vision de son corps moite de sueur et de semence,et qu'il disparaît dans la salle de bain. Je pense à se qui m'attends dans quelques heures et j'angoisse...M'écouteras-tu te parler de là ou tu es? Bientôt,le bruit de la douche me réveille et je me faufile doucement contre son corps mouillé,entreprend de laver sa peau...Sans un mot,ses bras m'encerclent et je me laisse allé à la douce caresse des baisers qu'il laisse sur mon torse...

-Merci de ne pas me laissé y aller seul.

Nous n'irons pas plus loin cette fois ci...Le cœur et le corps n'y sont pas. Je déconnecte de tout ce qui m'entoure alors que je m'habille et je reprend conscience alors que la voiture de Dustin nous emmène au supplice. Les grilles métalliques s'ouvre bientôt devant nous afin de nous laissé pénétrer dans le vaste parking...Nous rapprochant un peu plus de vous. J'ai tout simplement peur,une frousse atroce qui me lacère les tripes.

Dustin me guide,cette fois,je me laisse entraîner,il est bien plus fort que moi...Lui que tu as si mal connu viens te parler chaque année,essaie de comprendre pourquoi nos vie ont pris ce tournant dangereux...Il essaie de savoir l'amour que j'ai eu pour toi. Il sais que près de toi,repose le premier amour de sa vie...Pourtant,c'est avec rudesse qu'il me guide entre les détales de pierres tombales...

Aujourd'hui sera le dernier jours de mon passé douloureux...Aujourd'hui j'ai décider de tourner la page alors,je me force à avancer jusqu'à ce que mon amant s'arrête et pose un regard triste sur moi.

Bientôt nous arrivons devant votre demeure...Un seul morceau de pierre. c'est bien ensemble que vous avez été enfermé,ne faisant,à présent,plus qu'un avec la terre.

Dustin s'approche et s'agenouille devant la tombe qui semble palpiter alors qu'il laisse glisser ses doigts sur vos nom un peu effacé. Sa voix semble à la fois triste et joyeuse,mélange de sentiment palpable au travers de son corps grelottant.

Je rebrousse chemin,de quelques pas,ne souhaitant pas entendre ce qu'il à vous dire...Trop intime,trop précieux.

Bientôt,sa main viens caresser la mienne,l'inclination du faible soleil hivernal me semble différent et je ne saurai dire combien de temps il a pu vous tenir compagnie. D'un mouvement de tête,il m'incite à avancer vers les spectre du passé qui,chaque nuit,me hante un peu plus...

Près de vous,curieusement,je me sens en paix avec moi-même...J'ose laisser ma voix porter jusqu'à ce que vos âme puisse les capter...Car irrémédiablement,tu me manque.

-Je ne sais pas encore ce que je suis venu chercher...Je sais juste que quelques chose me pousse encore vers vous...Sakki,j'ose à pensé que je n'ai pas été qu'un jouet...Je l'espère...J'ai aimé chacun de vous,mais aujourd'hui,j'ai besoin de vous remercier d'avoir mis Dustin sur mon chemin.

J'ai besoin d'aller de l'avant et finalement,je suis heureux pour vous qui,malgré quelques détours inutile,s'étreindrons dans un goût d ‘éternité...J'ai eu envie d'avoir la sagesse de Dustin et de comprendre...Et aujourd'hui,peu importe si le vent emporte ou non,ma voix jusqu'à vous,je vous apporte mon pardon...Je vous pardonne parce que j'ai grandis,j'ai appris que je n'étais pas le plus malheureux...

Je m'apprête à parler des heures quand mes joues s'humidifient sous mes larmes. Larmes de vie,de cœur,de tout ce que j'ai enfouit...Mes sanglots libèrent mon âme de la douleur,et chaque perles de diamant salé qui s'écoule et tombe sur la pierre froide m'éloigne un peu plus de vous...Je sens mon cœur s'alléger alors que je rencontre les gravure de vos nom entrelacer...Oui,je leur pardonne

Je me relève péniblement,le visage encore humide,avec l'aide de Dustin qui,d'un simple baiser,m'aide à apprécier la douceur de la nuit qui commence à nous envelopper lentement...C'est avec sa main dans la mienne que je commence à vivre comme il me l'a promis il y à quatre ans...

Nous nous enfonçons dans le brouillard ,nos doigts entrelacés...Kinsley est redevenu Dustin...Un moyen de tourner la page,mais moi qui suis-je?

Je suis et resterai Eden...Victoire avait raison,les fleur peuvent renaître de l'amour...Moi,je sais que je suis celui que Dustin aime...Cela me suffit.

Alors aujourd'hui,la deuxième partie de ce prequelle.
Je tenais à remercier toute mes lectrices. Merci pour l'attention que vous portez à mes histoires et pour vos commentaires. Je suis plus que touché par vos petits mots.





Je l'ai toujours vu comme un frère...Mon moi qui,pendant de longs mois de gestation,a partagé mon espace,mon oxygène et la texture de nos deux peaux presque soudées l'une dans l'autre. J'ai toujours vu en lui mon modèle,celui qui me fut supérieur en tout sans même qu'il puisse l'imaginer.

Tout petit déjà,je prenais exemple sur lui,sur ses gestes,sa voix pourtant si semblable à la mienne,sur tout ces petits riens qui m'ont façonné à son image constante,présente dans mon esprit comme une perfection.

Son prénom au sonorité de paradis roulait d'entre mes lèvres comme une plainte silencieuse alors qu'il s'éloignait,troublant notre monde,notre intimité.

Je me souviens alors de mes frayeurs d'enfant et de ses bras qui m'enlaçaient alors que je grelottais,implorant les monstres de mon imagination de quitter la chaleur de ma chambre...J'étais dans les bras du monstre le plus terrifiant sans même en avoir idée.

Ses lèvres...douces et chaudes,interdites et sa langue saliveuse caressant la mienne comme jamais elle n'aurait du le faire...Je ne peux plus réfléchir,ne plus penser parce que j'ai aimé ses lèvres,je les ai laissé me dévorer...Je n'avais pas le droit. Je n'ai jamais désiré cet amour,pas comme ça...Juste sa main dans la mienne alors que j'ai peur,que je n'ose regarder le monde en face,que je me recroqueville et que j'espère disparaître...Mais pas comme ça.

Le perdre et m'égarer ensuite. Je ne vois plus que notre destin foutu,bousillé dans cette étreinte tabou sans pouvoir espéré obtenir le pardon...Mais le pardon de qui?

Mon corps est pur,sa bouche fut la première à frôler la mienne...Un baiser écoeurant et doux à la fois,une caresse nauséeuse et délicieuse. Mon cœur se brise alors que mon corps imagine plus. Je ne mérite plus rien car je sais que s'il me fait sien,il ne restera plus rien de moi,une carcasse vide de tout ce qui fait l'homme...Un corps vicié et un cœur atrophié.

Le laissé partir et le perdre serait comme une petite mort,une agonie lente et douloureuse,un châtiment face à l'amour prohibé. Je subis cet étalage de sentiment alors que j'ai tant envie de le vivre,de m'abandonner...De toute façon,mon corps ne m'appartient plus car,peu importe mon choix,je suis mort...Ais-je au moins envie de m'éteindre sans avoir goûté ses bras?

J'ai perdu mon autre,mon frère et cette constatation m'arrache les entrailles...J'ai gagné un amour dont je ne sais que faire pourtant,je voudrais qu'il m'apprenne les délices du goût de sa peau,oui,je ne souhaite rien d'autre que l'achèvement,le déraisonnement de ses frôlements et,le souffle court,la fin de tout.

Je me déshabille lentement,je ne suis pas fatigué,Eden dors derrière ce mur que je caresse,si près de moi et si éloigné...Ma tête me tourmente,me rend las de toute ses réflexions inutiles,sans intérêt. Mon corps me brûle et me fait honte,se contracte et m'immobilise quand,sans un bruit,la porte de ma chambre s'entrouvre lentement. Les yeux clos,j'imagine sa présence et je frissonne alors qu'un petit vent caresse ma peau dénudé. Je sais son regard sur mon corps éclairé par la faible lueur de la lune,je comprends ses pas,son corps qui s'avance dangereusement vers le mien et je ne vois pas d'issus...Juste une paisible défaillance qui s'empare de moi alors que mon lit s'affaisse un peu sous le poids de son corps.

Garder les yeux clos,toujours,ne pas être complice de l'inadmissible...Ne pas voir mes yeux dans les siens,son visage que je connaît trop bien...Mon visage...Faire l'amour avec moi-même et laisser mon esprit s'enfuir vers la folie.

Sa main effleure mon visage et mes paupières papillonnent alors que ma peau s'hérisse...J'ai peur alors qu'il souffle dans la chair de mon cou. Il est trop près,bien trop de moi....Il sais que je ne dors pas mais je ne peux me résoudre à ouvrir les yeux,croiser son regard et y lire le désir,le même que le mien.

-Sois à moi Andy...Je t'aime.

Sa voix me bouleverse,me trouble et je ne peux le repousser alors que je goûte à nouveau à la chaleur de ses baisers...Ses Lèvres humides consument mon corps,mon entrejambe se dresse,je deviens soumis à ses plaisir...Le plus beau de ses fantasmes s'offre à ses yeux alors qu'il laisse glisser le draps qui me recouvre,dévorant du regard mon anatomie tendu.

-Tu me veux aussi Andy...Laisse moi te faire du bien. Serais-je ta première fois? Tu es tellement timide,tellement mignon...

Sa mains se pose sur moi et je tremble,je ne peux pas...Je le veux mais je ne peux pas le laisser me voler ce que je suis. Le silence,encore et toujours et juste le froissement de ses vêtements qui tombent un à un...Ses mains qui reprennent leurs positions sur ma peau et qui me parcourent un peu...Pas trop,juste l'attisement de mon désir,un peu plus.

-Arrête Eden...C'est interdit...Je t'en supplie...

Ses doigts entravent mon intimité,l'enserre,me font gémir un peu alors qu'il me touche. Mon corps s'emballe et mon bassin s'engage dans une danse endiablé...

-Tu parle sans grande conviction,regarde dans quel état tu es...Tu es si beau,ta peau si douce...Tu ne pourra pas résister longtemps...Sois à moi Andy.

En effet,je ne résiste plus,me perdre moi-même plutôt que son dépars,que l'achèvement de notre histoire,de nos jeux d'enfant,de mon autre dont je ne pourrais me passer. Ses mains entament de long vas et viens sur ma verge et je me cambre,ignorant mes larmes et mes lamentations de l'esprit. Plus rien ne vis mise à part nous.

-Je te veux Andy,est-ce que je peux?

J'ouvre enfin les yeux et je croise ses prunelles grise,les mienne,les notre...Son regard humide me surplombe et je n'ose esquisser le moindre geste.

-Oui...

Un mot,un seul et la fin,l'accord...La plus grande décision de ma vie tient en un seul petit mot,insignifiant,ridicule. Son sourire me glace,m'attire,et je redoute son corps au moins autant que je ne l'attends alors qu'il se glisse près de moi,attirant mon corps contre le sien et c'est le mélange des peaux,des fluide qui commence.

Je ne sais pas comment l'aimer,je ne connais pas cette amour là mais j'agrippe ses épaules tandis que ses caresses redoublent de ferveur et que mes plaintes jouissives emplissent la pièce.

Je presse mon corps contre le sien car je sais qu'après cette étreinte,la seule,l'unique je toucherais le fond,il n'y aura plus rien,le vide et le néant insondable.

Ma peau est moite,il fait si chaud contre lui,je me sens bien et si mal à la fois,je ne suis que la marionnette d'un amour impossible et douloureux.

Son érection me frôle,me fait frémir. Mes larmes ne coulent plus,c'est trop inutile...Il faut seulement faire de ce moment un instant unique,une luxure sans nom et il comprend ma requête silencieuse alors qu'il roule sur mon corps et s'allonge sur mon être. Ses doigts entremêlent quelques une de mes mèche de cheveux doré et ce contact me rend un peu fébrile...J'abandonne les armes et ne sens alors plus que sa douceur et le goût de ses lèvres...La sensation de sa langue qui me parcoure.

Et la danse,celle de la passion,celle de deux corps qui,n'auraient jamais du se rencontrer,qui se découvre à présent dans une lenteur insoutenable. La tendresse de deux être qui se connaissent plus que n'importe qui et qui franchissent la dernière limite,la ligne rouge de leur amour irrationnel...Deux hommes qui ont faim,trop affamé pour comprendre l'absurde,la douleur...Juste la tendresse,rien d'autre.

Et c'est de cette tendresse dont je me nourris alors que nos corps se percutent,que notre sueur se mélange,que ses muscles s'encastrent dans les miens...Nous sommes un puzzle,deux pièce manquantes qui se retrouvent,s'assemblent bien trop facilement.

Sa langue glisse dans la moiteur de mon cou et goûte la saveur salé de ma peau. Je ne pense plus à rien...Juste cette humidité qui me dévore un peu plus,de plus en plus bas. Un sillon humide se dessine sur mon torse tandis que mes doigts rencontrent la fraîcheur de ses cheveux blonds.

Et quand ses dents se referment sur un de mes mamelons durci,je suis loin. Mes râles de plaisir s'intensifient tandis que sa langue joue avec mon bouton de chair. Ses mains se délecte de moi,sa bouche est affamé.

La descente,encore et bientôt,après avoir englouti chaque parcelle de ma peau,ma verge bute contre ses lèvres,mon corps se tends quand son souffle me cajole...Son regard ancré dans le mien me fait chavirer,m'emporte vers un bonheur que je sais pourtant éphémère. Sa bouche me touche,humidifie mon sexe près à exploser...Ses lèvres s'entrouvrent et m'accueillent. La chaleur de sa cavité buccale s'enroule autour de moi,me brûle.

J'ai honte...Voir ce visage pareil au mien dans cette situation me blesse,je n'ose m'abandonner à ce délice,pourtant,le plaisir de ses caresses contracte mes reins.

Ses vas et viens m'échauffent et alors qu'un de ses doigts s'insinue en moi,la douceur me font oublier la douleur de ce viol. Mes râles de plaisir deviennent de plus en plus puissant,de plus en plus essoufflé...Cette sensation jamais ressenti auparavant me font perdre pieds et bientôt,tandis qu'il s'active de façon rapide,m'avale un peu plus à chaque aller-retour,mon corps se tends et des milliers de papillons s'emparent de mon ventre alors qu'un dernier coup de langue me font jouir violement entre ses lèvres...

Quelques filet de semence glissent le long de son menton,je le vois les ramener à sa bouche d'un geste habile...Je ferme les yeux,je ne peux plus rien voir,continuer encore un peu,ne pas le laisser partir...J'aime ses étreintes et je les déteste. Après l'orgasme,vient la honte...Le dégoût de moi-même alors que son doigt,bientôt rejoint par un deuxième,continue de s'enfoncer en moi. Je ne ressent plus la douleur,Juste cette envolé vers un ailleurs qu'il me fait découvrir...

Ses doigts me fouillent et ma verge se dresse de plus belle malgré la jouissance qui vient de me terrasser. Il remonte vers moi,me surplombe et ses lèvres au goût acre et salé se posent sur les miennes...J'ai mal à l'intérieur de moi,mon cœur explose...Ma haine se transforme en amour...L'ais-je déjà hais?

Son sexe se presse contre le mien et cet attouchement me transporte...Je comprend la tournure que prenne les choses et j'ai peur,peur de cet acte irréversible.

-J'ai envie de toi Andy...Laisse moi te faire mien. Oublie toutes ses filles qui n'ont servis qu'à te sortir de ma tête.

J'acquiesce...Que faire d'autre,quoi dire alors que ce bonheur me tue,qu'il n'aurait jamais du m'envelopper? Que je meurs à chacune de ses caresse,que chacun de mes gémissements m‘assassine,lui qui semble si heureux,que j'aime plus que tout...Comme un frère,à présent comme un amant. Je n'ais pas sa force,je ne peux vivre avec ce secret inavouable...

À l'entré de ma cavité,son sexe force un peu...Il me blesse alors que son gland passe la barrière interdite de mon corps,je cris de douleur et je me crispe...Je n'existe plus,je ne suis plus rien alors qu'il entre en moi de plus en plus profondément...La limite est franchi,plus rien ne peux me sauver,ni ses mots,ni le plaisir qu'il peut me procurer...Je sais que c'est la fin,la fin d'un tout que nous nous sommes créer. Mes larmes de douleur se mélangent avec celles de mes peines...De ce choix que je viens de faire.

Il me serre tendrement...La brûlure de son intrusion m'achève un peu plus.

-Ne t'inquiète pas,ça va aller mieux...Je vais te faire beaucoup de bien. Nous sommes enfin unis...Je t'aime Andy,je t'aime...

-Je te hais autant que je t'aime Eden...

Mes mots n'ont plus d'importance,il ne les écoute plus alors qu'il commence à bouger à l'intérieur de moi...

La douleur s'estompe de plus en plus et je gémis alors que sa verge bute contre ma prostate...Le plaisir me prend aux tripes. Je me fond dans cette sensation nouvelle,dans la luxure de ses coups de rein.

Ses mouvements sont de plus en plus rapide et bientôt...Alors que nos corps ne sont plus qu'un amas en sueur,alors que ce qui n'a duré qu'une vingtaine de minute m'a parut une éternité,je le sens se déverser en moi dans un grognement de plaisir. Je jouis à mon tours,tapissant son ventre bronzé de semence chaude.

Il retombe sur moi...Voilà,l'impardonnable viens de se produire...J'ai accepté cet acte inacceptable et je ne suis déjà plus alors que ses lèvres dessinent un somptueux sourire sur son visage. Il me sert fort et,passant mes bras autour de son cou,je lui rend son étreinte...La dernière.

-Tu es si bon Andy...C'est la première fois que c'est si bon.

-Je n'ai rien fais...J'ai juste accepter de recevoir ton corps...Rien d'autre. Dors Eden...Je n'ais pas envie de parler maintenant.

Nous n'essuyons pas le fruit de notre amour...Il roule un peu et,en un instant,il s'endors après avoir murmuré quelques mots d'amour alors que mes larmes ne m'apaisent plus.

Je le regarde un peu,je suis troublé par sa beauté...Il ne semble pas me ressembler alors que ses lèvres gonflé me narguent,ses cheveux en bataille retombent sur ses yeux. Je les dégage...Effleurant son visage,imprégnant mon esprit de cette expression d'apaisement qui m'offusque...Je crois que je l'aime trop pour changer d'avis.

-Adieux Eden...Pardon.

Il ne m'entends pas,évidement,je suis bien trop lâche...Trop cruel,je lui donne et je lui reprend aussitôt...Je ne souhaite pas imaginer sa douleur quand il découvrira ma fuite éternelle...Je pourrais changer d'avis,être heureux,car c'est aussi ce que je souhaite...Son bonheur. Mais je ne peux m'y résoudre. Jamais une relation comme celle-ci ne pourrait calmer nos cœur meurtries...La mort plutôt que la honte...Le dépars plutôt que l'observation de son visage transporté par le plaisir de notre enlacement...Trop cruel.

Je me dégage de son corps chaud,j'ai du mal à m'y résoudre...Je voudrais rester encore mais je n'y arrive pas...Je l'ai déjà dis,je n'ai pas sa force et je ne pourrais vivre avec « ça »...Un viol consenti,partager...Quelques chose que je n'ai pas voulu mais que j'ai apprécié. « ça » plutôt que son dépars...Finalement,c'est moi qui pars,c'est aussi bien.

Mes pas me portent loin de lui aussi vite que possible...Je rentre machinalement dans sa chambre,respire encore les effluves de sa peau qui se collent encore un peu plus sur la mienne...Je n'ai même pas peur en me rendant compte que c'est dans cette pièce,celle ou tout à commencé,que cela se termine enfin...

Le lit ou je m'allonge,le corps nu,serein,serrant entre mes doigts le métal de ce qui volera ma vie...Je m'emporte,je tremble,je repense à nos effleurements,à nos baisers et je sombre un peu...Pas assez,il m'en faut plus. Ma fuite est là,enfin alors que la lame ne fait plus qu'un avec ma chair,me rappelant nos deux corps soudé...Le sang et l'étourdissement qui me prend alors que j'attend la délivrance. Et la fin,la dernière image dans ma tête...Son sourire et le vide.